Onze avions de ligne libyens portés disparus depuis un mois, le Maroc et l’Algérie en état d’alerte, et pas un mot dans notre presse frenchouille. Vous bronzez aux Antilles ou quoi, les petits gars ?!?

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Numérologie : on passe du 7 au 11 : 11 avions, 11 septembre …. : faut-il s’attendre à quelque chose, encore un false flag impliquant des avions,  ce 11 septembre   ??? (nb : les 2 papiers sont récents, du 20 et 25 Août , seule l’info sur les 11 avions est de juillet mais nécessaire pour comprendre les derniers développements)  Revue de presse 2013-2014 Z@laresistance (spécial été)

Depuis une semaine, des batteries anti-aériennes sont déployées à Casablanca, Mohammedia, Marrakech, Tanger et Jorf Lasfar ou sont en cours de déploiement près des centres névralgiques du Maroc. Des mesures de prudence fortes face à des menaces qui ne sont pas légères. (source)

Depuis le 15 juillet dernier, et les combats qui ont eu pour scène l’aéroport libyen de Tripoli, les pays de la région sont sur le qui-vive. Non seulement, 20 avions ont été détruits ou fortement endommagés en quelques heures ce jour-là, mais plusieurs avions (deux à onze, selon les sources), ont quitté les aéroports de Tripoli et de Misrata pour des destinations … inconnues.

Selon Reuters, à la date du 15 juillet, 31 avions se trouvaient parqués sur les pistes de l’aéroport de Tripoli au moment du déclenchement des combats.

Après les attentats du 11 septembre 2001, une date-anniversaire qui se rapproche, et la disparition toujours mystérieuse du Boeing malaisien depuis le mois de mars dernier, aucun événement de ce type, aucune disparition d’avion n’est prise à la légère.

(…) Depuis plusieurs jours, des journaux algériens parlent pour leur part de 11 avions disparus de Libye avec des destinations inconnues. 31 avions qui étaient sur le tarmac de l’aéroport de Tripoli moins les 20 avions détruits selon Reuters, cela donne … 11.

En tous les cas, depuis 2012 et les attaques de l’Otan en Libye, la défense anti-aérienne algérienne est en alerte à l’ouest du pays du côté de la frontière libyenne avec laquelle elle partage plus de 1.500 km de frontières. Des escadrons de chasseurs sont mobilisés et d’après Akram Kharief d’El Watan, un radar installé à la frontière algéro-libyenne couvre la moitié du territoire libyen.

(…) Ce qu’il faut retenir de ce qui précède, c’est qu’il y a une forte présomption de disparition d’avions civils et/ou militaires pouvant servir de bombes volantes pour des attentats.

Selon le consultant en sécurité international basé à Londres Olivier Guitta avec lequel Médias 24 a pu s’entretenir dimanche 17 août, « la menace que représente la Libye et ses groupes armés pour la sécurité régionale à court et moyen termes est bien plus sérieuse que la menace de l’Etat islamique en Syrie et en Irak ».

Olivier Guitta donne et rappelle une explication que les experts connaissent maintenant depuis trois ans: La chute de Khaddafi a mis sur le marché un volume d’armements sans commune mesure avec ce que l’on peut trouver dans d’autres régions du monde.

Et la Libye est à moins de 3.000 km de Casablanca ou Marrakech, voisine de l’Algérie, de la Tunisie, de l’Egypte, du Mali et à présent incontrôlable, sombrant dans le chaos militaire et politique. A Tobrouk (est libyen) où se réunit le parlement libyen faute de pouvoir le faire à Tripoli à cause de l’insécurité, les députés ont appelé à « une intervention étrangère » pour sauver ce qui peut encore l’être du pays.

Hélène Bravin, auteur de « Khadafi, vie et mort d’un dictateur », indique sur Rue89.com que «depuis la révolution libyenne en 2011, les milices se sont constituées en plusieurs régions militaires, au nombre de sept, instituant une somalisation du pays: elles se sont réparties le territoire libyen sans qu’un pouvoir central ne puisse désormais les contrôler. »

L’autre élément qui, ce week-end, est venu renforcer les préoccupations sécuritaires au Maroc sont les informations publiées dans la presse saoudienne et indiquant que des jihadistes marocains se sont entraînés au pilotage d’avions en Libye et en Irak. Depuis fin 2013, les partisans jihadistes d’Al Baghdadi ciblent de plus en plus le Maroc dans leurs efforts de recrutement et de menaces à sa sécurité et sa stabilité. La même source précise que les avions dérobés en Libye, sont des avions civils ET militaires.

