Il faut renflouer les caisses des retraites complémentaires. Tel est l’objectif de l’ensemble des partenaires sociaux, réunis ce vendredi 30 octobre pour finaliser le texte sur le sujet. Parmi les mesures phares : le système de bonus-malus, mis en place par le Medef.
Des pensions majorées
Une génération est particulièrement concernée : celle des Français nés en 1957. Ils devront travailler un an de plus pour toucher la totalité de leur pension. José Folgueral, ingénieur chez Airbus, compte parmi les salariés concernés. « Je vais forcément faire une année de plus car ça fait quand même 10% sur les trois années qui suivent, ce qui n’est pas négligeable », déplore-t-il, face à la caméra de France 2.
Par ailleurs, les personnes qui partiront à la retraite à 64 ans verront leur pension complémentaire majorée de 10 % pendant un an.
Voici des précisions :
Patronat et syndicats ont validé vendredi le système de bonus-malus dont l’objectif principal est d’inciter les salariés à travailler plus longtemps à partir de 2019
Travailler plus longtemps pour éviter une décote
Une fois atteints l’âge légal de départ à la retraite et la durée de cotisation requise pour une pension à taux plein, ces salariés devront travailler un an de plus. S’ils ne le font pas, ils subiront une décote de leur pension de 10% pendant deux ans, voire trois.
Ceux qui travailleront deux, trois ou quatre années supplémentaires bénéficieront au contraire d’un bonus pendant un an.
Les retraités exonérés de CSG, et certains travailleurs handicapés et aidants familiaux échapperont à ce dispositif, mais les personnes ayant commencé à travailler tôt et pouvant partir actuellement à 60 ans devront elles aussi travailler un an de plus pour éviter l’abattement. « Mon regret est de ne pas avoir pu faire plier le Medef sur les carrières longues« , a reconnu Pascale Coton (CFTC), heureuse néanmoins d’avoir « sauvé » les régimes.
Outre le système de décote, la majorité des mesures doivent peser sur les salariés ou retraités, comme une moindre revalorisation des pensions (-1 point par rapport à l’inflation) qui doit, à elle seule, permettre d’économiser 2,1 milliards d’ici à 2020.
Le texte validé vendredi prévoit des économies de 6,1 milliards d’euros d’ici à 2020.©
Le patronat accepte d’augmenter ses cotisations
Le patronat (Medef, CGPME, UPA) de son côté a fini par accepter une augmentation de ses cotisations, qu’il chiffre à 700 millions. Mais il affirme avoir obtenu du gouvernement une baisse comparable des cotisations à la branche AT-MP de la sécurité sociale (accidents du travail-maladies professionnelles), ce que l’exécutif refuse pour l’heure de confirmer ou démentir.
Les syndicats ont obtenu que soit examinée la mise en place d’ »une contribution » aux régimes Agirc-Arrco lorsqu’un licenciement de senior donne lieu à indemnités, lors de la prochaine négociation sur l’assurance chômage, prévue en 2016. L’accord prévoit également une fusion des régimes Agirc et Arrco à l’horizon 2019, ainsi qu’une négociation sur la définition de la notion de cadre.
Avec la crise économique, l’arrivée des papy boomers à la retraite et le chômage de masse, l’Agirc et l’Arrco ont vu leurs déficits respectifs se creuser à 1,985 milliard et 1,153 milliard en 2014. Sans ressources supplémentaires, leurs réserves seraient épuisées d’ici à 2018 pour l’Agirc et à 2027 pour l’Arrco. Sans accord, les pensions risquaient d’être amputées de 11% de manière définitive, a insisté la CFTC.
Quand est-ce que cette masse d’esclaves (comme le dit hildegarde) va-t-elle se rendre compte que la crise a été fabriquée? …Parce qu’il est évident qu’avec le remplacement au travail de la totalité du “babyboom” lors de leur départ en retraite …on aurait du avoir le plein emploi (et même besoin… Lire la suite »
Quant es que cette masse d esclaves va se bouger le cul!!!!!