Le 13 octobre 1917, malgré la pluie, la foule était au nombre de 50.000 à 60.000 personnes! Certains étaient venu de très loin pour assister à l’Apparition promise. Parmi cette masse, des incroyants étaient eux aussi là, prêt à intervenir dans le cas où il ne se passerait pas le miracle annoncé par Notre-Dame, le mois précédent.
Pour la première fois, la mère de Lucie pensa au drame qui pourrait survenir si le miracle du Ciel ne se produirait pas!, tandis que les parents de François et de Jacinthe, eux, avaient une grande confiance sur les promesses de la Sainte Vierge; quant aux enfants, ils ne se troublaient pas du tout devant une si imposante foule.
Pour réciter le chapelet la foule ferma les parapluies, bien qu’il pleuvait assez à cet instant, et, dans la boue, les fidèles s’agenouillèrent.
Il était déjà 13h30 et certains incroyants commençaient à exciter les gens à cause que le miracle était annoncé pour midi. Pourtant, la Sainte Vierge était à l’heure!
En effet, le gouvernement de l’époque, en pleine première guerre mondiale, avait imposé au pays une heure légale qui avançait de 90 minutes sur l’heure solaire; mais le Ciel n’a que faire de l’heure des hommes!… à l’heure du soleil il était bien midi et, regardant du côté du Levant, la petite Lucie vit la lumière qui précède chaque apparition et, en effet, Notre-Dame apparut du dessus du chêne-vert.
Pendant qu’elle s’entretenait avec la petite voyante, la foule vit par trois fois se former autour du chêne une nuée, qui, ensuite, s’éleva dans l’air pour finalement disparaître. Notre-Dame s’élevait et le reflet de la lumière qui se dégageait d’elle se projeta sur le soleil. kilomètres de Fatima.
C’est à ce moment qu’une bonne partie de la foule put contempler la danse du soleil: la pluie cessa soudainement et les nuages se dispersèrent brusquement, laissant apparaître un ciel clair.
La foule put alors regarder directement le soleil sans risque de se brûler les yeux ni sans être aucunement incommodé.
Il y avait un grand silence. L’astre se mit à trembler avec des mouvements brusques, puis il tourna sur lui-même à une vitesse vertigineuse, en lançant des gerbes de lumière de toutes les couleurs de l’arc-en-ciel.
Il semblait s’approcher de la terre, au point que la foule s’en inquiéta.
En effet, le soleil, conservant son mouvement rapide de rotation, paraissait brusquement se détacher du ciel et avancer en zigzaguant sur la foule.
Ce fut un instant si terrible que plusieurs personnes s’évanouirent, mais finalement il s’arrêta au grand soulagement de tous.
A la stupéfaction générale, la foule put constater que leurs vêtements, trempés par la pluie quelques minutes auparavant, étaient complètement secs!
Le mensonge grotesque autour de ce qui s’est passé le 13 octobre 1917 à Fatima.
La foule observe le phénomène appelé abusivement la « danse du Soleil » survenu le 13 octobre 1917 à la Cova da Ria au Portugal
La danse du soleil qui y fut décrite par une foule de plus de 50.000 personnes, donc un nombre énorme de témoins n’était pas du tout un miracle ou une apparition divine, mais bel et bien l’apparition d’un engin lumineux, un engin spatial.
De nombreuses personnes s’étaient assemblées à un endroit où trois petits bergers auraient vu la Vierge Marie apparaître auparavant. Et effectivement quelque chose d’insolite se produisit dans le ciel ce jour-là.
En analysant bien ces descriptions, on ne peut que convenir, qu’il s’agit ici d’un engin sous forme de disque, de soucoupe, de sphère, d’une forme discoïde, voir un peu ovoïde, évoluant d’une façon variable au-dessus de la foule, montrant toutes les caractéristiques de ce qu’on appelle de nos jours un OVNI, une soucoupe volante!
Les changements de couleurs brusques donnant l’aspect d’une boule de feu, les effets lumineux rayonnants, une lumière non-éblouissante, une rotation à grande vitesse, le silence de l’engin (pas de bruits de moteurs), des apparitions et disparitions soudaines sont très caractéristique de tous les témoignages oculaires d’Ovnis contemporains.
