Qui a accès aux données collectées par la Loi du Renseignement ?
On sait que les données collectées via les écoutes téléphoniques, la surveillance d’internet, les caméras de surveillance de plus en plus sophistiqués, multifonctionnelles et omniprésentes (école, rue, lycée, travail,etc…), les compteurs intelligents, les bornes biométriques, carte vitale, carte bancaire, sont transmis à la police nationale.
Mais la vraie question est : Qui a accès aux données recueillies par la police nationale ?
Une réponse qui pourrait être déduite à partir des victimes de spoliations dont chacun a commencé par une intrusion de leurs fichiers personnels recueillis par la police.
Cela a révélé que des agents privés au service des multinationales sont mélangés parmi les policiers, qui ne sont pas capables de faire la différence, et donc obéissent soi à des supérieurs d’intérêt privé ou public.
Ce qui entraîne le fait que chaque français peut être spolié à tout instant de tout ses biens, si jamais une multinationale s’intéresse à lui.
Au départ, c’est un moyen pour les entreprises de se faire une fiche personnalisé de leurs potentiels clients, car Aujourd’hui le maitre mot pour bien vendre, c’est la personnalisation. La pub doit s’adresser à chacun selon ses caractéristiques. Et pour cela, il faut nous recenser, nous catégoriser, nous ficher. Des exemples de situation ici
http://www.trafic-justice.com/sitenet0/UFC/fichage.htm
Mais, l’effet pervers, c’est que cela leur permet de racketter les citoyens plus aisément.
Après tout, non content de privatiser tout ce qui est public, voilà maintenant les multinationales, toujours rapaces et jamais satisfaites, de vouloir s’approprier les biens privés des gens en s’appropriant de toutes les fiches de renseignement les concernant!
Pour vaincre un ennemi, il faut toujours le connaître, mieux qu’il ne vous connaît.
C’est la règle de base. Alors que des lois protègent les secrets des multinationales, en revanche, rien ne protège les fiches de renseignements sur tous les Français ! Et surtout rien n’est puni !
L’accès à la vie privée a surtout permis de nombreuses spoliations des biens des individus depuis son application. Nombreuses sont les entreprises privées qui ont des agents privés dans la police, ce qui leur permettent d’accéder à toutes les données confidentielles des Français (collectés grâce aux systèmes de surveillance, les écoutes téléphoniques, les compteurs intelligents, etc…). Ils peuvent connaître votre patrimoine, envoyer des huissiers corrompus, magistrats corrompus, des avocats corrompus et venir ainsi prendre votre logement ou d’autres biens le plus normalement du monde. Les Français sont ainsi menacés de perdre en masse leurs biens à cause de cela vu que tout ce qu’ils ont de A à Z est devenu transparent.
Voici des exemples de victimes sur internet qui ont apporté leur témoignage. Vous verrez qu’à chaque fois, cela commence par l’intrusion dans la vie privée.
Comment une entreprise privée a obtenu des informations à partir de la police sur Besancenot :
En poste dans une ville du Sud-Ouest, le brigadier major a été repéré par des mouchards informatiques quand il a plusieurs fois consulté les fichiers de police sur le jeune dirigeant anticapitaliste :
« Besancenot avait dit dans une émission télé qu’il utilisait une simple voiture peugeot. On a voulu vérifier. Explique-t-il aux inspecteurs.
– Qui, On ? Demandent les Inspecteurs
-Tout k service
– Vous avez l’habitude de passer les gens aux STIC ?
(le STIC (prédécesseur de la Loi de Renseignement) (Système de traitement des infractions constatées) est un fichier policier listant crimes, délits, contraventions, …Il existe depuis 1995 et n’a été légalisé qu’en 2001. Il contient 83 % d’erreurs ! Source 23min30 http://bigbrotherawards.eu.org/Compilation-video-2000-2010 )
après les émissions de télé ? Votre hiérarchie était-elle au courant ?
-Non
-Besancenot était-il venu alors dans le cadre d’un mouvement social ?
