Ça fait bientôt trois mois que je vis dans la tribu à Cabaços avec Laurent. J’ai très envie de parler ce qui est vécu ici. Mais avant ça, je dois revenir en arrière, pour causer un peu d’une partie de mon parcours.

Pour planter le décor, à l’époque je vivais la moitié du temps au Sénégal, l’expérience était déjà intense, le contraste entre la vie en France et la vie en Afrique, ça bouleverse et ça ouvre la perspective. Entre la Médina de Dakar, les quartiers populaires de Saint Louis, M’bour et N’gaparou aussi, sur la Petite Côte chez les pêcheurs Lébou.

Le vacarme permanent, les appels à la prière du muezzin, l’ambiance à couper au couteau, les odeurs suffocantes de Dakar, arrondissement de Biscuiterie, Niar Tally (ça veut dire Deuxième Rue en wolof).  J’étais le seul blanc quasiment partout où j’allais, je parlais wolof et ça les étonnait beaucoup. Je vivais là, le mental en PLS, abasourdi.

Le Silence à alors commencer à chatouiller l’esprit

Fasciné par la sagesse africaine je rendais visite à Papa N’dour au moins une fois par semaine juste à côté de M’bour, c’était un grand marabout mouride, son maître était Serigne Touba Amadou Bamba.

Il partageait la sagesse, me donnait des garab, (ça veut dire à la fois arbre, remède, amulette, et gri gri aussi).

J’ai découvert Koch Barma, Mamadou Hampate M’Ba, et des liens avec Théodore Monnod, Teillard de Chardin.

Toute cette expérience africaine à mené tout droit vers des états de transes extrêmement intenses, déclenché par la miséricorde que j’éprouvais dans ce bain chaleureux au milieu des sénégalais. En fait je peux dire maintenant que c’était plutôt des sorties de transe ou plutôt des sorties du conditionnement.

Avec pour chaque sortie, une phase d’extase très intense, suivie immédiatement d’une autre phase extrêmement  terrifiante.  A chaque fois, elles arrivaient de nulle part. Y’en a eu quatre à l’époque en l’espace de 4 semaines, et elles s’ amenuisaient en intensité jusqu’à me retrouver dans un état de grande sérénité  pendant six mois environ. Juste le temps pour l’égo de rassembler des forces et revenir à la  charge.

Et il est revenu plein pot… C’était vraiment pas équilibré, il restait encore beaucoup de boulot, mais une graine a été semé dans l’esprit à ce moment-là. J’entrais alors dans “la nuit noire de l’âme” On est en 2001.

Ensuite j’ai découvert Krishnamurti, puis Mooji et l’advaita vedanta trois ans plus tard, et commencé à observer l’observateur et à poser les vraies questions. Je suis rester en satsang six heures par jour pendant des années. Très focus sur l’enseignement de Mooji, Papaji, Ramana Maharshi, Nissagardata Maharaj, Ananda Maï et tant d’autres… En 2021, je n’avais pourtant toujours pas physiquement rencontré Mooji.

Je regardais Stop Mensonge de temps en temps, et je me disais: le mec est rompu au vrai journalisme, humble et courageux, mais quand il a commencé à causer non dualité avec sa fermeté, là il a commencer à recevoir une attention plus soutenue.

Quand Laurent s’est rapproché de Monte Sahaja (là où vit Mooji) y’a un an, j’étais aligné pour rencontré les deux d’un seul coup. Quand je suis arrivé en Alentejo, je vivais en communauté avec Laurent, et en même temps, j’ai pu entré en contact direct avec Mooji, en satsang 2h/ jour pendant 9 jours à Monte Sahaja.

Du vrai tourisme quoi 🙂

Ça fait un bout de temps que j’observe Laurent. Son parcours étonnant, dans cette humilité frappante  qui donne l’accès au courage et à la vrai force; tous ce qu’il partage en transparence à propos de ses péripéties sur ses sites, sur son expérience direct, depuis longtemps.

A un moment, j’ai voulu retrouver et vivre avec des frères et sœurs plus avancés, mais intimement, pouvoir passer du temps en tête à tête avec Laurent résonnait au cœur.

