Chère lectrice, cher lecteur,

Lorsque votre activité principale est de faire des invasions matin midi et soir, il y a une chose que vous ne pouvez pas vous permettre, c’est de tomber malade.

De ce point de vue, le palmarès des conquêtes des Vikings témoigne qu’ils étaient des gens « en forme » : invasion de l’Angleterre, de la France, de la péninsule ibérique, passage en Italie, colonisation du Groenland (jugé « accueillant » par le chef Viking Erik le Rouge, chacun ses goûts…).

On dit même que les Vikings auraient mis les pieds en Amérique bien avant Christophe Colomb [1] !

La question évidemment est : qu’est-ce qui les rendait si résistants ?

Leurs longues épées, leurs boucliers usinés par les meilleurs forgerons, leurs drakkars gigantesques ?

En partie.

Mais jamais ils ne seraient allés aussi loin sans l’aide d’une toute petite plante…

Ma grand-mère le savait !

Une toute petite plante donc (je vais vous dire laquelle dans un instant), mais aussi une certaine vision de la maladie, bien différente de celle que nous avons aujourd’hui.

À l’époque de leur grandeur, les Vikings vivaient en effet avec l’idée que la maladie traduisait un déséquilibre entre les différentes énergies vitales.

Pour le dire avec nos mots d’aujourd’hui, ils voyaient l’infection comme une fragilité du terrain du sujet plutôt que comme une agression extériorisée qu’il faudrait écraser (comme le feront plus tard les antibiotiques).

Leur objectif principal pour être en bonne santé était donc de renforcer leur immunité. Car comme disait ma grand-mère (et certainement aussi la vôtre), mieux vaut prévenir que guérir.

Un CRS (mais affectueux)

Ici, une petite explication s’impose.

Notre système immunitaire est une organisation cellulaire coordonnée et autonome chargée d’identifier et d’éliminer les éléments internes ou externes potentiellement néfastes pour l’organisme : cellules anormales ou infectées, virus, bactéries, champignons et parasites…

Un système immunitaire efficient agit en deuxième barrière après celle de la peau et des muqueuses. Et si parfois l’ennemi est déjà à l’intérieur, comme une cellule cancéreuse, le système immunitaire le reconnaît et peut le détruire afin d’éviter sa multiplication dévastatrice.

En revanche, si le système immunitaire est en déséquilibre, la situation peut vite dégénérer : infections à répétition, allergies, inflammation chronique, maladie auto-immune, défaut de réparation cellulaire, prolifération cellulaire incontrôlée…

Sa tâche ne se borne donc pas simplement à la défense anti-infectieuse, mais elle est d’ordre général.

En bref, le système immunitaire est le gardien de notre vie ! Une sorte de CRS, mais affectueux.

Et il se trouve que certaines plantes agissent en augmentant nos capacités de défense.

Aide le corps à s’adapter

Ainsi, la force et l’endurance légendaires des Vikings pourraient bien être à mettre au crédit de leur consommation régulière de rhodiole (Rhodiola rosea), une plante que la science range aujourd’hui dans le clan des plantes adaptogènes (qui augmente la capacité du corps à s’adapter aux différents stress, quelles que soient leurs origines).

Il s’agit d’une plante médicinale traditionnellement utilisée depuis des millénaires en Mongolie, en Sibérie et en Scandinavie, et dont la racine est réputée augmenter les capacités physiques et psychiques.

De fait, l’optimisation des fonctions cognitives en situation de stress a été vérifiée par de nombreuses expériences cliniques avec une action secondaire remarquée sur la dépression et sur la neurasthénie.

En particulier, des essais utilisant un extrait normalisé de rhodiole ont été menés entre 2000 et 2003 sur des médecins surmenés, des étudiants en période d’examen et des personnes placées volontairement en situation de stress et de fatigue.

Comparativement aux groupes témoins, les participants ont généralement vu leur état s’améliorer significativement (concentration, bien-être, forme physique, coordination motrice, capacité de travail intellectuel, réduction de la fatigue, etc.) [2] [3] [4].

Le site PasseportSante.net mentionne aussi qu’au cours d’un essai mené auprès de personnes souffrant d’un cancer superficiel de la vessie, la rhodiole a stimulé la réponse immunitaire et diminué le taux de récidives [5].

Une préparation à base de rhodiole, de Leuzea carthamoides, d’éleuthérocoque et de baies de schisandra (plantes adaptogènes) a également permis d’améliorer la réponse immunitaire de patientes sous chimiothérapie pour traiter un cancer ovarien [6].

Et on la prend comment, cette rhodiole, alors ?