-Non
– Est-il normal que des recherches aient aussi été faites sur la compagne de Besancenot, qui n’exerce pas d’activité politique ? Vous avez consulté à nouveau le fichier sur lui le 22 février 2008 à 14h32 et 14h33 alors qu’à ces heures-là, il était indiqué que vous étiez en patrouille. Tout ça n’est pas logique.
Immédiatement les enquêteurs se sont rendus compte que le dossier allait les entraîner dans les profondeurs de leur propre système, flics contre flics, où des réseaux entremêlent les fonctionnaires de service et les agents privés. Et là, nul ne sait plus très bien qui travaille pour qui ni pour quoi.
Source http://www.victime-ripou.com/annexe/besancenot62.htm
autres témoignages :
– http://www.trafic-justice.com/asso/membre/78/meyrignac.html
– http://www.istatut.com/
-« Un Franc-maçon les faisait travailler de temps en temps au noir et leur demandait de consulter
les fichiers de la gendarmerie et de la police pour ses propres affaires. »
source http://www.victime-ripou.com/instruction/denonce2.htm
– « Je me suis fait dépouiller de mes trente années de travail par ceux qui sont chargés de la sécurité des biens et des personnes. »
Sources http://www.victime-ripou.com/appelcwik/plaintecoups/conclu10oct2007.htm#fichiers
http://www.trafic-justice.com/SITENE18/NOTAIRES/lescomplots241115.htm
« 20 000 fichiers de la police ont été vendus 600 000 euros.
– Spoliations sur toute la France
– Atteintes à la vie privée sur toute la France.
– 3000 fichiers volés de personnes sur Paris en 17 mois.
En effet, si vous êtes victime d’une spoliation par des moyens suspects, si vous êtes inquiets du détournement de vidéos surveillance et du fichage étendu jusqu’aux enfants des écoles, une nouvelle audience vous permettra d’agir. Vous pouvez relancer l’audience par une nouvelle citation (la lettre modèle) : J’ai constaté que des policiers ont détourné en 17 mois 20.000 fichiers personnels revendus 600.000 € dans l’objectif de : ” déterminer le patrimoine des personnes ”
J’ai eu connaissance que la justice a effacé plus de 10.000 noms de victimes en ne laissant que les interrogations » http://www.victime-ripou.com/annexe/fichageater.htm
Source http://www.victime-ripou.com/annexe/videosurveillance2.htm
autres sur http://www.victime-ripou.com/annexe/videosurveillance4.htm
http://www.victime-ripou.com/annexe/videosurveillance2.htm
20.000 fichiers de la police vendus 600.000 € Mobiles ESANCENOT fliqué aussi
Le fichage EDVIGE va agraver les détournements, Les bases élèves et les données de santée subiront le même sort que http://www.victime-ripou.com
D’autres militants : http://bigbrotherawards.eu.org/article1220.html
Source : http://www.victime-ripou.com/annexe/videosurveillance4.htm
Donc cela sert à rien les systèmes de surveillance, si c’est utilisé pour mieux connaître les biens des gens et les spolier.
On peut donc constater la facilité avec laquelle Les entreprises privés peuvent se servir de toutes les données collectées par la police au moyen des systèmes de surveillance, les bornes biométriques, les caméras, etc…
Et plus que cela, les vidéos surveillances et marques biométriques vont commencer dès le plus jeune âge pour faire des fichages le plus personnalisé possible sur chaque élève, de la crèche au lycée jusqu’à l’université. Tout savoir de A à Z sur chaque individu. Repérer les futurs bons ou mauvais citoyens. Repérer Ceux qui ont l’esprit critique et d’analyse et ceux qui acceptent tout sans discuter. N’était-ce pas Sarkozy qui voulait détecter les futurs délinquants dès la maternelle ?
http://sarkofrance.blogspot.fr/2008/12/dtecter-la-dlinquance-ds-la-maternelle.html
Ces systèmes de surveillance vont enfin pouvoir réaliser ce rêve.
