Note de T-E : cet article est tiré d’un extrait de “666” de Pierre Jovanovic concernant le passé “prédictible” de l’actuel Wall Street. Pour rappel la “Bête à 7 têtes” selon P. Jovanovic, est la façon par laquelle Jean décrivit dans le bible, le système financier actuel. 

« I wanna be your slave… You can be my whore Just treat me cruel… I’ll even lick the floors Stilletto heel walk over me… The leather lash I wanna feel Slave, I wanna be your slave She’s the queen of domination… She’s tbe bitch of my damnation Spinning faster on a wheel of torture… Going faster to the slaughter Slave, I wanna be your slave »

Demented Are Go,
I wanna be your slave in Hellucifernation,
Crazy Love Records, 1999

 

Le bout de l’île de Manhattan où se trouve le centre financier mondial actuel appartenait naguère aux Hollandais, à une époque où New York s’appelait encore New Amsterdam.

Et, découverte due au hasard de mes lectures sur l’histoire de New York (un sujet tabou même de nos jours), cette petite ville ne connut sa prospérité que, vous n’allez pas le croire, grâce à son grand marché aux esclaves, à l’endroit précis où se trouve… Wall Street aujourd’hui !

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Il importe toujours d’examiner la source ! Burns, Ades et Sanders, trois historiens américains nous expliquent qu’en l’an de grâce 1711 de Notre Seigneur :

« Il a même été construit sur Wall Street, côté East River, un gazebo pour abriter les vendeurs d’esclaves et leurs stocks. Chaque matin, on pouvait voir les esclaves africains allant au marché à pied, au pied même de Wall Street (…) En attendant d’être loués comme travailleurs à la journée ou domestiques, ils échangeaient les nouvelles avec des Noirs libres, et guettaient la moindre chance de s’enfuir » …

Vous comprenez maintenant mieux pourquoi saint Jean a tant insisté sur le fait que cette Bête à 7 têtes allait marquer les gens comme les esclaves de son époque.

Wall Street prend vraiment sa source même dans la traite des Noirs et la mise en esclavage d’êtres humains, un détail d’importance capitale que je n’avais pas vu en 2008 au moment de l’écriture de 777 La chute de Wall Street et du Vatican.

Je ne pouvais pas imaginer une seule seconde que la précision de l’Ange et de l’apôtre se nicherait dans des détails aussi minuscules.

À ce niveau de finesse, ce n’est plus de notre dimension. Et on aurait encore du mal à le réaliser si le dessinateur hollandais Howard Pyle ne nous avait pas laissé une preuve bien factuelle de cette sordide réalité avec, ci-dessous, son esquisse du fameux « gazebo-marché aux esclaves » installé au bout de l’île de Manhattan :

1
Voilà le vrai coeur de Wall Street, celui qui bat toujours au même endroit, au bord d’une plage, et qui, presque trois siècles plus tard, a réussi à mettre la planète entière (à quelques exceptions près comme, ironie, certains pays africains) en esclavage.

Comme le répète souvent Blythe Masters, banquière à la JP Morgan qui travaille et habite précisément à quelques jets de pierre de là, « Le Diable se niche toujours dans les détails ».

N’oubliez pas : « Pour les protestants hollandais fondateurs de New York » nous explique l’historien Brendan Gill dans un documentaire de la télévision américaine, « pour eux, plus vous gagniez de l’argent, plus vous étiez proche de Dieu » …

Il se trouve que les traders américains contemporains, pour beaucoup, sont les descendants directs de ces négriers hollandais…

Mais ce n’est pas le seul détail qui surprend. Dès le départ, l’île de Manhattan est elle-même le résultat d’un vol pur et simple.

À leur arrivée au XVIIe siècle, les Hollandais ont roulé les Indiens qui vivaient là depuis l’aube des temps, en leur achetant toute l’île pour 60 guilders !

Logique, partant du principe que les locaux ne savaient pas lire. Alors de là à signer un contrat de vente de leurs terres… Pourquoi pas un credit default swap ?

Comme vous le voyez, fondamentalement rien n’a changé depuis le XVIIe : l’affaire leur avait été présentée oralement comme un « arrangement, une location temporaire ».

Une partie de ces indigènes sera finalement massacrée quelques années plus tard, ce qui a définitivement réglé le problème de ce léger « quiproquo », et surtout celui des témoins…

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Et de la moitié du XVIIe siècle jusqu’au début du XVIIIe, la New Amsterdam allait s’enrichir tranquillement grâce à la traite des Noirs, et surtout à son premier vrai gouverneur, le batave Peter Stuyvesant (oui, celui des paquets de cigarettes) qui mettra bon ordre dans la ville et lui permettra de rayonner.

