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Entretien avec Hugues Mondrian, l’auteur de “Dernières révélations sur la mort de Diana”, un livre-enquête explosif préfacé par Roger Marc Moreau. Après plusieurs années d’enquête au cours desquelles il a rencontré de très nombreux témoins, l’auteur en est arrivé à cette conclusion dérangeante : la mort de Diana n’a rien d’un simple accident ! De nombreux éléments révélés dans le livre semblent en effet indiquer que ce drame qui a ému tant de personnes à travers le monde est peut-être le résultat d’un ignoble complot…

Avant toute chose, qu’est ce qui nous prouve que vous n’êtes pas un émissaire de Mohamed AI Fayed qui lui aussi crie au complot depuis que son fils est mort au côté de la princesse ?

Hugues Mondrian : Je ne suis nullement un émissaire de Mr Al Fayed. Tout d’abord, si mes conclusions, après plusieurs années d’enquête, vous semblent être apparentées à celle du père de Dodi je ne vois pas ce qu’il y a là de répréhensible. Peut-être que nous avons découvert les mêmes choses !

Les mêmes causes ne donnent- elles pas les mêmes effets ? Sans doute, pour poser une telle question, n’avez- vous pas vu le “52 minutes” auquel j’ai participé et qui fut diffusé sur France 5 le samedi 31 août 2002. Vous devriez lire la déclaration importante du réalisateur qui est disponible sur le site : www.france5.fr/articles/W00068/792/56451.cfm

De plus, bien que n’étant nullement commandité par le puissant homme d’affaires, quand bien même je l’aurais été, cela remettrait-il en cause les conclusions de mon enquête ? Ce n’est pas parce que cet homme crie au complot que ceux, qui après enquête, arrivent aux mêmes conclusions, sont des mythomanes ou des fous !

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Parlez-nous un peu de vous. Quel a été votre parcours personnel et professionnel ?

H.M. : Il serait mieux que vous vous rendiez sur mon site www.devoiler.com mais pour vos lecteurs je vais en…dévoiler les grandes lignes. Je suis natif de Bordeaux et après une licence de lettres classiques, je suis “monté” à Paris. J’ai été chanteur durant quelques années, je me suis “commis” dans un 45 tours. Quelques jours après le 23 mai 1982, (date de mon Olympia) j’ai été obligé de quitter le monde de la chanson pour raisons de santé (cancer pulmonaire).

J’ai travaillé comme free lance pour divers journaux, puis en 1991 j’ai créé les revues “Etrangetés et Mystères” ainsi que “Révélations”. J’ai continué à travailler pour divers médias écrits et télévisuels, mais devant de nombreuses difficultés pour “sortir” des affaires je me suis lancé dans l’écriture de livres.

Celui-ci est le 5ème ouvrage sous le pseudonyme de Hugues Mondrian. Il fait suite à “Lady Diana Hypothèse attentat” (Editions Castell), “Ovni Enquête sur des faits”, “Lions Club l’Enquête Interdite” (Editions Carnot), “Diana et Dodi Le guet-apens” (Editions Carnot) ces quatre livres sous le nom de Hugo Nhart.

Qu’est-ce qui vous a amené à vous intéresser à la mort de Diana ?

H.M. : Les analyses faites sur la dépouille du chauffeur Henri Paul et ce que des spécialistes trouvèrent en fouillant ces résultats. Ils montraient qu’il y avait d’importantes traces de médicaments bien sûr. Ayant obtenu le document de l’Institut Médico Légal, je l’ai montré à des spécialistes en toxicologie, qui, sans savoir qui se trouvait derrière ces analyses, découvrirent des taux extrêmement anormaux.

Pour faire une enquête sérieuse, il ne faut pas se contenter de lire les résultats, mais de les …analyser eux aussi. Et ces chercheurs découvrirent plus de 510 fois la dose mortelle de médicament dans le sang. Vous remarquerez que la presse a parlé de médicaments mais avez-vous lu une seule fois les taux des divers ingrédients découverts dans le sang de celui qui conduisait ?