Mr. José Proënça de Almeida Garrett a rédigé son témoignage par écrit quelque jour après l’événement, il était à l’époque, professeur de médecine à l’Université de Coimbra, voici son témoignage :
«II pleuvait encore, vers 13 heures, lorsque les trois enfants arrivèrent, à l’endroit où avaient eu lieu les apparitions. Vers 13h30 là où se trouvèrent les enfants, une colonne de fumée, déliée, ténue et bleutée, qui monta droit jusqu ‘à deux mètres peut-être et s’évanouit à cette hauteur.
Le phénomène se dissipa au bout de quelques secondes puis se reproduisit une deuxième fois, et une troisième fois.
Il n’y avait pas de feu, puis vers 14h00 la foule dirigea le regard vers le ciel, en direction du Soleil qui avait rompu la dense couche de nuages, je me tournai vers cet “aimant” qui attirait tous les yeux et je pus le voir semblable à un disque au bord net et à l’arête vive, lumineux et brillant, mais sans fatigue pour les yeux. Il apparaissait comme un disque plat et poli, taillé de nacre d’une coquille.
Il ne ressemblait pas non plus à un soleil contemplé à travers le brouillard, il n’y en avait pas à ce moment-là, car il n ‘était ni obscurci, ni diffus, ni voilé, il se dessinait nettement avec un bord taillé en arête comme une planche à jeux. Ce disque nacré avait le vertige du mouvement [rotation sur soi-même].
Ce n’était pas simplement le scintillement d’un astre plein de vie, il tournait sur lui-même à une grande vitesse.
De nouveau, on entendit une clameur de la foule, comme un grand cri d’angoisse, conservant la rapidité de sa rotation, le Soleil se détache du firmament, et, rouge sang, avance vers la Terre, menaçant de nous écraser sous le poids de son immense masse ignée.
Ce furent des secondes terrifiantes. M’occupant de fixer ce Soleil, je remarquai que tout s’obscurcissait autour de moi. Je regardai ce qui était près, puis j’allongeai la vue jusqu’à l’extrême horizon, et je vis tout couleur d’améthyste. Les objets, le ciel et la couche atmosphérique avaient tous la même couleur. Un grand chêne violacé qui s’élevait devant moi, lançait sur le sol une ombre épaisse. A d’autres il incombe d’expliquer ceci.»
D’autres documents officiels de témoignages permettent d’affirmer que ce grand disque volant fut aperçu par des personnes se situant à 4 et 5 kilomètres de là et qui ne partageaient nullement les émotions et les attentes de la foule sur place à la Cova de Iria :
«Je regardais fixement l’astre, il me paraissait pâle et privé de son éblouissante clarté ; il semblait un globe de neige tournant sur lui-même. Puis tout à coup il parut descendre en zigzag, menaçant de tomber sur la terre.»
Un OVNI ?
Dans son livre, « Fatima, un ovni pas comme les autres » Gilles Pinon remet en cause l’interprétation surnaturelle. S’éloignant des polémiques religieuses, selon lui, la danse du soleil n’est autre qu’une manifestation extraterrestre. Il s’appuie sur les témoignages où il est fait mention d’une manière récurrente d’un disque plat plutôt que d’un globe.
Comment des observateurs fortement imprégnés de religiosité évoquent-ils d’emblée un disque en mouvement, allant et venant, disparaissant ? Sauf à considérer certains doués d’une fiévreuse imagination, l’appellation est curieuse pour l’époque.
Le soleil est pourtant décrit comme “un disque”, “une plaque d’argent mat”. Ni voilé, ni brouillé, il luit sans blesser la vue. En effet, personne ne s’est plaint d’avoir eu mal aux yeux après l’avoir pourtant fixé.
Autre indice, les nuages qui couvraient le ciel donnent “l’impression de passer derrière le soleil”.
L’ensemble de ces descriptions suggère l’idée d’une projection lumineuse sur fond de nuages. Etait-elle le fait d’un aveuglement ou le participe-t-elle d’un autre phénomène ?
Une copie photostatique d’une page de l’édition du 29 octobre 1917 du Ilustração Portugueza, montrant la foule regardant le Miracle du Soleil durant les apparitions à Fátima, attribuées à la Vierge Marie.
Gilles Pinon fait de Fatima l’archétype d’un événement ovnien, le premier à être répertorié bien avant l’observation de Kenneth Arnold, au dessus du mont Rainier en 1947.