Le Maroc a déjà connu plusieurs alertes anti-terroristes, dont la plus forte et la plus longue est celle des printemps-été 2007. Elle n’avait pas vu un tel déploiement anti-aérien.

http://extremecentre.org/2014/08/20/menace-terroriste-11-avions-de-ligne-libyens-portes-disparus/

Le Maroc en état d’alerte maximale‏

Depuis le 15 août 2014, une lourde artillerie militaire a été déployée dans certains sites dits stratégique du pays et fait état d’une préparation préliminaire à une possible menace terroriste imminente.

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Un campement des FAR
Aucune information officielle n’a filtré sur cette escalade militaro-sécuritaire alors que le dispositif exceptionnel et sans précèdent est trop ostensible et a surpris beaucoup l’opinion publique nationale et internationale qui se demandent si le pays est en guerre.

Beaucoup d’internautes ont rapporté des photos et des vidéos tournées par des amateurs, montrant un matériel militaire impressionnant dans l’espace urbain des grandes villes du pays à Casablanca, Tanger et Marrakech etc.. Ni le gouvernement, ni le ministre délégué à la Défense, ni l’armée n’ont diffusé des informations à ce propos. Il n y a que certains médias qui spéculent sur les raisons de ce déploiement inhabituel sans pouvoir trancher sur les raisons de ce grand agissement. D’aucuns avancent que 70.000 militaires sont mobilisés à travers le pays.

Les sites stratégiques concernés

Les frontières avec l’Algérie et la Mauritanie ainsi que les sites sensibles, situés sur ses côtes maritimes, sont ostensiblement gardés.

Différent sites sont concernés par ce déploiement militaire, les armes de guerre qui y ont débarqués prouvent que le niveau de préparation a été relevé.

A Casablanca, les forces armées royales (FAR) ont investi le quartier de la corniche en bord de mer et ont établit un campement militaire, à deux pas de la Mosquée Hassan II. Des camions, des tentes, des batteries de missiles sol-air et des canons pointés vers l’Atlantique y ont été aperçues.

A Tanger, un convoi transportant des batteries antiaériennes qui seraient de type M167 Towed Vulcan à longue portée .

A l’aéroport de Marrakech-Ménara, des batteries antiaériennes Type 90 Skyguard, ont été aperçues sur place et se révèlent identiques à celles observées à Casablanca.

A La raffinerie pétrolière de La Samir à Mohammedia, des tanks, des batteries de missiles et des troupes présentes en nombre encercleraient ce fleuron industriel précieux pour l’approvisionnement en carburants du Maroc.

A Jorf Lasfar un port marocain en eau profonde à vocation minéralière, énergétique et diverse à proximité du cap blanc à 17 km de la ville d’El Jadida est aussi concerné par ces mesures.

Au barrage Al Wahda prés de Fez. Il est le grand barrage du Maroc, connu pour la production d’énergie et l’alimentation en eau potable et un grand rôle en matière d’irrigation.

Différentes explications
Il y a d’abord les menaces de l’organisation terroriste d’Abu bakr al Baghdadi – l’Etat islamique. A rappeler plus de 3000 combattants marocains sont à l’œuvre en Irak et en Syrie ;

La situation sécuritaire en Libye, Al Qaeda au Maghreb islamique (AQMI)

Différentes raisons peuvent justifier le redéploiement des FAR, l’affolement et la « panique » générée en conséquence. Il y’a d’abord le climat régional, la instabilité sécuritaire dans le sahel, en Libye ainsi que la recrudescence de la violence au Moyen-Orient.

Mi aout 2014, les autorités algériennes, égyptiennes, tunisiennes et marocaines ont été alertées par les services de renseignements américains sur les « dangers sécuritaires et politiques auxquels fait face la Libye ». Le redéploiement des FAR serait donc fortement lié à la situation sécuritaire chaotique et l’anarchie des armes en Libye : l’absence d’Etat central et d’une armée disciplinée, pousse le Maroc à prendre toutes les précautions.
Le Maroc craint que le chaos libyen déborde sur ses frontières d’autant plus que ces dernières sont réputées être poreuses. Certains médias rapportent que des tunnels ont été découverts sur les frontières entre la Tunisie et la Lybie et aux frontières du Maroc avec Algérie sans que l’information soit confirmée. Une situation qui pourrait être exploitée par les djihadistes.
La disparition à l’aéroport de Tripoli de 11 avions civils libyens avec la possibilité de voir ces aéronefs soient tombés aux mains de djihadistes qui ont menacé de mener une campagne d’attentats et de frapper des places “vivantes” au Maroc, en Tunisie et en Algérie (Moussaoui El Ajlaoui, expert en stratégie et professeur d’études africaines à l’Université Mohammed V à Rabat). Ce qui laisse penser la menace terroriste a dépassé le stade des frontières terrestres. Le journal algérien Al-Fajr a rapporté que des djihadistes libyens, dont les brigades de Zentane, ont pris possession de certains avions dans les combats à l’aéroport de Tripoli. Le lundi 18 août 2014, l’agence Reuters a relayé une information de la chaîne télévisée nationale libyenne, des avions de guerre non-identifiés ont été localisés en vol au-dessus de Tripoli. Par ailleurs, la Libye est connue comme étant un carrefour des djihadistes internationaux, dont des milliers marocains qui reviennent de l’Irak et de la Syrie.