Après la sortie de mon second livre sur Diana, les professeurs qui analysèrent le sang d’Henri Paul furent inculpés de “faux, usage de faux et faux en analyses”. Quelques mois plus tard il obtinrent un non-lieu par le fait que “les accusations ne sont pas assez étayées” (sic). Pas assez ne veut-il pas dire qu’il y en a tout de même et que des zones d’ombres existent ?

2“Il s’agit bien d’un certificat d’aptitude physique et mentale. La seule réserve tient dans le port de lunettes pour voir de loin. Bien que seules des analyses poussées permettent de délivrer ce document, il n’est pas question de médicaments ni de trouble du comportement par l’alcool ou les tranquilisants.”

Quand on voit comment fut traité Omar Raddad (condamné alors que de nombreux témoignages démontrent qu’il y a des lacunes dans l’enquête) et le blanchiment des analystes, je m’interpelle sur la fiabilité et les raisons de tels comptes-rendus !

De coûteuses investigations ont été menées à cette occasion. Elles ont eu pour résultat que la cause de l’accident était principalement le résultat d’une conduite irraisonnée de la part d’un homme en état d’ébriété. Malgré tout pourquoi affirmez-vous que Henri Paul est un bouc émissaire ?

H.M. : Il existe des témoins et un particulièrement (Eric Petel) qui démontre que cette affaire pue au plus haut point démontrant qu’Henri Paul ne fut qu’un élément intéressant pour cacher la vérité. Je montre dans mon dernier livre le document délivré à Henri Paul par un médecin expert agréé auprès des tribunaux et spécialiste en aéronautique.

Ce document est obligatoire p o u r p i l o t e r des avions et il n’est donné qu’après moult examens qui vont de l’analyse des cheveux, à la salive en passant par des entretiens. Il en ressort que Henri Paul devrait porter des lunettes pour voir de loin mais il n’est aucunement question de médicaments et encore moins d’alcool. Et ce certificat fut délivré 3 jours avant la mort de cet homme. N’est-on pas en droit de se poser des questions?

Vous présentiez un énigmatique document “plus ou moins déclassifié” dans votre dernier livre. Celui-ci ébauchait la mise en place d’un attentat. Avez-vous appris s’il s’agissait d’une manipulation, et avez-vous éventuellement eu accès au contenu du rapport d’enquête afin de savoir si ce document avait été versé au dossier et ce qu’il en ressortait ?

H.M. : Ce document n’est pas plus ou moins déclassifié. Il l’est ! Une page m’est parvenue par un moyen que je ne veux dénoncer. Il existe une loi protégeant les sources heureusement. Ce feuillet “ferait” partie des quelques 1500 pages que détient la NSA sur Diana et consorts.

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Mais qui peut dire qui manipule qui ? Surtout dans une affaire de cet ordre. En outre ne pensezvous pas que si manipulation il y a, il est impossible d’en apporter la ou les preuves, sinon ce ne serait plus de la manipulation. J’ai eu accès à de très nombreux documents d’enquête mais certains sont frappés d’un secret étonnant dont même Françis Gillery lors du tournage du 52 minutes s’est étonné.

De fait je n’ai pu avoir la preuve que ce document se trouvait dans le dossier d’instruction car il ne m’a pas été possible de tout consulter, secret de l’instruction (et secret défense) oblige. Ce document contient des dates, des endroits de réunions, le fait que le service des narcotiques américains (la DEA) enquêtait sur un trafic présumé de cocaïne organisé par le fiancé de Diana.

Chose plus grave, il est question de l’élimination de Dodi par des agents des services spéciaux anglais relayés par ceux du “secret service” US.

A un passage il est dit aussi que “P.M”. trouve cette alliance totalement inadmissible. J’avais pensé au début à Primer Minister (Premier Ministre anglais) mais plus tard en entendant Eric Petel j’ai compris de quelle personnalité il était question, et mon sang s’est mis à circuler plus vite…

Des traces de peinture de la Fiat Uno de James Andanson aurait été trouvées sur la Mercedes accidentée de Diana. Il se serait donné la mort en mai 2000. Qui était James Andanson et pour quelles raisons émettez-vous des doutes sur son suicide ?

