A PROPOS DES TROIS RELIGIONS

A PROPOS DES TROIS RELIGIONS

Nous sommes arrivés à un point crucial de notre développement. Ici, sur stopmensonges et ailleurs, nous pronons la Paix et l’Amour. C’est un peu contradictoire sachant quel genre de guerre des religions est en train de se produire sous nos yeux. Reconcilier les grandes religions de notre région est pour moi une condition obligatoire pour la réconciliation et la Paix.

Je me pencherai sur les trois grandes religions : judaisme, christiannisme et islam. C’est elles qui régissent les processus culturels et politiques de la sphère occidentale. N’oublions pas que nous, les occidentaux, sommes ceux qui avons provoqué une bonne partie des guerres aujourd’hui. Le XXIè siècle a remis sur le tapis les religions qui servent de paravent à d’autres intérêts sur lesquels je ne me détaillerai pas. Tout de même, en ce qui nous concerne, nous – hommes et femmes ordinnaires, la réconciliation se fera par les religions. Elles déterminent les jours spéciaux de l’année, le code de conduite au quotidien, les hypothèses sur ce qui relève de l’invisible et de l’impalpable. Nous réconcilier les uns les autres peut s’avérer bien plus facile que ce que l’on croit.

Tout premièrement, chacune des religions en question dispose de ses subtilités qui facilitent la vie au quotidien au sein d’une communauté. Les musulmans n’utilisent pas la main gauche en société par exemple, ils ont l’obligation du Zakat et Zagad : charité et non-violence. Les chrétiens orthodoxes ont à côté de la charité l’obligation de la bonté et la compassion etc… Je ne veux pas faire une analyse comparative entre les trois, mais insister juste sur le fait que dans chacune d’entre-elles, il n’est pas question de laisser tomber un membre de la communauté en péril. Pour transcander les barrières communautaires, tout un chacun peut commencer à considérer chaque humain en tant que membre de la communauté humaine élargie. Il s’agirai dans ce cas de laisser tomber certaines idées préconçues de « mécréants » ou « d’impurs » chez les musulmans , de « goyes » chez les juifs et de l’idée de porteurs du savoir, de la science, de la civilisation en l’imposant par la violence aux autres en ce qui nous concerne nous chrétiens. Nous sommes amenés à vivre sur le même palier et pour que cela se passe bien chacune des communautés devrait observer et respecter les lois des autres. Chez les musulmans, une femme voilée est une femme qui fuit le regard d’autrui et il est plus convenable de détourner complétement le regard d’elle. Chez les juifs, et ce depuis le Talmud,ils ont une obligation de dissimuler au maximum leurs impôts au sein des états des goyims – chose qui nuit à toute la communauté et qui va à l’encontre des valeurs de partage de l’islam et du christiannisme.

Ce ne sont là que des exemples d’un travail de réflexion que chacun peut entamer avec cette idée en tête de « comment vivre ensemble dans la paix ». Par contre j’ai deux propositions concrètes qui peuvent secouer certains. Je m’adresse ici à un public bien plus large que celui des chercheurs de vérité. Je prends pour l’exemple l’œuvre de Saint Cyrile « Philosophe » qui est un des auteurs de l’alphabet à tort nommé « cyrilique » . A cette époque il s’appellait « bulgarique ». Les bulgares avaient un problème sérieux à cette époque, car fraîchement convertis au christiannisme, ils ne disposaient pas de services lithurgiques en langue bulgare. Les services se faisaient en grec et la bible n’était pas traduite. Les grands centres religieux d’époque ne voulait en aucun cas donner la possibilité à une nouvelle langue de précher les écrits saints. Alors Saint Cyrile est allé droit au débat avec les chefs religieux en leur posant cette question bien simple : « Le soleil ne brille-t-il pas de la même manière pour tous ? Et si il y a deux lois qui a plus raison – seulement celui qui respecte les deux. » Depuis les bulgares ont acquis les droit d’écrire et de mener des services religieux dans leur langue. C’est un peu le sens de ce que j’ai essayé de présenter plus haut – est juste celui qui respecte les deux lois. Par contre, j’ai une autre proposition bien plus précise pour notre cas – passer la semaine de travail à 4 jours et se reposer le vendredi en hômmage aux musulmans, samedi pour les juifs et le dimanche pour les chrétiens. Dans certains corps de métiers ou le service doit être assuré en continu (hôpitaux, police etc…) les membres des différentes communautés pourraient se relayer afin que chacun dispose de son jour de repos. Outre les questions organisationnelles en relation avec une semaines à quatre jours de travail, il s’agira d’un grand pas en avant, une main tendue à tout un chacun qui peut avoir un effet de détente dans cette ambiance tendue.