Il a fallu que les Anglais bombardent le port de New Amsterdam en 1664 et prennent possession de la ville pour qu’elle change de nom et devienne New York, en l’honneur du duc de York, frère du roi Charles d’Angleterre.

Le quartier actuel du Queens par exemple porte toujours le nouveau nom donné par les Anglais en l’honneur de la reine, queen, épouse du roi Charles.

On ne sera guère étonné d’apprendre que les Britanniques prendront encore moins de gants avec la population locale originelle que les Hollandais, et finiront par annihiler la totalité des indiens restants, histoire de faire place nette et d’y voir plus clair.

2« The First Slave Auction at New Amsterdam » La première vente d’esclaves aux enchères à la Nouvelle Amsterdam. Tableau de Howard Pyle 1643, Granger Collection, New York

Revenons aux négriers. La partie de la ville où se trouvait le marché aux esclaves était protégée par un mur (construit par les esclaves justement) délimitant le quartier hollandais de toutes les autres populations… Un peu comme le mur qui sépare aujourd’hui Palestiniens des Israéliens.

3SECTION OF WALL STREET PALISADE. Le premier mur de Wallon Street était un mur de séparation ethnique. The New York Public Libray

Ce mur, qui s’appelait, comme on l’a vu, le Mur des Wallons, a été érigé par les Hollandais en 1640 pour garder leur quartier « ethniquement pur » de toute incursion des autres races le soir, en particulier des Indiennes…

Cette séparation raciale a été finalement abattue par les Anglais et tout ce petit quartier hollandais devint un immense supermarché de vente d’esclaves en provenance de la côte ouest africaine.

Voilà la genèse de ce quartier de New York qui contrôle aujourd’hui les finances de la planète. Les racines profondes de Wall Street, son coeur même, ne sont que souffrance de milliers d’esclaves dont on entend encore les gémissements.

Logique donc qu’il s’apprête à mettre toute l’Europe en double esclavage, financière d’abord (chose faite) et commerciale ensuite via le marché transatlantique à venir.

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C’est inscrit dans ses gènes. Rappelons pour le principe, là aussi, que si l’Angleterre a pris la jeune New Amsterdam aux boulets de canon, ce fut avant tout pour disposer d’un point de rayonnement stratégique afin d’attaquer puis de s’emparer des possessions territoriales françaises du Canada et des Caraïbes.

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Vous pouvez voir le mur ethnique à droite érigé en 1640 par les Hollandais pour les séparer de toutes les autres populations jugées peu chrétiennes par leur comportement (sexuel).

Ce mur, initialement le Mur des Wallons va devenir ensuite la Rue du Mur, ie, Wall Street, et désigner cette minuscule partie de l’île de Manhattan.

Aujourd’hui, toutes les grandes banques mondiales, grands fonds de retraites et gestionnaires de fortune privées y ont installé leur siège. Carte de Castello, Bibliothèque de New York.

Ne soyez pas étonné que la mise en esclavage des Français soit toujours gravé quelque part au fond du cerveau primitif des traders.

Détail intéressant, après avoir acheté leurs esclaves dans la mati-née, les gros céréaliers, agriculteurs, négociants, etc., se donnaient rendez-vous devant un arbre, à quelques dizaines de mètres du gazebo, pour vendre leurs marchandises au plus offrant.

Le rendez-vous devint très connu parce que pratique : cela permettait d’acheter les esclaves de 8h à 10h puis de 10h30 à 12h de vendre les récoltes.

L’après-midi était libre pour discuter dans les tavernes. Ce laps de temps donnera même naissance à un petit journal au titre explicite : La Lettre du Client de l’Après-Midi.

5Photo satellite du quartier de Wall Street contemporain, les pointillés désignent les couloirs marins              © Google Maps

À la suite de la Révolution Américaine, vers la fin de l’année 1792, les esclaves furent progressivement libérés et si le marché des négriers bataves et américains ne disparut pas tout de suite, il cohabita sans problèmes majeurs avec le point de rencontre central pour les ventes à terme des productions agricoles.

La place devint de plus en plus populaire, au point de donner l’idée, en 1883, à deux journalistes Charles Dow et Edward Jones, de lancer leur journal destiné à ces propriétaires terriens.

Juste une grande page imprimée recto-verso, entièrement dédiée aux cours des matières premières agricoles, le Customers’ Afternoon Letter, la Lettre du Client de l’Après-Midi (parce qu’on commerçait le matin et qu’on buvait de la bière l’après-midi) qui va devenir ensuite le Wall Street Journal, un des rares titres de presse qui ait réussi à parvenir jusqu’à nos jours.