H.M. : La voiture a été retrouvée. Elle appartenait bien à James Andanson, journaliste en très bon terme avec Diana. Personne ne s’est étonné que James Andanson se présente spontanément à la police dans les quelques semaines qui suivirent l’accident. Personne ne fut étonné que la police recherche un véhicule immatriculé dans le 92 alors que la plaque d’Andanson était du 18.

Qui de la presse s’est fait l’écho des résultats de l’analyse qui prouve en premier lieu que la Fiat Uno était totalement étrangère à l’accident. Puis, on ne sait par quel miracle, la Fiat Uno est déclarée responsable sans qu’une nouvelle expertise ne soit faite ?

Personne n’a voulu reconnaître que 4 témoins affirment avoir vu la voiture d’Andanson à la sortie du tunnel, avant l’accident. Ce qui l’innocente sans doute du carambolage mais pose la question suivante : pourquoi être là à attendre ?

Seuls les morts ne parlent pas. Ainsi, James Andanson a été retrouvé le 4 mai 2000 sur la plateau du Larzac alors que la veille, il se trouvait chez lui dans le Cher, le lendemain sa fille Kimberly devait faire sa communion solennelle.

Suite à un appel téléphonique (l’enquête de police démontra qu’il provenait d’une cabine située à quelques 4 kilomètres de son lieu de résidence) il s’était absenté disant à sa femme qu’il allait revenir dans peu de temps. Il est parti dans sa BMW, en bras de chemise et sans papiers, ce qui laisse penser qu’effectivement il comptait bien revenir rapidement..

Quelle raison impérieuse l’a amené à parcourir plus de 450 km pour se donner, (parait-il) la mort avec un bidon de 25 litres d’essence ? Certains disent que c’était pour s’isoler… Mais pourquoi aller si loin quand on habite tout près d’une forêt ? J’apporte les preuves que les gendarmes qui ont enquêté ont vu des traces suspectes sur les lieux de la crémation.

Ils virent des traces de pneu sur le sol “comme si la voiture avait tenté de s’enfuir” (dixit le rapport de gendarmerie). On n’a retrouvé que quelques cendres et juste quelques centimètres carrés de la calotte crânienne de Andanson.

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Des témoins officiels remarquèrent que le bloc moteur avait en partie fondu sous la chaleur. Et avec seulement un bidon de 25 litres d’essence ? A qui va-t-on faire avaler une telle couleuvre ? Pourquoi personne n’a réclamé les restes du véhicule et pourquoi pourrit-il dans un lieu plus ou moins tenu secret ? Est ce peut-être parce que des traces suspectes auraient pu être retrouvées sur la voiture ?

Pour faire fondre un bloc moteur on peut y arriver avec du phosphore mais pas avec 25 litres d’essence ! Il faut dire aussi que sa mort arrivait à point nommée, juste après les cambriolages de deux journalistes demeurant l’un en Floride à Miami et l’autre à Londres tous deux correspondants de Sipa Presse et en relation avec lui sur l’affaire Diana.

La société Sipa Presse dont le siège porte de Saint Cloud fut aussi le théâtre d’un braquage par trois hommes cagoulés qui tirèrent une balle dans la jambe du veilleur de nuit et dérobèrent, là aussi, les ordinateurs.

A ce jour les braqueurs et les cambrioleurs courent encore… Comment interprétez vous les résultats de l’enquête officielle sur la nuit du 31 août 1997 ?

H.M. : Laquelle ? Celle menée par les “officiels gouvernementaux” de l’époque ou celle des journalistes ?

Car, pour ces derniers comment expliquer que tous les témoins que j’ai rencontré affirment n’avoir à aucun moment été mis en présence du moindre représentant de la presse. Et pourtant, combien d’articles furent écrits. Ainsi je n’interprète pas des conclusions mais je mets bout à bout ce que j’ai trouvé et je l’écris.