Et je dois dire que je ne suis pas déçu du voyage… Je m’en prends plein la gueule. Depuis deux mois et demi, 3 heures par jour seul avec lui, en silence. On parle de tout, dans cette ouverture, chaque interaction devient une opportunité pointer vers la source, et partager, c’est trop bon. On va manger  des tostamistas ensemble dans les villages à côté, ou juste boire des cafés et causer en silence, t’imagine ça ? Et en prime, le soir j’me tape les pommes de terres rôties façon Laurent, et son houmous aussi, exquis ! On a aussi la chance  d’avoir de bons cuisiniers dans la tribu 🙂

Quand Laurent à commencé à publier sur le sujet de la relation particulière il y quelques mois, ça a cliqué à l’intérieur et ça a commencé à tirer le fils, jusqu’au point où l’esprit a compris le phénomène de projection du sentiment de culpabilité lié au rêve secret de l’esprit.

J’ai compris que c’était ça, la contraction ou tiraillement énergétique qui donne la sensation d’être limité dans le corps physique.

Et aussi l’intégration de l’expérience du vrai pardon qui: “juste regarde, attend, ne juge pas. Il ne dit rien…”

Et: ” Le miracle regarde la dévastation, et rappelle à l’esprit que ce qu’il voit est faux.”

L’extension d’amour déclenchée par cette contemplation, naturellement, remplace la projection du sentiment de culpabilité par le flot constant de la lumière du silence immobile, de la paix amour infini de l’Être au-delà du temps. Et là, je peux dire que je suis très, très content.

Implosion Quantique ?!?

Oui , c’est juste ma façon de décrire l’effet ressenti de ce que Laurent appelle aussi le “Pardon Quantique”

De là ça continue, le fils se tire et sa découds le déguisement, ça lâche les fils cachés du Pantin: l’identification de l’esprit au corps physique… La prise conscience que Je, ne suis pas, matériel. Dans l’expérience directe, c’est un gros travaille qui est entrain de se faire, c’est intense. C’est comme si je devenais la chose merveilleuse qui est entrain de me manger. Entrain de mangé la non chose que je croyais être… Chais pas comment dire…

Ça envoi du pâté !

L’expérience est un nectar 🙂

A ce stade, les aspects des plus satviques de l’égo spirituel envoient des cartes de plus en plus subtiles pour essayer de rester à l’envers. Et là, l’aide de Laurent et ses recadrages arrivent à point.

Donc c’est une énorme opportunité de vivre ici dans l’expérience directe. Les rencontres spontanés avec Laurent qui guide gentiment vers les expériences de Samâdhi, et aussi dans la vie quotidienne.

Son parcours à lui seul enseigne par l’exemple, je résonne avec depuis 2017.  Tous les partages de ses expériences, les épreuves qu’il a traversé ont été transformées en opportunité de griller la peur et le jugement avec la lumière du silence. Par le vrai pardon.

Les cérémonies shamaniques:

Guidées de main de maître par le réconfort, le silence, l’immobilité et les chants. Disparition de l’idée du corps physique. C’est un saut dans l’inconnu, c’est très rassurant de faire ça avec quelqu’un d’expérimenté au Samâdhi, qui a l’expérience d’avoir organiser des centaines de cérémonies shamaniques aux quatre coins du monde. C’est rassurant pour quelqu’un qui fait ça pour la première fois.

En ce qui concerne l’enseignement propre aux cérémonies, je laisse à Laurent le soin de te parler du  travail de rappel de la mémoire christique.  Me trouvant actuellement  en plein dans l’expérience, je suis encore sans voix pour l’instant, je trouve ce phénomène d’accélération quantique hyper juteux.

Pour finir, là maintenant pour moi à Cabaços avec Laurent, c’est œuf, jambon fromage !

Tous les jours.

J’ai une de ces patates mon ami !

Tout ici est plein focus sur l’enseignement:

Douceur bonté gentillesse et la fermeté d’un recadrage précis. Les images, les formulations de pardon, les métaphores, conseils de lectures très ciblés, les demandes d’aide au Saint Esprit, le Cours en Miracles. L’enseignement ici est entièrement dévolu à l’introspection du soi et l’expérience directe. Vibration, indicateurs, guidance vers le silence, percevoir la cause, sans regarder l’effet, Infuser dans la présence, résoudre le rêve à l’intérieur du rêve, joie sans cause, se délecter en Samâdhi

T.


La playlist deezer :
S’abonner
Notification pour
guest

Optionally add an image (JPEG only)

0 Commentaires
Commentaires en ligne
Afficher tous les commentaires