Trump déclare la guerre à une Fed «incompétente»
© Sputnik . Irina Kalashnikova
(Note: D’une certaine manière tout ce qui se déroule actuellement à Hong Kong en Chine, est lié à La Réserve Fédérale. Non? Donald Trump déclare que son problème n’est pas la Chine. Il veut enclencher un Crash financier mondial pour détruire la FED avant le lancement du nouveau système financier. Ainsi que dévoiler aux médias comment la Chine est controlée exactement. La mafia “Les Triades” (société secrète) s’est d’ailleurs dévoilé aux yeux du monde contre les manifestants qui nuisent leur business. Qui leur donne des ordres?. La vidéo + bas, révèle leur lien avec la CIA. Les policiers chinois n’osent même pas s’interposer pour les menotter tellement leur influence est élevée à Hong Kong!. Que va faire Xi Jinping pour ne pas nuire à la notoriété et réputation de la Chine dans la Route de la Soie actuellement en cours? )
Le Président des Etats-Unis s’en est à nouveau pris à la Réserve fédérale américaine à qui il demande de réduire les taux «plus vite et plus fort», le tout dans un contexte de guerre commerciale avec la Chine et de marchés financiers qui tanguent. Sputnik fait le point.
«Ils doivent baisser les taux plus vite et plus fort […] L’incompétence, c’est terrible à voir, surtout quand vous savez que tout pourrait être réglé facilement.»
C’est par le biais de Twitter, son moyen de communication favori, que Donald Trump a, une fois de plus, sorti la sulfateuse contre la Réserve fédérale américaine (Fed). Le 7 août, il a publié une série de tweets incendiaires contre la banque centrale américaine. Il lui reproche d’avoir relevé à plusieurs reprises ses taux ces derniers mois. Ce qui, selon le locataire de la Maison Blanche, représente un frein au développement économique américain.
«Notre problème n’est pas la Chine […] C’est la Réserve fédérale qui est trop fière pour admettre avoir fait une bêtise en relevant les taux trop vite et trop haut. (J’avais raison !)», a notamment lancé Donald Trump.
Entre décembre 2015 et décembre 2018, la Fed a procédé à pas moins de neuf remontées de taux. Pourtant, le 31 juillet, elle faisait un geste en les abaissant pour la première fois depuis la crise de 2008. «Conformément à son mandat, le Comité cherche à promouvoir un niveau d’emploi maximum et la stabilité des prix. Compte tenu des implications des évolutions mondiales sur les perspectives économiques ainsi que des pressions inflationnistes atténuées, le Comité a décidé de ramener la fourchette cible du taux des fonds fédéraux à 2-2,25%» expliquait alors la Fed dans un communiqué.
Trop peu pour Donald Trump qui veut aller bien plus loin… et bien plus vite. Pour le locataire de la Maison Blanche, les taux américains sont trop hauts et handicapent les exportations de l’Oncle Sam, dollar fort oblige. Le Président américain met également en avant la guerre commerciale que se livrent Washington et Pékin afin de justifier sa demande. Le 7 août, trois banques centrales de pays sensibles au marché asiatique ont décidé de baisser leurs taux: l’Inde, la Nouvelle-Zélande et la Thaïlande. Des décisions qui ont eu pour effet de faire chuter les rendements obligataires.
Des anciens de la Fed perdent patience
La guerre commerciale sino-américaine a des répercussions dans le monde entier. Pendant un temps, les négociations semblaient avancer. Mais Donald Trump juge que Pékin ne tient pas ses promesses et a promis 10% de tarifs douaniers supplémentaires sur 300 milliards de dollars d’importations de produits chinois à partir du 1er septembre. Dans le camp d’en face, la Chine a laissé se déprécier davantage le yuan jusqu’à passer en dessous de la barre de 7 yuans pour un dollar, une première en 10 ans. Pékin a également annoncé qu’il n’achèterait pas de produits agricoles américains comme il l’avait promis. Le secrétaire au Trésor Steven Mnuchin accuse la Chine de manipuler sa devise en intervenant sur le marché des changes afin de la sous-évaluer et ainsi se défendre contre les tarifs douaniers américains.
