Le contrôle de la politique monétaire

La politique monétaire peut se faire dans deux directions opposées, soit en la relâchant, soit en la resserrant, et donc en agissant sur les deux leviers que sont les taux directeurs courts et le volume de la masse monétaire :

  • Relever les taux d’intérêt courts directeurs ou retirer du volume de la masse monétaire correspond à un resserrement de la politique monétaire.
  • Baisser les taux d’intérêts courts directeurs et le augmenter le volume de la masse monétaire en circulation correspond à un relâchement de la politique monétaire.

La politique monétaire est laissée totalement à l’initiative des banques centrales, donc à des intérêts privés puisqu’elles sont sous le contrôle exclusif des banquiers internationaux. Ces banquiers alternent depuis plus de 100 ans les périodes de taux d’intérêt bas, pour ensuite les remonter. C’est un mécanisme simple mais efficace pour susciter de la part des investisseurs des réactions pavloviennes. Les taux d’intérêt directeurs bas déclenchent des ruées d’achat pour des actifs divers, vu le faible coût d’endettement. Les actifs sur achetés forment des bulles spéculatives et les prix montent de façon démesurée. C’est alors que les banques centrales, organes des banquiers internationaux, remontent les taux directeurs. Ils faut payer les dettes contractées pour spéculer et les spéculateurs quittent la scène, les bulles éclatent et les prix s’effondrent. Les banquiers et leurs complices sont là pour ramasser à bon compte les actifs bradés.

Ainsi pendant la période de taux bas les investisseurs achètent des actifs en masse et à des prix qui deviennent de plus en plus élevés et sont démesurés, éloignés des prix réels fixés par les fondamentaux. Il y a création de bulles importantes à la bourse, dans l’immobilier, etc.

C’est alors qu’après une certaine période, en général de plusieurs années, que les banquiers internationaux, via leur banques centrales, augmentent les taux et / ou retirent des liquidités dans le marché en diminuant le volume des assouplissements quantitatifs. Les prêts contractés, à taux quasi nuls, sont maintenant porteurs de taux plus élevés. Les investisseurs vendent en masse leurs actifs à des prix cassés.

Les banquiers, via leurs réseaux, rachètent ces actifs dévalués de 50 à 75%, et au cours des années suivantes ils vont faire remonter leur prix et les revendre au besoin, réalisant des profits colossaux.

La variation de la masse monétaire a le même effet que l’augmentation des taux et sont deux aspects majeurs de la politique monétaire. Retirer une partie de la masse monétaire en circulation rend l’argent plus rare et enchérit le coût d’acquisition des actifs, aidant à faire éclater les bulles. Les actifs qui sont directement touchés par un resserrement monétaire en alternance des taux bas et des taux élevés, une technique appelée de nos jours le Greenspan Put du nom d’un ancien président de la Réserve Fédérale Américaine, sont notamment:

  • Les actions en bourse
  • Les obligations
  • L’immobilier
  • Les œuvres d’art

La planche à billet, sous forme de QE, en français assouplissement quantitatif, consiste à augmenter l’argent en circulation soit ce qu’on appelle la masse monétaire. C’est une politique monétaire qui est l’inverse d’un resserrement, où les banques centrales retirent les liquidités précédemment créées comme la FED l’a faite en Novembre 2014.


La playlist de méditation que vous pouvez entendre aussi en cérémonie :
« Ik Ardas Wahe Guru - White Sun » White Sun II White Sun
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