La meilleure façon est de choisir un extrait sec standardisé à raison d’un comprimé le matin et le midi. On l’évitera le soir par crainte des troubles de l’endormissement, chez les femmes enceintes et les personnes atteintes de troubles bipolaires.

Tiens, je profite aussi de l’occasion pour saluer rapidement une autre « célébrité » du clan des plantes adaptogènes, originaire, elle, de Chine : le ginseng (panax ginseng).

Il aurait été discourtois de l’oublier tant sa réputation de plante antifatigue et restauratrice d’énergie n’est plus à faire ; en plus, le ginseng est aussi un précieux allié durant l’hiver par ses capacités à réduire significativement les symptômes et la fréquence des rhumes, et à accroître l’immunité générale (200 à 300 mg/j le matin).

Préparatrices de terrain solides

Ensuite, d’autres plantes ont fait la preuve de leur intérêt pour préparer un terrain immunitaire solide :

• L’échinacée Echinacea purpurea, augustifolia

Cette cousine de la marguerite est la plante incontournable pour la prévention des infections et la réduction de leur intensité. Les Indiens Comanche et Sioux l’utilisaient pour soigner les morsures de serpent et les plaies surinfectées. Plus tard, au XIXe siècle, elle est importée en Europe, puis cultivée particulièrement en Suisse et en Allemagne.

Les principes actifs de l’échinacée agissent à plusieurs niveaux : augmentation du nombre de globules blancs, stimulation de globules blancs spécialisés (tueurs de toxines et de cellules infectées) et protection des cellules saines contre les microbes [7].

On préconise l’échinacée en traitement discontinu de 10 jours par mois pendant trois mois pour une cure préventive, et de 10 jours à double dose en traitement curatif.

C’est d’ailleurs un mélange d’échinacée d’Inde et de ginseng de Sibérie qu’on retrouve dans une préparation dont vous avez peut-être déjà entendu parler : le « Kan Jang ». Les Scandinaves l’utilisent pour lutter contre le rhume, la grippe et la pharyngite.

• Le sureau noir

Le sureau est un arbuste doté de jolies baies noires que, deux siècles avant notre ère, Galien le Grec recommandait déjà pour traiter les mucosités des infections ORL.

Ses fleurs et ses baies sont utilisées traditionnellement sous forme de tisane et de teinture-mère de sommités fleuries.

Le sureau noir est aussi préconisé en cas de fièvre comme le reconnait d’ailleurs l’OMS (Organisation Mondiale de la Santé), et comme expectorant dans les infections des voies aériennes. Il est notamment actif en cas de rhume, de refroidissement, de sinusite, de rhinopharyngite et de toux sèche (500 à 1000 mg, 3 fois par jour).

Huiles essentielles

Certaines huiles essentielles sont d’une grande utilité pour assister nos défenses naturelles.

• Huile essentielle de ravintsara

La population malgache l’utilise contre les virus grippaux et ceux des infections saisonnières.

L’action conjuguée d’un alcool terpénique et d’un oxyde confère à cette huile essentielle, en plus de son activité antivirale, des propriétés expectorantes utiles en cas d’atteinte ORL ou respiratoire (grippes A et B, rhume, angine, otite, sinusite, pharyngite, bronchite…).
• Huile essentielle de niaouli

L’écorce molle et claire de cet arbre proche de l’eucalyptus, originaire de Nouvelle-Calédonie et d’Australie, s’arrache aisément comme du papier, d’où son surnom d’arbre « à peau ».

L’huile essentielle de niaouli possède des propriétés immunostimulantes, antibactériennes puissantes en même temps qu’antivirales, antifongiques et expectorantes (mucolytiques).

Formule à utiliser en prévention de la grippe et d’autres affections ORL :
    • Appliquer quatre gouttes de ravintsara et de niaouli sur le sternum, le haut du dos, le pli du coude et les poignets deux fois par jour pendant 10 jours.
    • Traitement de la grippe :avaler une goutte de ravintsara et de niaouli sur un comprimé neutre trois fois par jour pendant 6 jours.
    • Fatigue physique, psychique et stimulation immunitaire :appliquer deux gouttes de ravintsara et de niaouli sur le plexus solaire, les poignets et le pli du coude trois fois par jour pendant 10 jours.

Source : http://www.pure-sante.info/


Ma playlist de méditation que vous pouvez entendre aussi en cérémonie :
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1 Commentaire
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xav
Nov 7, 2016 9:19 am

Leurs croyances envers Odin leurs donnaient la force de vivre, de surmonter toutes épreuves. Ils partîmes en raid pour accomplir leurs destin et ainsi faire leurs preuves envers les dieux nordiques. Si l’environnement posait des problèmes, grande fièvre, alors les dieux n’étaient pas très contant. Tout repose sur les croyances… Lire la suite »