Certains spécialistes ne sont pas d’accord avec une telle analyse. C’est notamment le cas de Larry Summers, un des prédécesseurs de Steven Mnuchin. Dans une tribune au Washington Post, il a affirmé qu’il n’y avait pas de «manipulation avérée»: «La baisse du yuan lundi n’était pas artificielle […] c’est la réponse naturelle du marché aux nouveaux tarifs douaniers américains.»
«Des menaces viendront des deux bords, certaines seront suivies d’effets, d’autres pas» explique-t-il. Avant d’ajouter qu’avant de décider une nouvelle réduction de taux, il voulait «prendre la mesure de l’évolution de l’économie».
La prochaine réunion monétaire de la Fed n’est pas attendue avant le 18 septembre. Pour le moment, toutes les options sont sur la table. La banque centrale américaine a assuré être prête à soutenir l’expansion économique. Du côté des spécialistes, on mise sur deux baisses des taux d’un quart de point d’ici la fin de l’année. Au minimum.
Source: https://fr.sputniknews.com/economie/201908091041906193-trump-declare-la-guerre-a-une-fed-incompetente/
A Hong Kong, des hommes masqués brutalisent des manifestants anti-gouvernementaux
22 juil. 2019
Des hommes masqués armés de bâtons, selon une vidéo d’un média local, ont attaqué des manifestants anti-gouvernementaux à Hong Kong. Les autorités ont condamné ces violences et promis de réagir.
Après une nouvelle manifestation monstre dans la journée du 21 juillet contre les autorités pro-Pékin de Hong Kong, la police a tiré des balles en caoutchouc à de nombreuses reprises dans la foule qui continuait d’occuper les rues du centre de la ville avant minuit, selon un journaliste de l’AFP.
Par ailleurs, dans une gare du nord-ouest de Hong Kong, dans le district de Yuen Long, proche de la frontière chinoise, des hommes masqués vêtus de blanc et brandissant des bâtons ont chargé la foule, passant notamment à tabac la journaliste du journal Stand News qui diffusait un live Facebook des événements. D’autres journalistes ont aussi relayé des vidéos, certains évoquant «des centaines de criminels embauchés à Hong Kong» pour réprimander les manifestants. Ils seraient ainsi envoyés par les autorités selon les organisateurs de la manifestation anti-gouvernement hongkongais.
https://twitter.com/sotiridi/status/1152984285927956481
Dans les rames du métro, des personnes se sont fait brutaliser, selon des images diffusées par un journaliste de CBS.
I was told by our CBS colleague in #HongKong that a local female journalist filmed this video of a man getting attacked. She was then attacked herself. You can see she falls to the ground and screams. When they learn she’s a journalist they stop hitting her. #HongKongProtests pic.twitter.com/5dheeMNxB2
— Ramy Inocencio 英若明 (@RamyInocencio) July 21, 2019
Une journaliste du South China Morning Post a d’ailleurs filmé «les taches de sang laissées dans le centre commercial Yoho après que les voyous ont pris d’assaut la station de métro et frappé des gens».
The blood stains left behind in yoho mall after the thugs stormed the mtr station and hit people pic.twitter.com/J99BLae7dJ
— Jeffie Lam (@jeffielam) July 21, 2019
France 2 rapporte qu’à aucun moment, les policiers n’ont agi pour s’interposer.
Néanmoins, la police hongkongaise, dont des agents se trouvaient à Yuen Long où les groupes d’hommes en blanc ont fait leur apparition, a déclaré selon la presse anglophone n’avoir réalisé aucune arrestation car elle «ne pouvait pas être certaine de qui était impliqué». «Nous allons traiter chaque cas de manière équitable, quel que soit le camp politique», a précisé Yau Nai-keung, un responsable de police du district de Yuen Long.
Le gouvernement de Hong Kong a condamné les violences dans un communiqué et a promis de prendre des mesures, confirmant que «certaines personnes» avaient commis des attaques dans le métro.