Interpréter c’est risquer de falsifier, c’est trop grave. Je me suis donc contenté de refaire le parcours d’un homme dans les dernières heures de sa vie. Ne trouvez-vous pas étonnant, par exemple que, pour un alcoolique avéré (aux yeux de certains) on ne retrouve nulle trace d’alcool dans les notes de restaurant ?

Et pourtant la presse n’en a jamais parlé. Pourquoi ? Pourquoi personne n’a jamais parlé des 250 boites de cocalight qui se trouvaient dans son appartement et dont la présence est consignée dans le rapport de perquisition ?

Dans l’enquête officielle, celle rendue par les services judiciaires et…la presse, on peut aussi s’étonner de “l’oubli” de la mort du journaliste d’investigation James Keith. Pour la petite histoire, cet homme travaillait sur des documents attestant la grossesse de Diana.

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Les preuves qu’il avait en sa possession devaient être basculées par un système d’horloge informatique sur son site. Entre temps une intervention chirurgicale se révéla nécessaire. La veille de l’opération un de ces amis reçoit un coup de fil du journaliste qui l’assure avoir reçu depuis quelques temps des menaces sans pour cela savoir qui était à l’origine de ces appels. Durant l’intervention son coeur va le lâcher.

Cela pourrait peut-être relever du hasard si… son site Internet n’avait brusquement disparu. Contactés, les services du Webmaster répondirent que c’était un … accident. Depuis on ne retrouve plus la copie de l’échographie de Diana.

Que pensez-vous de la thèse de l’auteur anglais David Icke qui affirme que la mort de Diana correspond à un meurtre ritualisé (Impact sur le 13éme pilier le 31 août, jour des sacrifices dédié à Hécates , déite du satanisme, à un emplacement et correspondant à une ancienne salle souterraine où les Mérovingiens pratiquaient leurs sacrifices à la Déesse Diane) ?icke_210

H.M. : Cette … “thèse” est un tissu de bêtises pour rester poli. Il ne manque plus que l’âge du capitaine et la vérité sortira du puits…insondable de la folie humaine. Il aurait été préférable de se poser la question sur le fait que le virage se fermant à gauche, le véhicule mû par la loi de la physique la plus élémentaire, la force centripète, aurait dû venir percuter en premier le côté droit du tunnel pour rebondir ensuite sur un pilier de gauche.

Je sais que Lao Tseu a dit “Tout est dans tout” mais quand même, il ne faut pas exagérer. Ce qui a causé un grave préjudice ce sont des élucubrations comme celle que vous me citez ! Si l’on veut parler de surnaturel, la seule chose que l’on pourrait dire c’est que trop de personnes déifièrent Diana alors qu’elle se voulait une femme qui aimait l’amour oubliant qu’elle était une princesse.

Etant donné les connexions que vous mettez en évidence, à qui profite le crime ?

H.M. : Dans une enquête de police, il faut se poser les trois questions fondamentales: Qui ? Pourquoi ? Comment ? Qui : ceux qui ont tout intérêt à ce que la vérité n’arrive pas à filtrer. Autant les anglais que les français ! Pourquoi : cela arrangerait certains britanniques et pour la France, fermer les yeux pouvait éviter de porter ombrage aux accords franco-britanniques du moment.

Comment : en faisant en sorte qu’un arbre puisse facilement cacher la forêt. En l’occurrence après le coup de projecteur immédiat sur les paparazzis, Dodi fut cet arbre. Comment expliquez-vous que personne d’autre que vous ne soit arrivé à vos conclusions sur cet “accident” ?

H.M. : Peut-être ai-je eu beaucoup de chances ou alors sans doute me suis-je senti moins “obligé” car ne travaillant pas pour un journal en particulier ? Je puis affirmer que certains journalistes aussi tatillons que moi se virent retirer l’enquête par leur rédacteur en chef. Comme par “hasard” le réalisateur Françis Gillery est arrivé aux mêmes conclusions que moi. Sans doute est-ce pour cela que le 52 minutes qui devait être programmé quatre fois fut retiré de l’antenne après la première diffusion. Qui a donné l’ordre de censurer ?

