Le biomimétisme en application
A l’exception de l’homme, le monde du vivant ne produit pas véritablement de déchets. Pourquoi ? Car la nature contient déjà toutes les solutions pour produire des biotopes équilibrés. Le biomimétisme consiste in fine à s’inspirer du vivant pour tirer parti des solutions déjà produites par la nature. Le principe de la Silk Leaf est incroyablement simple et se base sur l’application scientifique de ce biomimétisme. Le matériau mis au point par Julian capture le CO2 pour le transformer en oxygène grâce au mécanisme naturel de la photosynthèse.
Comme une feuille normale, pour fonctionner, il faut à ce matériau de la lumière. En effet, la feuille est composée de chloroplastes, des organites présents dans le cytoplasme des cellules des plantes. Capturés dans un agglomérat à base de soie, ils sont sensibles aux ondes du spectre lumineux, bref, à la lumière.
Pourquoi ne pas pas utiliser une plante ?
Il est vrai qu’une plante peut réaliser ce travail sans investissement. Mais peut-on recouvrir de plantes la surface des bâtiments et des objets destinés à se désagréger rapidement ? Selon son concepteur, la Silf Leaf est un matériau non-synthétique et biologique fonctionnant comme un organisme vivant. Contrairement à une plante, il est potentiellement possible de « contrôler » ce matériau, un peu comme un plastique, pour lui donner une foule de formes et l’utiliser dans une série d’applications de la vie quotidienne.
A ce jour, la création de l’étudiant reste de l’ordre du concept. Bien qu’il soit concrètement possible de produire ce matériau « respirant » il reste à tester et chiffrer l’efficacité, le cout et la durabilité de ces fausses feuilles. S’il s’avère utile et efficace pour l’environnement de posséder des matériaux biodégradables qui produisent de l’oxygène et capturent le CO2, ce serait alors une porte ouverte à l’imaginaire.
Julian Melchiorri imagine déjà son matériau utilisé dans l’espace pour produire de l’oxygène sans encombrement, ou bien des écoles, bureaux ou hôpitaux à l’architecture respirante et écologique. La limite sera probablement imputée à la faisabilité technique bien plus qu’à l’imaginaire. A n’en pas douter « Demain » sera un amalgame de grands défis mais aussi de belles découvertes.
Source : independent / iflscience / Vimeo
« Il est vrai qu’une plante peut réaliser ce travail sans investissement. » « Contrairement à une plante, il est potentiellement possible de « contrôler » ce matériau » Traduction: -la nature le fait déjà gratuitement, mais pour faire du fric il faut faire croire qu’on a tout inventé… -la nature ne se laisse pas contrôler,… Lire la suite »
Bonjour, Ce projet si il voit le jour, sera une supercherie comme tout les autres pour “combattre” le CO2. Tel les immenses manches plastoc jeter a la mer pour remonter à la surface le carbone et ainsi créer un milieu idéal pour le phytoplancton grâce a la puissance des vagues.… Lire la suite »
Ça c’est de l’invention mon gars!…
Aller encore un ptit effort et on inventera bientôt l’eau en poudre.
Sur laquelle il faudra verser de l’eau pour la préparer.
Yippikaye.
Meuuuuh non, c’est du lait de vache qu’il faudra verser sur l’eau en poudre pour avoir de l’eau liquide …car il sont pret à tout pour nous fourguer leur merde de lait de vaches 🙂
Tu veux de l’eau? t’aura de l’eau au lait… 🙂