Parmi d’autres commentateurs, Lam Cheuk-ting, élu d’opposition du Conseil législatif de Hong Kong qui a lui-même été agressé, a associé ces individus aux organisations mafieuses des Triades : «Est-ce que Hong Kong autorise à présent les Triades à faire ce qu’elles veulent, à frapper des gens dans la rue avec des armes ?», s’est-il ainsi interrogé face à la presse.
Hong Kong est le théâtre depuis le 9 juin de gigantesques manifestations contre le gouvernement local pro-Pékin, marquées de façon sporadique par des affrontements violents entre des contestataires radicaux et la police. Le mouvement est parti du rejet d’un projet de loi désormais suspendu visant à autoriser les extraditions vers la Chine. La contestation s’est élargie à des exigences plus vastes relatives notamment à la liberté d’expression et à la liberté de presse.
Les marchés boursiers en chute libre
Après l’annonce par Donald Trump de nouvelles taxes douanières à l’encontre de la Chine, les bourses, notamment européennes, n’en finissent plus de baisser. Et après la riposte annoncée par Pékin, le phénomène n’est pas prêt de s’arrêter.
Ce lundi 5 août, le CAC 40 a cédé 2,06%, tandis que le DAX allemand et Londres ont respectivement reculé de 1,68% et 2,52%. En Asie, l’indice de Hong Kong a plongé de 2,85%, ce qui est partiellement dû aux manifestations qui se poursuivent dans la ville. À Wall Street, les principaux indices ont perdu plus de 2%, tandis que le Dow Jones a chuté de près de 850 points, soit de 3%.Les marchés financiers réagissent de cette façon à la riposte de Pékin qui fait monter d’un cran les tensions entre les deux pays dans le domaine commercial. En effet, le gouvernement chinois a ordonné aux sociétés publiques de suspendre leurs importations de produits agricoles américains, a relaté ce 5 août l’agence Bloomberg. En outre, pour la première fois depuis la crise financière de 2008, la Chine a laissé le yuan s’enfoncer sous le seuil clé de 7 pour un dollar américain.
À quoi s’attendre maintenant?
Donald Trump dénonce régulièrement le taux de change chinois et le non-respect de la clause d’importer davantage de produits agricoles américains, a rappelé, citée par Les Echos, la société française Aurel BGC, entreprise spécialisée dans les activités auxiliaires de services financiers.
«Le dialogue est-il encore possible? Va-t-on vers une guerre commerciale totale?», s’est-elle demandée.
Nouvelle pique de Trump contre Pékin
Le Président états-unien a encore une fois vivement critiqué la Chine ce 5 août.
«La Chine a fait baisser le prix de sa devise presque au niveau le plus bas de son histoire. Cela s’appelle une manipulation des changes», a-t-il tweeté.
https://twitter.com/realDonaldTrump/status/1158350120649408513
Donald Trump reproche régulièrement à Pékin de dévaluer artificiellement sa monnaie afin de soutenir ses exportations, mais le Trésor américain s’est toujours refusé à accuser la Chine de manipuler sa devise.
Toutefois, le recul du yuan ne permet de compenser qu’un tiers de la hausse de 6% du prix moyen des biens chinois liée à ces nouvelles taxes, a indiqué, toujours cité par Les Echos, Stéphane Déo de La Banque Postale Asset Management.
Une taxe de plus
Entre temps, Donald Trump ne compte pas s’arrêter là et prévoit de taxer à 10%, à partir de septembre, les 300 milliards de dollars (270 milliards d’euros) d’importations chinoises jusqu’ici épargnées.
«Ce qui veut dire que les produits de consommation ne seront pas épargnés cette fois, qu’il s’agisse des iPhone ou des chaussures Nike», a encore précisé Aurel BGC.
Toutefois, les indices américains semblent se porter mieux que les places européennes.
«Contrairement aux États-Unis, les marchés européens ne bénéficient plus vraiment de la protection de la banque centrale, confrontée à un problème d’efficacité de sa politique monétaire», a ajouté le courtier.
Depuis plus d’un an, les deux pays sont engagés dans un bras de fer commercial qui s’est traduit par l’instauration réciproque de droits de douane punitifs sur des centaines de milliards de dollars d’échanges annuels.
Source: https://fr.sputniknews.com/economie/201908051041874888-bourses-chute-libre/