Danse du soleil, perturbations atmosphériques, souffle et nuée blanchâtre au sol, secouement des arbres, éclair, baisse de la lumière et de la température, coups de tonnerre, disque d’argent à manœuvres erratiques, changements de cap à angle aigu, rotation rapide sur lui-même, descente en feuille morte ou en zigzags, remontée à la verticale, accélérations brutales, arrêts sans freinage, illumination du paysage, tous éléments concordants qui caractériseraient la présence d’un ovni.
Tous les témoignages rapportés ce jour-là introduisent à l’idée d’une complexité telle qu’aucune réponse rationnelle ne puisse être apportée. C’est dans cette brèche que s’infiltre l’ufologue.
Dans l’affaire de Fatima, il suppose plutôt qu’il ne tranche. Selon lui, il ne faut rien exclure.
Les ovnis défient les lois de la physique. Pourquoi Fatima n’en porterait-elle pas la marque ?
La position alambiquée de l’église ne conforte-t-elle pas la piste ovnienne ?
Si d’aventure Fatima avait été d’emblée présentée comme le premier phénomène ovnien, l’attaque des scientifiques aurait été alors sans borne.
Ces derniers auraient fait usage de témoignages rationnels afin de le rendre inerte, voire ridicule. Lui conférer une dimension religieuse, c’était en revanche le sanctuariser , ce qui a été le cas. Comme il a été rapporté plus haut, la contestation du miracle a été faible.
L’église pouvait mettre alors à profit tout le temps nécessaire pour comprendre le mystère.
En apparence, il est d’ordre religieux.
Cependant en absorbant le 3 ème secret sur son propre destin, sa mort attendue en 1981, Jean Paul II n’a-t-il pas cherché à dérouter la mystérieuse danse du soleil de sa route initiale ?
Si cette supposition pouvait être établie, les secrets pourraient révéler un phénomène exogène.
Du coup, l’église aurait à répondre à des questions aux conséquences redoutables et incontrôlables. Comment intégrer un tel événement dans son arsenal dogmatique et l’historiographie religieuse ?
Une dangereuse porte s’ouvrirait alors.
Non seulement Fatima mais tous les miracles pourraient être revisités à l’aune de la thématique ovnienne. Tout l’édifice religieux se trouverait mis à mal.
La réponse a été apportée par Benoît XV en 2002, alors Préfet de la Congrégation de la foi. Ce dernier a décidé de ranger le vestige religieux à l’échelle d’un mouvement de piété. Mieux vaut diminuer le miracle plutôt que d’exposer l’église un jour à une remise en cause presque insurmontable.
En même temps, le fait que Benoît XV ait été consacré Pape alors qu’il n’était pas le papabile plus souvent cité renforce le trouble.
Comment mieux étouffer Fatima qu’en plaçant sur le trône de Saint Pierre l’homme lui contestant sa force miraculeuse ? Le tour est bien joué mais la vérité n’en sort pas grandie.
Ce qui a été vu ce jour là défie l’entendement et la raison. Toute puissante à l’époque, l’église aurait bien pu instruire l’événement à sa manière jouant tour à tour la partition de la dévotion puis du déni.
Placé sous scellés, le véritable secret de Fatima, aurait été ainsi délicatement confisqué, désormais enterré.
François de la Chevalerie, Février 2006
* Gilles Pinon, contre-amiral (cadre de réserve), est diplômé de l’Ecole navale et de l’Ecole nationale supérieure de techniques avancées
Le 13 octobre 1917 Fatima que voulaient-ils nous faire croire ?
Fatima, 13 octobre 1917. C’est le miracle. «La dame de lumière » l’avait promis. Je savais qu’il y avait eu un miracle près de ce petit village portugais, mais j’en ignorais les détails.
C’est une petite phrase de mon ami Jean Coupil ‘(1. Voir La nouvelle vague de, soucoupes. Editions France-Empire, 1974) pp. 215-216). qui m’avait intrigué. Il avait, en quelques lignes, posé le problème de l’apparition de Fatima, en la reliant au dossier OVNI.
Cela m’avait choqué. Je me suis donc penché à mon tour sur l’affaire. Grâce à Edmond-Marie Dupuis, artiste peintre de talent, j’ai pu obtenir le témoignage exceptionnel d’un témoin direct des apparitions de Fatima. Le voici. A vous de juger.
«Je parle de Fatima au Portugal. Fatima la ville de l’auteur du monde où Notre-Dame du Rosaire s’est montrée l’été 1917 à trois petits bergers…
Voici ce que je sais sur les apparitions auxquelles j’ai assisté, la troisième le 13 juillet, la cinquième le 13 septembre, la sixième, celle du miracle du soleil, le 13 octobre 1917.
