L’Équateur affirme qu’Assange n’a pas le droit de “pirater des comptes privés ou des téléphones” ni d’intervenir dans la politique étrangère.
Le président équatorien Lenin Moreno a affirmé mardi que le fondateur de WikiLeaks, Julian Assange, a “violé à plusieurs reprises” les conditions de son asile à l’ambassade du pays à Londres et qu’il “prendra une décision à court terme”.
Le chef de l’Etat équatorien, interrogé par l’Association des radiodiffuseurs locaux, a déclaré que M. Assange n’a pas le droit de “pirater des comptes privés ou des téléphones” et ne peut intervenir dans la politique des autres pays, en particulier ceux qui ont des relations amicales avec l’Equateur.
Une allégation qui vient comme des photos privées de Moreno et de sa famille de l’époque où ils vivaient en Europe ont circulé sur les médias sociaux, montrant un style de vie somptueux lié à l’affaire de corruption Ina Papers. Le gouvernement équatorien, son président, son vice-président, son ministre des Affaires étrangères et les médias d’Etat ont rapidement accusé Assange d’être le coupable de la fuite d’informations.
Cependant, le site Web de Wikileaks ou les comptes rendus des médias sociaux n’ont jamais publié de communiqués de presse ou d’images de la vie privée du président Lenin Moreno. Le 25 mars 2019, la page a publié un seul tweet qui rapportait qu’une “enquête de corruption avait été ouverte contre le président équatorien Moreno après que le contenu de son iPhone (Whatsapp, Telegram) et de Gmail eut été prétendument divulgué. Le New York Times a rapporté que Moreno a essayé de vendre Assange aux États-Unis pour alléger sa dette.”
Corruption investigation opened against Ecuador’s president Moreno, after purported leaked contents of his iPhone (Whatsapp, Telegram) & Gmail were published. New York Times reported that Moreno tried to sell Assange to US for debt relief. https://t.co/0KFcBrnUfr
— WikiLeaks (@wikileaks) 25 mars 2019
L’ancien consul de l’Équateur au Royaume-Uni (2010 – 2018), Fidel Narvaez, l’a dénoncé dans une lettre publique adressée au directeur de la rédaction du média public El Telegrafo, Fernando Larenas, dont le journal a publié un article le 28 mars, accusant Assange.
“El Telegrafo peut-il prouver un tel mensonge ? Wikileaks dispose d’un portail unique, avec plus de 10 millions de documents publiés dans des dizaines de pays. Où sont les communications présentées par le journal “, a déclaré l’ancien chef diplomatique, ajoutant qu'” il est absurde de lier Assange à des publications de pages sans aucun rapport avec Wikileaks, ou au contenu du New York Times. Comme il serait ridicule pour le procureur général d’enquêter sur une “fuite” qui n’existe pas, mais seulement comme de fausses nouvelles publiées par ce journal.”
Julian Assange to be arrested? Ecuadorian state media, FM & VP suggest that Assange should be arrested for exposing alleged offshore corruption in the president’s family [@INAPapers] and an attempt to sell Assange to the US government. Only one problem: https://t.co/8wKDShKEFR
— WikiLeaks (@wikileaks) 28 mars 2019
Pourtant, ce n’est pas la première fois que El Telegrafo – sous le gouvernement de Moreno – revendique de fausses informations concernant Assange. Dans un éditorial du 28 octobre 2018 intitulé “Assange’s Cat is another guest in Ecuador’s embassy”, le journal affirme que l’asbl politique reçoit “trop de visites” et que le gouvernement équatorien a payé pour la nourriture de son chat.
Pour l’ancien Consul Narvaez, le dernier “mensonge” est une tentative de détourner l’attention du scandale des journaux de l’INA “en victimisant le président Moreno et en trouvant un “bouc émissaire””, arguant que “en bref, le gouvernement cherche un faux prétexte pour mettre fin à l’asile et la protection de Julian Assange”.
Le fondateur de Wikileaks a accepté l’asile politique en 2012 pour éviter l’extradition vers la Suède pour faire face à des allégations de crimes sexuels, qui ont été abandonnées. Cependant, au cours des deux dernières années, depuis que Moreno a pris ses fonctions, un nouvel ensemble de mesures draconiennes a réduit ses droits fondamentaux, en ce qui concerne la liberté d’expression, les visites et la circulation au sein de la mission diplomatique.
Assange, qui a obtenu la citoyenneté équatorienne en décembre 2017, ne peut être extradé légalement car l’article 25 de la Constitution équatorienne de 2008 interdit l’extradition des nationaux. Pourtant, il a dénoncé les tentatives, influencées par les pressions américaines, de le dépouiller de ce droit.
Un rapporteur spécial des Nations unies sur la protection de la vie privée doit se rendre à Assange mercredi pour enquêter sur l’espionnage de l’activiste par l’Équateur. L’Equateur a déposé une plainte auprès du rapporteur lundi dénonçant WikiLeaks et d’autres personnes pour avoir rendu compte du scandale offshore de l’INA Papers qui a submergé son président.
Source : https://www.telesurenglish.net/news/Ecuador-Assange-Violated-Asylum-Terms-Final-Decision-Looming-20190402-0025.html
Vendu a la cabale ? …pour qui il travaille …tres comique ce site de desîinformation. « The Puppetworld Post has uncovered many links between Wikileaks and the international Rothschild network: –a sister-in-law and second cousin of the Rothschilds posted bail for Julian Assange (Puppetworld Post exclusive) –The Economist (a Rothschild magazine)… Lire la suite »
ce president “de l equateur avec sa mine a la “sardou “n a pas le type equatorien ,on remarquera le nombre de presidents rois ,reine mere ,perou ,france et moult autres qui n ont pas l origine du cru ,,,Sommes nous gouvernes par des imposteurs ??des colons ??des illus ,,,