Ramana Maharshi est un jñāna-yogin (Pratiquant du Yoga de la Connaissance) et guru hindou de l’Advaita Vedānta, né le 30 décembre 1879 sous le nom de Venkataramana Aiyer et mort le 14 avril 1950.
Son enseignement, dans la tradition de la non-dualité, est essentiellement centré sur la notion du Soi et la question « Qui suis-je ? ».
Les hindous le considèrent comme un “Libéré vivant”, un saint, et son rayonnement en Occident fut considérable.
QUI SUIS-JE ?
Qui suis-je ? [Nan Yar] est le titre donné à une série de questions et de réponses ayant trait à la recherche du Soi. Les questions ont été posées à Bhagavan Ramana Maharshi par Sri M. Sivaprakasam Pillai en 1902.
Sri Pillai, diplômé de philosophie, travaillait à l’époque à la section financière du South Arcot Collectorate. Lors d’une visite officielle à Tiruvannamalai, en 1902, il monta à la grotte de Virupaksha sur la colline Arunachala où il rencontra le Maharshi.
Il le pria de le guider spirituellement et lui posa des questions concernant la recherche du Soi. Sri Bhagavan ne parlant pas à cette époque – non pas qu’il ait fait un vœu, mais il n’en sentait pas le besoin – lui répondit par écrit. La version présente a été faite à partir du texte de vingt-huit questions et leurs réponses.
RAMANA MAHARSHI |
QUI SUIS – JE ? |
Que règne la paix et l’amour parmi tous les êtres de l’univers. OM Shanti, Shanti, Shanti.
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UI suis-je ? [Nan Yar] est le titre donné à une série de questions et de réponses ayant trait à la recherche du Soi. Les questions ont été posées à Bhagavan Ramana Maharshi par Sri M. Sivaprakasam Pillai en 1902. |
Sri Pillai, diplômé de philosophie, travaillait à l’époque à la section financière du South Arcot Collectorate. Lors d’une visite officielle à Tiruvannamalai, en 1902, il monta à la grotte de Virupaksha sur la colline Arunachala où il rencontra le Maharshi. Il le pria de le guider spirituellement et lui posa des questions concernant la recherche du Soi. Sri Bhagavan ne parlant pas à cette époque – non pas qu’il ait fait un vœu, mais il n’en sentait pas le besoin – lui répondit par écrit. La version présente a été faite à partir du texte de vingt-huit questions et leurs réponses. |
“Seul me connaît celui qui me connaît tel que je suis vraiment.”
Tout être vivant aspire à un bonheur qu’aucune souffrance ne troublera ; et chacun éprouve le plus grand amour pour soi-même. La cause de cet amour est seul le bonheur. Aussi, afin d’atteindre ce bonheur, qui est notre nature véritable et que nous éprouvons chaque nuit dans le sommeil profond lorsque le mental est absent, chacun doit se connaître soi-même. La meilleure méthode pour y parvenir est la voie de la Connaissance, la quête du Soi par la question “Qui suis-je ?”. |
Le monde disparaîtra lorsque le mental, cause de toutes les perceptions et actions, sera en repos. 8. Quelle est la nature du mental ? 9. En quoi consiste la voie de l’investigation sur la nature du mental ? 10. Comment le mental peut-il devenir tranquille ? 11. Par quel moyen peut-on toujours se maintenir dans la pensée “Qui suis-je” ? 12. N’existe-t-ils pas d’autres moyens pour apaiser le mental ? Toute comme la pratique du contrôle de la respiration, la méditation sur une forme de Dieu, la répétition de mantras, le régime alimentaire etc., ne sont que des aides pour apaiser le mental. Par la méditation sur des images de Dieu et par la répétition de mantras, le mental acquiert la concentration ; car la nature du mental est précisément d’errer. Tout comme la trompe d’un éléphant cesse de s’agiter lorsque’il tient une chaîne, ne cherchant plus alors à saisir autre chose, de même le mental, quand il est occupé à méditer sur des noms et des formes, ne s’intéresse à rien d’autre. Quand le mental se déploie sous forme d’innombrables pensées, chacune d’elles finit par s’affaiblir. Quand, au contraire, les pensées s’évanouissent, le mental se fixe sur un seul but et devient fort. Pour un tel mental la recherche du Soi devient facile. De toutes les règles de conduite, celle d’un régime restrient à la nourriture sattvic [pure], en quantité modérée, est la meilleure. En observant cette règle, la qualité sattvic du mental se développe et cela favorise la pratique de la recherche du Soi. 13. Les impressions résiduelles [les pensées] relatives aux objets apparaissent, interminablement, telles les vagues de l’océan. Quand seront-elles toutes détrites ? Par la méditation de plus en plus intense, les pensées seront finalement détruites. 14. Est-il possible pour ces impressions, formées depuis des temps immémoriaux, de se résorber, afin que l’on demeure le pur Soi ? Il est indispensable de toujours persévérer dans la méditation sur le Soi, sans laisser place au doute : “Est-ce possible, ou non ?”. Aussi pêcheur qu’on puisse être, il ne sert à rien de se tourmenter et de pleurer : “Oh, je suis un pêcheur, comment puis-je être sauver ?”