Mi juillet 2014 le ministre de l’intérieur Ahmed HASSAD a mis en garde contre le risque d’attentat dans le pays par des marocains qui ont servis en Syrie et Irak. Le 14 aout 2014 le ministère de l’intérieur a publié un communiqué annonçant le démantèlement d’une cellule terroriste supposée collaborer avec l’EIIL.et l’arrestation de ses neuf membres. Cette cellule terroriste active à Tétouan, Fès et Fnideq et elle mobilisait des combattants marocains pour rejoindre les rangs de l’EIIL en Irak et en Syrie et leur procure l’appui financier nécessaire », selon un communiqué du ministère publié, jeudi, par l’agence de presse officielle marocaine (MAP)

Manœuvre de routine

D’autres encore soutiennent, comme le cas d’Al Massae, journal arabophone marocain, que ces manœuvres participent des entrainements pour les forces armées, afin de développer les capacités de combat et de la routine de l’Armée pour une surveillance étroite de l’espace aérien marocain. Ce qui est sûr c’est que l’espace aérien national est sous contrôle strict des FAR, et aucun avion civil ne peut entrer sur le territoire national sans l’autorisation des ces dernières qui disposent selon certains sources de missiles air-air, air-sol et des systèmes de repérage, d’identification et de radars ultra sophistiqués.

Enfin, d’autres encore vont jusqu’à expliquer que ce déploiement n’est ni plus ni moins, un stratagème fin et spectaculaire pour induire le peuple en erreur, une manœuvre qui a pour finalité de détourner l’attention de l’opinion publique et occulter l’impasse et la crise socioéconomique et politique dans laquelle est plongée le pays, ceci en créant un climat psychologique pour souligner la force et l’engagement de l’armée pour la sécurité dans le pays contre toute menace extérieure.

Le département d’Etat américain émet régulièrement des Travel Warnings sur le site internet du département, des consignes de vigilance pour ceux qui se rendent au Maroc pour cause d’un potentiel d’attentat contre les intérêts américains dans le pays, les bâtiments publics et les sites stratégiques.

Algérie, pas de démonstration spectaculaire

En Algérie, le déploiement militaire est moins spectaculaire que cela et les militaires ne veulent pas faire dans la démonstration, cependant la menace est autant prise au sérieux. L’effort est concentré plutôt sur le renseignement et la frontière avec la Tunisie. Les hautes autorités militaires du pays sont préoccupées par la situation sécuritaire en Libye et appellent à la constitution d’une force militaire nord-africaine, incluant l’Egypte pour répondre aux menaces de déstabilisation de la région.

Source : http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/le-maroc-en-etat-d-alerte-maximale-155801

Namasté

Laurent


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4 Commentaires
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RasLeBol
RasLeBol
Août 30, 2014 4:18 pm

Bonjour, Juste une petite réflexion, n’y a-t-il pas eu des disparition de plusieurs avions sur les radars de l’espace aérien européen ces derniers temps ?!?!? Y a-t-il un lien possible entre ces deux informations ? Pour plus d’info faire une recherche google avec les mots clefs “disparition, radar, avion, europe”.… Lire la suite »

GM
Membre
GM
Août 30, 2014 11:04 am
Répondre à  GM

Autre info , les avions (pas tous) son rapatrier par leur compagnies en Europe , la nombre exacte est pas connu mais relativement important . Je corrige , 2 avions on servie pour bombarder les miliciens , 2 groupes en opposition désireuse de contrôler la Libye , pour eux tous… Lire la suite »

Positrons
Positrons
Août 30, 2014 8:12 am

Bonjour,
Le Maroc ne court aucun danger c’est tout simplement une demonstration de force a legare de c’est menasse.