C’était l’été de 1917. Je fréquentais alors la faculté de médecine de l’Université de Coïmbra et les examens étant terminés, je partis passer quelques jours chez mon frère où je pris connaissance des faits extraordinaires qui se passaient à Fatima et qui commençaient à enthousiasmer l’opinion publique.
Le 13 du moi de mai, aux environs de midi, une dame d’une rare beauté, s’est montrée à trois pastoureaux âgés de sept à dix ens, sur un petit chêne vert, sur le plateau, près de Fatima.
Elle a parlé à l’un d’eux et lui a demandé de revenir ici, dans ce même lieu et à la même heure, le 13 du mois suivant jusqu’en octobre. Car elle avait quelque chose à leur dire. Le 13 juin, la scène s’est répétée avec les mêmes recommandations.
L’enthousiasme général me gagne vite et je me rends le 13 juillet avec quelques amis jusqu’au chêne vert privilégié, pour observer ce qui va s’y passer. J’y étais avant midi, et il y avait déjà une multitude de gens qui attendaient. Les trois petits bergers sont arrivés. Lucie, la plus âgée, commença à dire le chapelet avec nous. Vers midi, elle s’interrompt et dit: la voilà qui vient!
C’était un beau jour d’été, cependant le soleil perdait un peu de son éclat et tout le monde regardait en haut. Je n’ai rien vu, mais en examinant les trois petits qui étaient bien avant moi, j’ai noté que quelque chose se passait avec eux.
Ils fixaient avec attention le petit chêne vert et je voyais Lucie qui bougeait ses lèvres, mais je ne percevais pas ce qu’elle disait. La scène est courte.
Peu après, Lucie m’a dit qu’elle avait vu la même dame, qu’elle lui avait fait les mêmes avertissements et lui avait dit qu’en octobre elle ferait un miracle pour que tous puissent croire. Tout cela dans un écrit, simple et dans un site désert et rude, rappelant la terre déserte aride et sèche dont parle Sabiste.
Cela me toucha profondément et je me promis intérieurement de revenir. Il ne me fut toutefois pas possible d’y retourner le 13 août. Mais je n’y perdis rien car ce jour-là la dictature de la municipalité amena les enfants en prison et de ce fait, il n’y eut pas d’apparition.
L’après-midi la nouvelle courut que les petits bergers de Fatima étaient en prison. Je m’y rendis avec quelques amis et nous les voyions là, parmi les autres prisonniers.
De fait l’autorité gardait les enfants durant quelques jours cherchant, par tous les moyens, à les convaincre de renier les déclarations qu’ils venaient de faire. La municipalité n’y réussit pas.
Alors, vaincue par les circonstances si extraordinaires, elle les remit en liberté. Cette première persécution jointe à la crainte qui les motivit concourut beoucoup à répandre davantage et à faire connaître les événements de Fatima.
C’est pourquoi, moi-même, je prends aussitôt la résolution de ne pas manquer l’apparition de septembre.
J’y vais en effet. A mon arrivée, un peu. avant midi, je trouve une multitude de gens, campant déjà là, attendant anxieusement l’heure fixée.
Après, arrivent aussi les trois pastoureaux, Lucie, la plus âgée, dix ans, François, neuf ans et Jacynthe la jeune, âgée de sept ans à peine. Ils se dirigent vers le chêne vert en haut duquel la dame a l’habitude de se montrer. Ils s’agenouillent et Lucie commence à dire le chapelet.
Tous nous l’accompagnons de la même façon qu’au mois de juillet. Soudain, elle s’interrompt et dit à voix haute: la voici qui vient!
C’était un beau jour ensoleillé. Cependant, comme je l’avais noté aussi en juillet, l’éclat du soleil commence à diminuer sensiblement, de telle manière que tout le monde peut, à volonté, scruter le firmament.
J’ai remarqué que beaucoup de personnes lèvent les bras et montrent le ciel en disant: « Elle vient là, elle vient là!» Rapidement cette clameur se transforme en un grand vacarme parce que tout le monde regarde et presque tous déclarent voir. Je freine ma curiosité et me refuse à regarder. C’est un fait que la lumière du soleil s’est beaucoup affaiblie.