Qui en a la possibilité ? Se poser la question n’est ce pas y répondre ? Mais pour répondre franchement à votre question, de nombreux journalistes m’assurèrent que, eux aussi, ne croyaient pas à l’accident…mais comme ils travaillent dans divers organes de presse…

Si tout ce que vous affirmez est vrai, pensez-vous sincèrement que les commanditaires de “l’accident” auraient laissé un homme seul dévoiler ce complot en pleine lumière sans intervenir d’aucune façon ?

H.M. : Dois-je vous rappeler qu’il existe plusieurs façons de “tuer” une information ou un livre. Tout d’abord : le discrédit que l’on peut apporter au journaliste en allant piocher dans sa vie privée, quitte même à inventer des faits.

J’ai pratiqué aussi ce que j’appelle la contre-désinformation. Je m’explique. Tout au long de mon enquête j’ai émaillé certaines discussions avec des personnes dont je connaissais le métier, de chausses-trappes, de mensonges, laissant croire que j’étais en train d’élucubrer.

Un exemple. Un jour j’ai été contacté par un membre des Renseignements Généraux, spécialiste en informatique dans ce service. Il se reconnaîtra. J’ai eu ce monsieur de très nombreuses fois dans les jambes. Il tenait à me rencontrer en allant dîner “dans des endroits que je fréquentais régulièrement” (sic). Une autre fois, il a tenu à venir me chercher chez moi. J’ai joué le jeu. Souvent il me demandait où j’en étais de mes investigations.

Me méfiant de lui, j’ai laissé des informations bidons dans mon disque dur. Un exemple : j’avais écrit que James Andanson n’était pas mort et qu’il se trouvait quelque part au Congo, m’appuyant, ce qui était vrai, sur le fait que sa femme, après son décès, s’était rendu là-bas. Un jour, durant une communication avec mon éditeur j’ai eu la surprise de voir mon ordinateur ouvrir tout seul ses fichiers.

Je n’avais plus le contrôle de ma machine. J’ai laissé faire et…. quelques 15 jours plus tard j’ai retrouvé dans un grand périodique un article qui disait, en substance, que le photographe n’était pas mort et qu’il se trouvait…au Congo ! J’ai su que cet article avait été vendu au journal. Après le silence il existe ce que l’on appelle l’interdiction de paraître en tous lieux et en toutes places. C’est le dernier recours avant un “suicide”.

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Lors de la sortie de ” Diana et Dodi le Guetapens” je n’ai eu droit à aucune ligne dans les journaux. Silence complet. Maintenant pour ce qui est de “Dernières Révélations sur la mort de Diana” avec mon nouvel éditeur, nous attendons ce qui va en découler. Wait and see…

Pour conclure, s’il devait y avoir un seul élément à retenir démontrant la thèse de l’assassinat, ce serait lequel ? Quel est le détail “qui tue” dans cette affaire.

H.M. : Un seul c’est difficile. Deux plutôt. Ce serait sans conteste la mort de James Andanson et le témoignage de Eric Petel. Je vous explique. Cet homme qui ne demeure pas à Paris double la Mercedes le fameux soir.

Arrivé à hauteur de celle-ci, il entend une détonation, “comme venant de l’intérieur” (sic). Il accélère et quelques secondes plus tard il entend une énorme explosion. C’est la voiture qui s’est crashée.

Sortant du tunnel, il rejoint la place Alma Marceau et de la cabine téléphonique se met en rapport avec le commissariat. On lui demande de venir faire sa déposition. A ce moment-là il ne sait pas qu’il s’agit de Diana. Au commisariat il explique le bruit de détonation.

Aussitôt il est mis au secret dans une cellule et quelques heures plus tard emmené au 36 quai des Orfèvres à la Criminelle. On lui a tout retiré : lacets, cravate ; papiers d’identité. Un nouvel interrogatoire commence. Il déclare avoir téléphoné de la place Armand Marceau. Les policiers notent…

Quelques heures plus tard un homme qu’il ne connaît pas mais qu’il verra à la télévision quelques jours plus tard dit : “Vous pouvez le libérer !” Comme par hasard (?) une fuite de l’enquête révèle que le témoin est “bidon” car il a déclaré avoir téléphoné au commissariat de la place Armand Marceau alors que seule existe la place Alma Marceau.

