Avant le commencement, il n'y avait ni commencement ni fin, seulement l'éternel toujours, qui est toujours là et le sera à jamais.

Il y avait seulement la conscience de la parfait Unité.
Et cette unité était si totale, si illimitée dans sa joyeuse extension, qu'il était impossible à toute chose d'être consciente de quoi que ce soit qui ne soit pas elle-même.

C'est cela qu'on appelle : la non-dualité. La non-particularité.
Et c'est la seule et unique réalité immortelle qu'on appelle "Le Ciel".

La chute dans le rêve de la séparation s'est apparemment produite (en rêve, car maya, le monde, tout l'univers, est un rêve) quand l'idée folle d'une infime "partie" de l'Unique a demandé au Créateur Infini la seule chose qu'Il ne pouvait pas accorder : "je souhaite être spécial".

Demander à l'Unité parfaite d’être spécial, d’être aimé et reconnu d'une façon particulière (et non Totale et infinie) fut l'idée folle que Dieu ne pouvait accorder, car Il nous a fait exactement pareil à Lui-même, sans aucune différence, total et entier. Non séparé et UN.

Comme cela ne nous a pas été accordé, l'enfant a fait un caprice, croyant que son Père ne l'aimait pas assez en ne voulant pas lui accorder son souhait d’être spécial, d’être différent, d’être particulier... Et il a fait alors le choix de créer sa propre spécialité, contre la volonté Divine, de son coté... Il a créé son propre univers (big bang) fait uniquement de particularités, de différences, et de multiplicité (dualité).

Le seul Fils de Dieu créant une image spéciale et particulière de lui-même...

Le héros du rêve... un corps !

Regardez votre rêve de vie humaine, regardez le monde (maya) et vous verrez qu'il ne reflète que cela... le souhait d’être particulier, d’être aimé particulièrement, d’être spécial et différent.

Le corps physique (parti visible de l'iceberg), ainsi que l’âme individuelle (partie cachée), ne sont qu'un reflet (un effet) de la pensée de séparation et de spécialité (qui est la cause des effets que vous voyez dans le rêve).

Cette folle idée d’être spécial est la cause de toutes les souffrances, lesquelles ne pouvaient pas exister avant ce choix d’être spécial.

La naissance d'un corps particulier est une souffrance (les bébés ne naissent pas en souriant).

La vie du corps spécial est souffrance... L'enfant cherche sans cesse l'attention particulière d'un autre corps particulier et spécial à ses yeux de corps et à son âme si particulière (sa mère corps, son père corps), il veut être aimé plus que les autres corps particuliers.

Adulte il ou elle cherche l'amour particulier, la reconnaissance particulière, que ce soit dans les relations amoureuses, au travail, en société... toujours le besoin d’être aimé particulièrement... Et comme chaque corps particulier, chaque âme particulière recherche inconsciemment la même chose, c'est une guerre à l'Amour (Unité/non-dualité), une guerre à Soi-même.. prendre ou détruire pour gagner, surpasser "l'autre" au profit de son petit soi particulier.

Le désir de briller, de se faire remarquer, d’être plus que... ou de se mettre en position de victime ou martyr afin d'attirer la pitié qui est aussi une forme de demande d'amour particulier. Le 2 faces de la dualité de l'égo.

Bref toujours en demande...

Regardez le monde !

Regardez votre subconscient !

Regardez l'égo !

Regardez toutes les souffrances de votre vie humaine illusoire et dites moi si toutes ces souffrances ne viennent pas d'une demande d’être spécial aux yeux d'un personnage spécial de votre rêve, ou du monde de la particularité en général ?

Dans "Un cours en miracles", J. nous dit :

Lorsque tu t'unis à moi, tu t'unis sans l'ego, car j'ai renoncé à l'ego en moi et je ne peux donc pas m'unir au tien. Notre union est donc le moyen de renoncer à l'ego en toi. La vérité en nous deux est au-delà de l'ego. ⁴Notre succès dans la transcendance de l'ego est garanti par Dieu, et je partage cette confiance pour nous deux et pour nous tous. ⁵Je ramène la paix de Dieu à tous ses enfants car je l'ai reçue de Lui pour nous tous. ⁶Rien ne peut prévaloir contre nos volontés unies car rien ne peut prévaloir contre celle de Dieu.
(https://acim.org/acim/en/s/123#4:1-6 | T-8.V.4:1-6)

ou encore :

La révérence doit être réservée à la révélation, à laquelle elle est parfaitement et correctement applicable. Elle ne convient pas aux miracles, car l'état de révérence est adoratif, ce qui suppose qu'une personne d'un ordre inférieur se tient devant son Créateur. Tu es une création parfaite, et tu ne devrais faire l'expérience de la révérence qu'en présence du Créateur de la perfection. ⁴Le miracle est donc un signe d'amour entre égaux. ⁵Des égaux ne devraient pas ressentir de la révérence les uns pour les autres parce que la révérence implique l'inégalité. ⁶C'est donc une réaction inappropriée à mon égard. ⁷Un frère aîné a droit au respect pour sa plus grande expérience, et à l'obéissance pour sa plus grande sagesse. ⁸Il a aussi droit à l'amour parce qu'il est frère, et à la dévotion s'il est dévoué. ⁹Ce n'est que mon dévouement qui me donne droit au tien. ¹⁰Il n'y a rien en moi que tu ne puisses atteindre. Je n'ai rien qui ne vienne de Dieu.
La différence entre nous maintenant est que je n'ai rien d'autre. Cela me laisse dans un état qui n'est que potentiel en toi.
(https://acim.org/acim/en/s/54#3:1-13 | T-1.II.3:1-13)

Celui qui renonce à l'égo n'a besoin de rien, et comme le dit encore J. dans UCEM : "Celui qui n'a besoin de rien, est digne de toute confiance". Car c'est le Christ !

C'est ce que tu es en Vérité, et auquel tu te réveilles quand tu as renoncé à toute forme de spécialité ou particularité.

Celui qui a renoncé à cela en son esprit ne peut voir à travers les autres figures du rêve que l'identique ! Ce qui est le véritable amour !

Sans besoin, sans admiration particulière, et sans pitié.

Comprendre ce qui a semblé être fait (en rêve et non en réalité car ce que Dieu a créé demeure a jamais tel qu'Il l'a créé) et y renoncer est le moyen de défaire l'illusion et ainsi de s'en libérer.

Renonces à ton rêve de spécialité, de particularité, et laisses la Vérité se révéler à elle-même :

Avec amour,

L.


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