L’index de mesure des performances des actions qui sera mis au point par ces deux rédacteurs est toujours là aujourd’hui, vous le connaissez, c’est le fameux Dow Jones, celui-là même qui avait chuté de 777,7 points quand la cloche de fermeture avait sonné le 29 septembre 2008.

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Le titre The Wall Street Journal vous prouve à lui seul l’héritage « toxique » de ce minuscule bout de quartier hollandais qui s’est développé avec le commerce des esclaves, bien caché derrière le Mur des Wallons. Il aurait tout aussi bien pu s’appeler Le Journal des Négriers.

Si on y réfléchit bien, c’est même assez sidérant. Et il n’y a finalement rien de bien étonnant à ce que les produits financiers toxiques actuels y soient nés. On pourrait même dire qu’il existe sur cette île une sorte de prédestination !

Dans le livre 777, à propos de l’Ange montrant à Jean comment le Diable s’était installé au bord d’une plage (ou « sur le sable de la mer » suivant les traductions) pour piloter cette Bête Argent à 7 têtes jusqu’à ce qu’elle mette les gens en esclavage par l’obligation d’avoir un compte bancaire, j’avais suggéré à l’époque que Saint Tropez s’y prêterait assez bien.

Eh bien, non, cette plage, ou ce sable de la mer, est en réalité bien celle où Wall Street est né ! Une preuve de plus donc.

Aujourd’hui, le moindre de vos mouvements bancaires est systématiquement envoyé aux États-Unis, à la suite de l’accord d’échange de données bancaires via Swift signé en notre nom par… l’Union Européenne, en toute discrétion bien sûr. Depuis, on a même appris deux choses :

1) que cet accord a été poussé par les Américains à la suite d’une demande expresse en provenance de l’agence d’espionnage américaine NSA, et

2) qu’elle a développé des routines informatiques spécifiques, lui permettant de mettre le compte bancaire de n’importe qui à zéro, peu importe où il se trouve dans le monde, du moment qu’il est considéré comme un ennemi potentiel des États-Unis.

Ce qui recoupe parfaitement les propos de saint Jean : « Tous ceux qui n’auront pas adoré l’image de la Bête seront mis à mort ». De nos jours, si un salarié est interdit de chéquier et/ou de carte Visa, dans 90 % des cas, il est socialement mort.

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Par extension, si les États-Unis vous considèrent comme un danger quelconque à leurs intérêts, leurs services peuvent désormais vous réduire à néant en siphonnant votre compte à distance et vous ficher d’office à la Banque de France !

En une fraction de seconde, vous passez d’un statut social neutre à celui des mis à mort financiers car ne pouvant plus toucher de l’argent, ni avoir de carte de crédit. Effrayant, en vérité.

Ce que l’Ange a montré à Jean a été d’une précision divine, car à la lecture de ce chapitre on comprend que le choix du Diable n’a pas été innocent.

Il a choisi un endroit où les gens étaient avides d’argent, où le fait de s’enrichir était considéré comme un rapprochement de Dieu, une bénédiction.

Et si on pousse l’analyse encore plus loin, Jean et l’Ange nous disent, ni plus ni moins, que le Quartier Général du Diable se trouve aujourd’hui à New York, et plus précisément à Wall Street, abrité dans une sorte de réplique d’un temple grec.

Le réalisateur du film L’Associé du Diable ne s’y est pas trompé non plus : il avait demandé à la banque Goldman Sachs de lui prêter l’étage où se trouve la direction générale pour tourner les scènes du film, le Diable recevant son fils dans son bureau…

L’inspiration des artistes, il n’y a que cela de vrai finalement.

 

Source : Extraits de “666” de Pierre Jovanovic

 

A lire également sur stopmensonges :

Quand la « bête à 7 têtes » vole l’Or des pays européens (Extraits de « 666 » de Pierre Jovanovic)


Ma playlist de méditation que vous pouvez entendre aussi en cérémonie :
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2 Commentaires
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Membre
téa gardner
Fév 18, 2016 3:13 pm

Jean (un païen et non un chrétien, et oui encore un mensonge) avait aussi prédit l’arrivée de la Bête appelé Catholicisme, d’après lui cette Bête s’installera dans la ville des 7 collines (Rome) et aura sa marque, cette marque on la connait aujourd’hui sous le nom de baptême. “La Naissance… Lire la suite »

B.S
Fév 18, 2016 8:52 am

https://www.youtube.com/watch?v=JEtdpTi1Smk

Une chanson très méconnue de Gilbert Bécaud : l’Indien.