Ne demeurant pas sur Paris le témoin peut s’être trompé entre Alma et Armand. Pourquoi les policiers dont les bureaux se trouvent à 400 mètres de ce lieu ne firent pas remarquer l’erreur au moment de la déposition. Peut-être fallait-il le laisser s’enferrer pour mieux l’écarter ensuite ?

Même ensuite il était facile de rectifier car tout commissariat possède un système permettant de retrouver le lieu de l’appel. Si les policiers ne s’étaient pas acharné contre le témoin, ils auraient été consulter le commissariat qui réceptionna l’appel. Mais tout à coup le témoin serait devenu crédible. Le fallait-il ?

Aussi aucune recherche en ce sens n’ a été faite. Pourquoi ? Ai-je d’ailleurs vraiment besoin de poser la question ? Maintenant qui est ce “haut personnage”, comme l’a dit Eric Petel devant la caméra de Françis Gillery ? Durant son interview qui releva davantage de l’interrogatoire afin de débusquer la moindre erreur, à aucun moment le témoin encombrant ne s’est contredit.

Durant l’enregistrement, il a annoncé qu’il l’avait reconnu au journal télévisé quelques jours plus tard. Ayant donné le jour, par l’INA (Institut National de l’Audiovisuel) il n’était pas difficile de retrouver l’identité du personnage. Et comme par hasard, ce haut fonctionnaire porte les mêmes initiales “P.M” que celles découvertes dans le document qui “semblerait” venir de la NSA et que vous trouvez dans mon livre.

Etrange non ? Maintenant pour ce qui est de la mort du propriétaire de la Fiat Uno, ne trouvez-vous pas étrange qu’un appel téléphonique arrive d’une cabine située à côté de chez lui dans le Cher et qu’on le retrouve à plus de 400 km de son domicile totalement carbonisé ?

N’est ce pas incroyable aussi qu’avec un bidon de 25 litres le bloc moteur puisse avoir fondu ?

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La trajectoire de la limousine dans le virage, le moteur fondu de la voiture de Andanson… Il y a là en effet quelques anomalies scientifiques qui laissent perplexe… Mais finalement, pourquoi vous battre et consacrer trois livres à cette affaire ?

H.M. : Parce que tout d’abord j’ai fait un serment à un proche de Henri Paul. Découvrir la vérité : quelle qu’elle soit. Ensuite j’ai une sainte horreur de la manipulation et de la désinformation. Faire accuser un innocent décédé quoi de plus facile !

Les policiers disent que souvent un cadavre peut parler et permettre d’arrêter un coupable, mais ils oublient de dire qu’il peut aussi faire accuser un innocent. Et ce ne serait pas la première fois… Souvenez-vous par exemple de l’affaire Seznec ! Après la lecture de mon livre, sans doute ne regarderez-vous plus Henri Paul avec les mêmes yeux. Je suis certain et formel : il n’a pas la tête d’un coupable. D’ailleurs comment peut-on avoir une tête de coupable ?

Seriez-vous capable de me décrire celle d’un innocent ? Dans ce livre je dénonce l’acharnement d’une certaine presse à fabriquer un coupable. Au-delà de cet accident mortel, c’est pour la liberté de l’information et contre la pensée unique que je me bats. De plus, j’ai toujours pensé aux parents et amis d’Henri Paul.

Si c’était quelqu’un de votre famille qui était impliqué et accusé à tort, resteriez- vous les bras croisés ? Dois-je signaler que ce sera le seul livre sur ce sujet avec une préface. Et pas de n’importe qui. Elle émane de Roger Marc Moreau. Cet homme qui, par son enquête a fait que Omar Raddad a pu retrouver la liberté.

Source : Hugues Mondrian/Top Secret N°8


La playlist de méditation que vous pouvez entendre aussi en cérémonie :
« Ik Ardas Wahe Guru - White Sun » White Sun II White Sun
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