Ayant le même but que le projet HAARP le “neuromarketing” peut être appliqué à tous les domaines et pour toutes sortes de manipulations.

Le neuromarketing cible les leviers cérébraux du désir d’acheter ou désir d’insérer une information dans le cerveau.

Depuis le début des années 2000, les grands groupes Internationaux n’hésitent pas à user de cette nouvelle méthode Marketing. Parmi eux, de nombreuses marques de notre quotidien: Coca-Cola, Pepsi, IBM, Sony, Apple, McDonald’s, Google, Facebook, SNCF pour ne citer qu’eux.

Quel est le pouvoir de la méthode ? Les neuroscientifiques en étudient les effets réels et potentiels.

Découvrir, en observant le cerveau de sujets volontaires, quelle est leur attirance pour un produit ou une information et leur intention de “l’acheter”, voilà quelle fut initialement l’une des plus grandes promesses du neuromarketing.

En 2004, les neuroscientifiques américains Samuel McClure et Read Montague montraient que notre cerveau, face à un produit commercial (en l’occurrence, un soda), évalue la qualité du produit (le goût de la boisson) non seulement d’après sa saveur réelle, mais aussi en fonction de la marque ou de la mémoire des expériences gustatives passées. Les personnes testées n’avaient absolument pas conscience de telles influences, mais cet effet s’observait au moyen des méthodes de neuro-imagerie, telle l’irm fonctionnelle. Cela justifiait pour la première fois le recours à la neuro-imagerie pour étudier comment nous réagissons aux produits et aux marques.

L’idée selon laquelle des mécanismes non conscients sous-tendent nos appréciations de consommateurs n’était pas nouvelle, et commençait à gagner ses lettres de noblesse. Le prix Nobel d’économie attribué en 2002 à Amos Tversky et Daniel Kahneman pour leurs recherches sur l’irrationalité de nos comportements économiques avait ébranlé la conception d’un Homo economicus prenant ses décisions d’achat rationnellement et en toute conscience. L’importance des mécanismes émotionnels inconscients dans nos décisions commençait à être admise. Et évidemment, il devenait tentant d’accéder à ces mécanismes non conscients par les techniques d’imagerie cérébrale.

“Dévoiler l’inconscient”

C’est alors que le neuromarketing a commencé à se développer dans le sillage de l’irm fonctionnelle, technique de neuro-imagerie qui permettait pour la première fois de détecter les zones d’activité du cerveau chez des personnes éveillées se livrant à divers types de tâches mentales, mnésiques ou émotionnelles. Plutôt que de réunir des gens autour d’une table dans des focus groups (des groupes tests) et de les interroger sur leur perception d’un produit, d’un emballage ou d’un message promotionnel, il s’agissait de sonder leur cerveau pour observer s’il présentait une trace d’activité reflétant une attirance pour le produit, même en l’absence de réaction verbale.

Deux faits justifient ce changement d’approche. D’abord, nos premières impressions face à un produit ou une affiche sont très rapides (moins de 300 millisecondes) et nécessairement dictées par des mécanismes infraconscients, ce qui a initialement été mis au jour par les expériences du neuroscientifique américain Benjamin Libet : ce dernier avait observé que la décision d’appuyer ou non sur un bouton était prise de façon non consciente par le cerveau environ 200 millisecondes avant que le sujet n’en prenne conscience. Ses premières expérimentations, critiquables sur le plan méthodologique, ont été perfectionnées et validées par la suite.

Par ailleurs, les processus de décision reposent principalement sur des ressentis émotionnels et non sur des raisonnements par étapes. Cette découverte fut la grande contribution du neurologue américain Antonio Damasio, artisan de la réhabilitation du rôle des émotions dans la prise de décision. Or il est généralement malaisé d’exprimer des ressentis émotionnels en situation d’achat. Les focus groups sur lesquels se fonde le marketing classique n’identifient pas ces manifestations émotionnelles subliminales qui orientent nos choix. En revanche, la neuro-imagerie le permet, car l’IRM fonctionnelle a la puissance nécessaire pour détecter des signaux d’activation neuronale ne durant que quelques dizaines de millisecondes, à condition de cibler l’analyse sur une zone précise du cerveau et de réduire la résolution spatiale.

Il n’y a plus qu’à tout cartographier et le tour est joué.

Attention a nos émotions !!!

 


Ma playlist de méditation que vous pouvez entendre aussi en cérémonie :
S’abonner
Notification pour

Optionally add an image (JPEG only)

0 Commentaires
Commentaires en ligne
Afficher tous les commentaires