Mais moi aussi je crains d’être victime d’une illusion d’optique et je préfère ne pas être influencé et rester en dehors. Brusquement, on entend murmurer: «On ne voit plus, on ne voit plus », et les voix se taisent. J’en conclus alors que quelque chose s’est passé. La dame s’est posée sur le chêne vert et déjà elle parle à Lucie.
A la fin, quand Lucie déclare: elle va là! elle va là! pointant du doigt vers le ciel, tout le monde regarde de nouveau et la joyeuse clameur reprend: elle va là! elle va là! Du coup je ne résiste pas, je lève les yeux et dans la direction indiquée, je vois, moi aussi, distinctement, un objet lumineux qui s’éloigne vers l’orient.
Ce n’est pas un gros objet lumineux que je vois. C’est un objet plus haut que large. Il se déplace avec une certaine rapidité, jusqu’à ce que je le perde de vue à l’horizon. Que cela peut-il être? Je ne sais pas.
Mais cette vision m’impressionne profondément. Peut-être une illusion des sens? Mais le ciel est clair et pur. On ne voit pas le moindre Soupçon de nuages, rien qu’un pur firmament.
Cet objet lumineux, je l’ai remarqué là, dans le ciel, en face de moi, se déplaçant tranquillement quoique avec une certaine rapidité dans la direction de l’Orient, puis disparaître. Peu après, je parle à Lucie.
Elle m’avoue que comme les autres fois, la dame s’est montrée à elle et lui a parlé, recommandant que l’on continue à réciter le chapelet pour que la guerre finisse (Celle de 1914-1918) et que l’on revienne ici le mois suivant car à cette occasion elle fera un miracle, pour que tous croient. Je rentre chez moi, très impressionné.
A vrai dire, en juillet, j’avais remarqué seulement la diminution de la luminosité de la lumière solaire.
Cette fois, j’ai vu se déplacer dans le firmament cet objet lumineux sur lequel, aujourd’hui, ma foi me dit que se cachait le corps béni de la reine des cieux. Aussitôt, je forme le projet de revenir en octobre.
13 octobre 1917, c’était le jour si ardemment attendu car il y avait la promesse d’un miracle visible par tous, afin que tous croient.
C’est donc avec plus d’enthousiasme encore que les autres fois que je reviens pour la troisième fois à Fatima. J’y vais avec toute ma famille et nous assistons émerveillés à cette scène inoubliable qui empoigna la multitude et nous impressionna profondément.
Il a plu toute la nuit sans interruption. La pluie continue, mais il est admirable de voir l’enthousiasme avec lequel tout le monde, en dépit du mauvais temps, gravit la longue montée qui conduit par-delà la colline, jusqu’à Fatima.
En arrivant là, nous abandonnons notre moyen de transport, car la foule encombre déjà la route.
Nous suivons donc à pied, et ce n’est pas sans difficulté que nous parcourons les quelques kilomètres qui nous séparent encore dn terme de notre voyage.
Il continue toujours de pleuvoir si fort que malgré les parapluies personne n’a plus un seul fil de sec.
Pour marcher plus aisément, nous nous séparons. Moi, désirant tout voir, je reste avec mon oncle Benoît sur un endroit élevé, près de la route. Nous y attendons l’heure fixée. Je me souviens parfaitement avoir vu passer près de nous les trois pastoureaux, se dirigeant vers le chêne vert.
Il est presque midi. Sur tout le vallon s’étend une masse de parapluies, car il continue de pleuvoir impitoyablement. Soudain, une parole retentit, répétée de bouche en bouche. Fermez les parapluies! Par les signes habituels, Lucie croit comprendre que l’apparition va surgir et s’adresser pour la dernière fois à eux dans le ciel béni de Fatima.
C’est pour ce motif qu’elle fait cette demande. Des moments d’anxiété passent encore sur cette multitude de gens impatients, car personne ne pense à la vision des petits bergers, mais tous attendent le signe du ciel, annoncé si longtemps à l’avance.
Cependant, les parapluies ont été fermés docilement par cette foule immense et je commence à sentir les premières émotions de ce moment inoubliable. La pluie cesse brusquement. Les nuages se fendent, laissant voir le soleil dans toute sa splendeur.
Les vêtements tout trempés et le corps froid, je me souviens encore de la sensation délicieuse que nous causa cette caresse chaude du soleil. Un peu troublé par cette ambiance, je chuchotai à mon compagnon: « .Je pressens qu’il va se passer ici quelque chose d’extraordinaire.»