Rappelons le projet de fichage des mineurs de moins de 13 ans dans l’affaire EDVIGE
En effet, Vous êtes tous déjà fichés à partir de 13 ans depuis l’ère Sarkozy :
« Des discussions, mais pas question de revenir sur le fichage de mineurs à partir de 13 ans »
Source http://www.victime-ripou.com/annexe/edvige.htm
Que vous êtes manifestant ou pas, couvrir votre visage dans un espace public est interdit
Article 1 :Nul ne peut, dans l’espace public, porter une tenue destinée à dissimuler son visage.
https://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do;jsessionid=867DFAF2AAEE2A5003896DBB5D6337B1.tpdjo10v_3?cidTexte=JORFTEXT000022911670&categorieLien=id
Donc renoncez au droit à l’image, c’est un droit que vous n’avez plus le droit de prétendre !
Une pétition est en cours pour lutter contre les systèmes de surveillance dans les lycées en Auverge-Rhône-Alpes :
Pas de “portique Wauquiez” devant mon lycée!
Aurélien DELSAUX France
Laurent Wauquiez, nouveau président de la Région Auvergne Rhône-Alpes, veut, au nom de la sécurité, installer des “portiques” à l’entrée de tous les lycées de la région; 14 lycées “tests” seraient bientôt concernés.
Ces “portiques” seront constitués de portes automatiques, de tourniquets ou de tripodes à badger et de caméras de vidéo-surveillance.
Nous, signataires, considérons que cette mesure coûteuse (20 millions d’euros) est inefficace et contraire à l’esprit même de l’Ecole.
Nous, signataires, considérons qu’on entre dans un lycée pour y devenir davantage un citoyen libre – non pour y être considéré d’entrée comme un potentiel suspect.
Ce dont nos lycées ont besoin, c’est de moyens humains: de davantage de surveillants, de davantage d’éducateurs. S’en remettre à la technique et à Big Brother pour protéger nos enfants, leur inculquer dès leur formation le dressage social que constituent “pointeuse” et caméras, c’est renoncer à en faire des êtres libres.
NON À L’INSTALLATION DES PORTIQUES WAUQUIEZ !
OUI À DAVANTAGE DE MOYENS HUMAINS ET À LA RÉNOVATION DES LYCÉES QUI EN ONT BESOIN !
https://www.change.org/p/laurent-wauquiez-pas-de-portique-wauquiez-devant-mon-lyc%C3%A9e?recruiter=171757259&utm_source=share_petition&utm_medium=email&utm_campaign=share_email_responsive
commentaire d’un lycéen :
En 1° et en terminale dans un lycée public on était en étude sans surveillant. C’était de l’auto discipline ou de la discipline librement consentie. C’était un plus pour la citoyenneté ou pour le civisme. Aujourd’hui, j’ai du mal à supporter cette forme de voyeurisme de la sphère publique sur la sphère privée. C’est une façon insidieuse de mettre en cause notre capacité à être et à devenir dans la sphère publique. Cette remise en cause sournoise de nos libertés fondamentales m’apparaît comme un pis aller de la force publique. En effet, il vaut mieux avoir des agents de la force publique présents physiquement pour faire de la prévention-repression sur le terrain plutôt que d’avoir un cyber agent qui ne fait que constater impuissant des faits répréhensibles. Une société éducative a donc besoin des inter actions citoyennes pour créer de la cohérence sociale.Quand on commence à gruger une liberté, je considère que toutes les libertés risquent d’être menacées surtout quand un régime un peu autoritaire joue trop sur le registre du tout sécuritaire qui favorise les privilèges au détriment de la justice sociale.
Je reste contre la vidéosurveillance.
http://www.herault.fr/votre-avis/contre-videosurveillance-lieux-publics
Et bientôt des caméras jusque dans les chaumières pour espionner les Français ? Jusqu’où Big Brother voudra s’arrêter ? C’est un bon business, Big Brother, pour les entreprises privées, donc non, la vente forcée, comme c’est déjà le cas avec les compteurs intelligents, ne risque pas de s’arrêter là. On fait faire de nouvelles lois, et voilà après les gens seront obligés d’acheter cela chez eux. Comme technique marketing qui fait vendre, il y a pas mieux !