. Si l’on renonce à la pensée “Je suis un pêcheur” et si l’on reste profondément centré dans la méditation sur le Soi, le succès est assuré. Il n’y pas deux mentaux, un qui serait bon et un qui serait mauvais ; il n’y a qu’un seul mental. Ce ne sont que les impressions résiduelles qui sont de deux sortes : favorable et défavorable. Quand le mental est sous l’influence des impressions favorables, on le considère comme bon, sous des impressions défavorables, il est dit mauvais. On ne devrait pas se tourner vers les choses du monde et se mêler des affaires des autres. Aussi mauvais que certains êtres puissent paraître, il ne faudrait pas les haîr pour autant. Le désir doit être évité au même titre que la haine. Tout ce que l’on donne à autrui, on se le donne à soi-même. Sachant que telle est la vérité, comment peut-on encore refuser quoi ce soit à son prochain ? Si l’ego se manifeste, tout se manifeste ; si l’ego s’apaise, tout s’apaise. À mesure que nous nous conduisons avec humilité, le bien s’établit. Une fois le mental apaisé, peu importe le lieu où l’on vit. 15. Combien de temps doit-on pratiquer l’investigation ? 16. Quelle est la nature du Soi ? 17. Tout n’est-il pas l’œuvre de Dieu ? 18. Qui parmi les adorateurs est le plus grand ? Tout fardeau que nous remettons à Dieu, Il le portera. Puisque le pouvoir suprême de Dieu anime tout, pourquoi ne pas nous y soumettre, plutôt que de nous tracasser pour ce qui doit être accompli et comment il le sera. Sachant que le train transporte toute lourde charge, pouquoi devrions nous continuer à porter nos bagages sur les genoux, pour notre plus grand inconfort, au lieu de les poser à terre dans le train et d’être à l’aise ? 19. Qu’est-ce que le non-attachement ? 20. Est-il possible pour Dieu et le Guru de provoquer la libération de l’âme ? En vérité, Dieu et le Guru ne sont pas distincts. De même que la proie tombée entre les mâchoires du tigre ne pourra s’échapper, ceux qui sont tombés sous le regard de grâce du Guru seront sauvés par lui et ne se perdront plus ; cependent, chacun doit par son propre effort poursuivre la voie que Dieu ou le Guru lui a indiqué pour obtenir la libération. Se connaître soi-même n’est possible que par son propre œil de connaissance et non avec celui d’autrui. Un homme du nom de Rama a-t-il besoin d’un miroir pour savoir qu’il est Rama ? 21. Est-il nécessaire pour celui qui aspire à la libération d’explorer la nature des différents tattva [principes fondamentaux de la manifestation]? 22. N’y a-t-il pas de différence entre l’état de veille et l’état de rêve ? 23. Les études livresques sont-elles de quelque utilité pour ceux qui aspirent à la libération ? 24. Qu’est-ce que le bonheur ? Le bonheur est la nature même du Soi ; le Soi et le bonheur ne sont pas distincts. Le bonheur ne se trouve dans aucun objet du monde. Du fait de notre ignorance nous croyons que les objets nous procurent le bonheur. Quand le mental s’extériorise, il éprouve de la souffrance. En vérité, ses désirs une fois satisfaits, il retourne à sa Source et jouit du bonheur qui n’est autre que le Soi. De la même manière, dans les états de sommeil, de samadhi et d’évanouissement, et quand l’objet désiré est obtenu ou l’objet indésirable éliminé, le mental se tourne vers l’intérieur et jouit du pur bonheur du Soi. Ainsi le mental erre sans cesse, tantôt il abandonne le Soi, tantôt il y retourne. Il est agréable d’être à l’ombre d’un arbre ; dehors, la chaleur du soleil est brûlante. Quand on s’est promené sous le soleil, on apprécie la fraîcheur de l’ombre. Celui qui n’arrête pas de passer de l’ombre au soleil et du soleil à l’ombre est un insensé. L’homme avisé reste toujours à l’ombre. De même, le mental de celui qui connait la vérité ne quitte jamais le Brahman [la réalité impersonnelle absolue]. Le mental de l’ignorant, au contraire, se mêle aux choses du monde et, se sentant misérable, il retourne vers le Brahman un court instant afin de goûter le bonheur. En fait, ce qui est appelé monde n’est autre que pensées. Quand le monde disparaît, c’est-à-dire quand il n’y a pas de pensées, le mental fait l’expérience du bonheur ; inversement, quand le monde apparaît il éprouve douleur et souffrance. 25. Qu’est-ce que la vision de la sagesse [jnana-drishti] ? 26. Quelle et la relation entre l’état sans désir et sagesse ? 27. Quelle et la différence entre investigation et méditation ? 28. Qu’est-ce que la libération ? |
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Dans la même ligné mon ami.👁️
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Bonjour à tous,
Si vous voulez entrevoir ce qu’est l’éveille “de façon poétique”, regardez ce film qui ne parle que de ce que nous étions, ce qu’on est, nous serons, et de l’infinité de tout ce que l’on est !
Titre du film : “Mr nobody”
Bonne journée à tous