C’est en fait ce qui arriva. Le phénomène solaire décrit déjà tant de fois suit immédiatement, et moi, placé dans un endroit surélevé, animé de la ferveur de celui qui désire voir envers et contre tout, et non pas seulement sentir avant de pouvoir juger objectivement, j’assiste avec sang-froid à ce spectacle merveilleux, jamais, ne se reverra plus.
A un moment donné, Lucie, crie: regardez le soleil! et toute cette foule ayant espoir que du soleil viendra réellement le miracle annoncé, tourne anxieusement ses regards vers l’astre royal. Les rayons du soleil diminuent d’intensité.
Il se laisse fixer par les yeux émerveillés de tous. Chaque 13, le signe le plus remarqué des pèlerins de Fatima, a toujours été sans aucun doute la diminution sensible de la lumière du soleil. Moi-même, j’en ai été témoin, nettement, en septembre et en juillet. D’autres signes sont aussi notés; mais ils ne sont pas perçus de tous.
Pour cette raison donc, et aussi parce qu’ils se demandent s’ils ne rencontreront pas quelques traces de l’apparition, les pèlerins scrutent soigneusement le ciel et plus particulièrement le soleil.
Celui-ci, à ce moment de la journée, se laisse fixer parfaitement, sans éblouir. Débarrassé de ses nuages, l’astre royal se détache comme une ostie colossale.
J’ai encore présente à la mémoire cette scène étrange et inoubliable. Le soleil de midi suspendu en face de défense, neutre, dépourvu des rayons agressifs qui le caractérisent. Soudain, il commence à tourner sur lui-même à une vitesse vertigineuse.
A un certain moment, il semble s’approcher et menace de se précipiter sur nous. Il se passe alors quelque chose d’inoubliable. La foule profondément impressionnée, s’agenouille dans la boue de la lande, priant et criant d’émotion. A travers le vallon retentit une immense clameur d’enthousiasme et de folie.
Cependant, le soleil s’arrête. Après une courte pause il recommence sa course, sa valse étrange, tournoyant sur lui même, nous donnant la sensation, soit de s’éloigner, soit de se rapprocher. Une lumière dont la couleur varie d’un instant à l’autre se reflète sur les personnes et les choses.
Et s’il est vrai que la luminosité du soleil s’est affaiblie, par contre, sa chaleur n’a rien perdu de sa force. Je sens mon costume maintenant presque sec alors qu’il était tout trempé il y a quelques instants à peine. Malgré tout, aucune panique ne se manifeste.
Personne ne fuit. On attendait un signe du ciel, il est là devant nos yeux. Ces signes sont observés avec confiance et effroi, mais un effroi raisonné.
C’est pourquoi la foule ne fuit pas. Elle s’agenouille et prie. Cependant, la scène ne se prolonge pas indéfiniment. En l’espace de quelques minutes, pas beaucoup plus, tout est terminé. Une émotion visible se reflète sur le visage de tous ces gens. Ils viennent de vivre, sans aucun doute, un moment d’émotion extraordinaire.
La plus extraordinaire qu’ils ressentiront jamais dans leur vie. Tout en se remémorant et commentant l’événement, tous concentrent maintenant leurs regards vers le lieu où, là-bas, s’élevait l’arc de triomphe grossier qui indiquait le chêne vert privilégié.
Le peuple l’a déjà presque massacré pour en emporter un souvenir. Tous cherchent à voir si parmi cette foule immense, ils réussiront à découvrir les trois pastoureaux qui avaient prévu et annoncé si longtemps à l’avance cet événement si extraordinaire. De fait, ils viennent là bas, transportés au-dessus de la multitude des gens.
Lucie, la plus âgée, sur les épaules d’un « géant », parle et gesticule. Je suis trop loin pour saisir ce qu’elle dit. Soudain, le géant bute et tombe, Lucie surgit aussitôt dans les bras d’une autre personne qui cherche à ouvrir un chemin. La foule est dense. Elle est bien difficile à percer. Je comprends alors que tout est fini, et nous commençons à nous retirer.
La première chose que nous remarquons, mon oncle et moi, c’est que nos costumes complètement trempés auparavant, sont maintenant parfaitement secs.
Nous échangeons nos premières impressions, avec divers groupes. A côté de nous, tous sont également émerveillés, car tous ont été témoins de ce spectacle si admirable.