Le deuxième aspect d’un vivre-ensemble plus harmonieux est plutôt théologique. Ils’agit du nom de Dieu. Si nous nous inscrivons dans une logique de continuité entre les trois livres, le nom de Dieu apparaît sous trois aspects différents bien distincts. Dans le premier, il ne peut être prononcé. La somme numérique des signes le composant ne peut même pas constituer la somme d’aucun autre mot de la langue. Dans le deuxième livre, on en fait référence sans le nommer – c’est bien la fonction du mot « Dieu » un peu comme « Monsieur » sans vraiment dire lequel. Dans le troisième livre, il est bel et bien nommé, il a un nom et il s’appelle « Allah ». Je suis de tradition chrétienne orthodoxe et je situe ma foi ailleurs que dans des livres ayant servi à l’asservessement mental et idéologique des humains, les ayant posés au centre d’un système ou ils sont à l’image de Dieu en négligeant le reste des êtres, mais en lisant et en analysant logiquement les écrits, je doit l’admettre – son nom est Allah. Sans cette reconnaissance de notre part, nous n’aurons pas de paix avec les musulmans. Il faut revenir aussi sur un moment complexe chez les chrétiens – la déification de Yéshoua le Christ. Je crois que ce n’est pas son héritage, ni son idée et il s’agit plutôt d’une usurpation de son image après-coup. La vénération d’un être humain après sa mort est de nature dictatoriale (Lénine, de Gaule, Lincoln etc…)  ou satanique, ou nommez le comme vous le voulez. S’en inspirer, pourquoi pas, s’y prosterner, à mon sens cela relève de l’asservissement idéologique. Un autre aspect qui penche mon idée du nom de Dieu « Allah » est le progrès dans le domaine de la mémoire de l’eau et de l’inscription d’Allah en langue arabe. Prenez le temps, méditez-y, observez la perfection tryptique de cette inscription et imaginez ce que cela pourra donner en l’appliquant à l’eau.

Les opinions émises ici n’engagent que moi-même,  elles sont le « fruit » d’un travail de réflexion personnel s’inspirant des catégories psychiques et l’ouverture d’esprit que la maîtrise du cyrillique et la vie entre les deux mondes permettent, elles n’ont pas pour but d’imposer des idées préconçues, mais de questionner et provoquer un véritable travail de réflexion personnel chez tout un chacun. Merci pour votre lecture.

ShteImaMir

Il y aura une paix

PS :  si, si malgré tout, la paix aura lieu

La playlist de méditation que vous pouvez entendre aussi en cérémonie :

« Ik Ardas Wahe Guru - White Sun » White Sun II White Sun

Lecteur audio

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1. « Ik Ardas Wahe Guru - White Sun » — White Sun

7:20

2. Dance of Ganesh - Ajeet Kaur

6:55

3. « Avalokitesvara Mantra » — Tinna Tinh

1:00:28

4. « Omkara Gotama Let Our Name Be Amen » — Omkara Gotama

5:34

5. « Krishnabai & Jai Sahaja - He Mata Kali » — Krishnabai & Jai Sahaja

11:00

6. « Om Ganesha » — Mose & Sam Garrett

9:07

7. « Asatoma » — Kevin James

8:30

8. « Ajeet Kaur - Sat Narayan Wahe Guru » — Ajeet Kaur

11:37

9. « Empire Of Angels - Thomas Bergersen » — Thomas_Bergersen

5:14

10. « Jai Ganesha - David Newman » — David Newman

10:51