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LA RÉVOLTE DES TONDUS ET DES DÉPLUMÉS CONTRE LES CHARGES DE L’URSSAF QUI PLOMBENT LEUR ENTREPRISES…
Que demandent concrètement les entrepreneurs ? Moins de charges et moins de règles. «Et vite!», alertent les Déplumés, qui s’inquiètent que le calendrier de la baisse des charges soit reporté à… 2017 – année de la prochaine élection présidentielle -, et qui a du mal à avaler la petite blague de Michel Sapin sur un Code du travail «écrit plus petit» pour qu’il soit «moins gros». Des Pigeons aux Tondus, en passant par les Poussins, les Moutons ou les Déplumés, il existe des différences à la fois dans les revendications des patrons et dans leur mode d’expression. Mais tous ont un objectif commun: permettre aux entreprises d’embaucher, et «stopper la situation de perdants-perdants dans laquelle les salariés coûtent toujours plus cher aux entreprises alors qu’ils gagnent moins».
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DÉSAFFILIEZ VOUS DE LA SÉCU… VOUS ÉCOPEREZ D’UN AN DE PRISON ET/OU DE 15 000 EUROS D’AMENDE !!!
L’Assemblée nationale a voté mardi 28 octobre en première lecture le projet de loi de financement de la sécurité sociale dont la mesure emblématique est incontestablement la modulation des allocations familiales.
Mais en fin de discussion parlementaire, vendredi dernier, les députés ont adopté un amendement passé inaperçu. Celui-ci renforce les sanctions à l’égard des assurés sociaux voulant quitter la sécurité sociale, jugée trop cher et trop étatiste. A l’avenir, ils pourront être condamnés à un an de prison et/ou 15.000 euros d’amende, soit une peine d’emprisonnement doublée par rapport à aujourd’hui.
Selon Gérard Bapt, le rapporteur PS du projet de loi, il s’agit de “chefs d’entreprise, des irréductibles Gaulois, qui refusent le régime de la Sécurité sociale et prétendent s’affilier à une assurance privée en arguant du droit européen, ce qui donne lieu à des procédures interminables.”
Lobbys libéraux
Mais l’amendement au projet de loi instaure aussi des sanctions à l’égard de ceux incitant les assurés à se désaffilier : ils risqueront jusqu’à 30.000 euros d’amende et deux ans de prison.
Le gouvernement a cette fois en ligne de mire les associations et lobbys libéraux comme Liberté sociale ou le Mouvement de libération de la protection sociale qui, depuis plusieurs semaines, ont relancé leur offensive contre la sécurité sociale à la française.
Ils affirment que le droit européen permet à un citoyen de l’Union de choisir son régime de protection sociale, en souscrivant par exemple une assurance privée, y compris étrangère, plutôt que d’être affilié à la sécurité sociale de son pays d’origine.
Mais le gouvernement n’a pas la même analyse du droit européen. Il rappelle que la Cour de justice de Luxembourg a précisé en 2006 que “le droit communautaire ne porte pas atteinte à la compétence des Etats-membres pour aménager leur système de sécurité sociale”. En clair, un Etat a tout à fait le droit d’obliger ses administrés à s’affilier et cotiser.
Peu de candidats au départ dans les faits
En fait, la contestation de la sécurité sociale obligatoire reste très limitée. Selon les estimations gouvernementales, elle ne concernerait que quelques centaines d’assurés, essentiellement des professions libérales et des commerçants qui doivent s’affilier au RSI, le régime social des indépendants ( 2,8 millions de cotisants) qui gère leur protection sociale.
Il faut dire que depuis a mise en place en 2009, le RSI accumule les bugs et les problèmes de gestion. De quoi inciter certains aller voir ailleurs au delà de toute intention idéologique.
SOURCE : http://bfmbusiness.bfmtv.com/emploi/quitter-la-secu-ce-sera-un-an–842728.html
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LA LISTE ROUGE DES DÉPUTÉS “WANTED” AYANT VOTÉ CONTRE VOTRE LIBERTÉ DE CHOIX !!!
Voici la liste des députés qui ont voté une loi pour envoyer en prison les commerçants, les artisans, les professions libérales, les entrepreneurs de leur circonscription qui veulent appliquer les lois européennes sur la libre concurrence entre les mutuelles.
A noter que Cahuzac n’a eu aucune peine, aucune condamnation, aucune amende, aucune inscription, rien… pourtant il aurait dû payer des sommes impressionnantes au RSI et à l’URSSAF.