Voyons maintenant ce qui s’est passé avec les trois petits bergers. Au milieu de l’attente bienveillante et anxieuse de presque tous, et l’attitude visiblement hostile de quelques-uns, les enfants, dès leur arrivée près du chêne vert, se mettent à attendre patiemment et avec confiance l’heure de l’apparition.
Quelques minutes après midi, heure solaire, Lucie perçoit les signes habituels, elle donne le premier avis: que l’on ferme les parapluies! Immédiatement, la dame se montre à eux, comme les autres fois. Le dialogue est court.
Lucie se souvenant que l’apparition avait promis de dire cette fois qui elle était, lui pose aussitôt la question: «Qui êtes-vous Madame? » « Je suis la Dame du Rosaire ». répond-t-elle. «Que l’on fasse ici une chapelle en mon honneur.» Et déjà, plus tranquilles, ces petits cœurs anxieux entendent les merveilleuses paroles:
« Que l’on continue à réciter le chapelet tous les jours et qu’on n’offense plus le Seigneur, qui est déjà très offensé.»
Puis, sur un autre ton, elle ajoute: «Les sauveurs vont rentrer, parce que la guerre finira cette année ‘, » (1. 4: L’apparition) se trompera d’un an. La guerre ne s’est pa! terminée en 1917 mais en 1918) Lucie, comme les autres fois, lui fait des demandes en faveur de quelques personnes, et la dame termine la conversation: «Il faut qu’on se repente et qu’on demande pardon.»
Puis avec la sérénité de toujours, elle s’éloigne alors en direction de l’orient. C’est alors réellement l’épilogue de tout le message de Fatima. Reconnaître ses fautes, demander pardon et se corriger.
Ce sont réellement les buts de tout être qui prétend s’élever et ils résument toute l’activité que, jour après jour, exige l’aspiration à la perfection.
Fatima, au Portugal, le 9 avril 1968, José-Maria Pereira Gens.
La récupération religieuse des apparitions de fatima
Le pèlerinage de Fatima
Dès le début, les autorités locales, le préfet en tête, ont cherché par tous les moyens, à interdire le déroulement des pèlerinages, n’hésitant pas à faire détruire la petite chapelle bâtie sur le lieu de la première apparition.
Mais la ferveur populaire a eu le dernier mot, et aujourd’hui le pèlerinage concerne un portugais sur six. Il a lieu tous les 13 de chaque mois, et plus particulièrement le 13 mai, anniversaire de la première apparition, et le 13 octobre, anniversaire du phénomène solaire de la dernière apparition.
Le 13 mai, il y a souvent un million de pèlerins. Comme pour Lourdes et St Jacques de Compostelle, les pèlerinages sont bien organisés, et il existe diverses formules pour se rendre à Fatima.
Un commerce lucratif basé sur un mensonge:
http://www.lourdesdirect.com/products.php?show=selection&category=38&language=1
Conclusion et commentaires
Avec l’affaire de Fatima, les conditions d’une hallucination collective sont réunies (faille considérable, miracle attendu, hystérie religieuse, etc.). Les observatoires qui pointaient leurs lunettes vers le cosmos n’ont rien noté d’anormal à cette heure-là.
Si phénomène exceptionnel il y a eu (et j’en ai l’intime conviction), ce phénomène a été limité à Fatima. Seul un engin de quelques dizaines ou centaines de mètres de diamètre, traversant la couche des nuages a pu prendre l’apparence du soleil, sécher très rapidement les vêtements de quatre-vingt mille témoins et faire jaillir des gerbes d’étincelles.
Pourquoi cette mascarade? se demandait Jean Goupil dans mon premier livre. Oui pourquoi? Le message transmis par « Notre-Dame du Rosaire» est tragiquement pauvre; priez! Quelles relations peuvent donc exister entre les religions, les OVNI et nous? Je pose la question. Aurons-nous un jour la réponse?
http://lesavoirperdudesanciens.blogspot.com/2015/08/la-vierge-de-fatima-apparition-dun-ovni.html
http://www.lesconfins.com/fatimaovnis.htm
(dossier très complet sur Fatima, à lire également)
C’est toujours comme ça…chacun tire la couverture à lui mais il y a bien eu l’apparition de la vierge marie comme elle l’avait bien dit !! Importe peu….sous quelle forme….c’est un détail…le message est là…c’est ce que Marie voulait…sa présence aux vues de tous….magnifique…
Il y’a bien eu quelque chose sur jour là c’est certain mais aucun mot dans nos médias.