« Mais les industriels ne se laissent pas démonter. Conscient de l’existence de cet obstacle idéologique, en 2004 le GIXEL, le groupement des industries de la microélectronique, a présenté un «livre bleu » qui recommande au gouvernement de se faire « plus incitatif ». En voici un extrait : « les pouvoirs publics et les industriels s’entendront sur une action incitative, en faveur de l’utilisation des moyens biométriques dans la vie courante, transaction « cardless »[sans carte, badges, NDLR], utilisation de la biométrie dès le plus jeune âge. Les industriels de leurs côtés, proposeront des utilisations de confort ou ludiques exploitant ces mêmes technologies pour faciliter leur acceptation par la population. » Histoire que la technologie de sécurisation s’imprime définitivement dans le paysage des établissements français. Et dans les têtes des nouvelles générations. »
http://youpress.fr/2008/10/le-business-de-la-securite-dans-les-etablissements-scolaires/
« AU LYCEE, vous êtes filmé. Et plutôt deux fois qu’une. 281 des 469 lycées franciliens sont désormais équipés de caméras de vidéosurveillance. En dix ans, le système s’est totalement banalisé dans le but de « sécuriser » les accès, la cour et parfois même les couloirs, la cantine.
Un impact limité sur les vols et les intrusions. En revanche, dans les lycées étudiés, les caméras n’empêchent pas les vols (portefeuille, portable, MP3, cambriolage), à l’exception des vols dans les parcs à vélos. Plus grave : elles ne permettent pas non plus d’endiguer les intrusions dans les établissements. Il suffit en effet de passer par un lieu non surveillé, de se masquer le visage ou de se fondre dans un flux d’élèves pour déjouer le système.
Des effets pervers. Parce qu’elles favorisent la surveillance de l’intérieur du lycée uniquement, les caméras peuvent entraîner « un désinvestissement des équipes éducatives » autour des établissements, souligne l’enquête. « Les caméras ne remplacent pas le personnel de surveillance qui ne cesse de diminuer », renchérit Isabelle Alenda, en charge des surveillants au syndicat Snes. Autre enseignement : pour les lycéens, ces caméras « ne jouent qu’à la marge sur le renforcement du sentiment de sécurité ».
Un fonctionnement encore mal réglementé. Que faire des images ? Qui les regarde ? Faut-il transmettre les bandes à la police ? Sur ces trois questions, les règles sont encore floues. Certains lycées conservent les images dix jours ; d’autres trois semaines. En général, c’est le gardien qui est chargé de surveiller les écrans, mais sans forcément avoir été suffisamment formé. En cas de délit, les images sont parfois transmises à la police. Enfin, les personnes autorisées à visionner les bandes ne sont pas toujours les mêmes : proviseur, intendant, surveillant ? L’étude préconise de mieux organiser le système et d’informer au mieux les élèves, les parents et les professeurs afin de ne pas surveiller n’importe qui n’importe comment. »
http://www.leparisien.fr/paris/la-videosurveillance-au-lycee-montre-ses-limites-06-12-2007-3291402562.php
En janvier 2009, Jade White, 14 ans, décidait de ne plus retourner à l’école tant que celle-ci ne retirerait pas les caméras de vidéosurveillance installées, juste avant Noël, dans les toilettes des filles et des garçons.
Ses parents la soutenaient, arguant d’une “invasion dans sa vie privée” :
« Cette école est pathétique. Ils n’ont pas besoin de mettre des caméras de vidéosurveillance dans les toilettes, et encore moins dans celles d’une école. Toute cette école ressemble à Big Brother. Il y a des caméras partout autour de l’école, à l’extérieur remarquer et dans les couloirs. »
En réponse, les responsables de l’établissement expliquèrent que les caméras, orientées vers les lavabos, avaient été installées suite à des actes de vandalisme perpétrés par une minorité n’hésitant pas à chahuter dans les toilettes et à gaspiller du savon liquide et du papier toilettes, et que les images ne seraient consultées qu’en cas d’incident
Ainsi, en février 2008, une établissement de Plymouth avait accepté de désactiver les caméras des toilettes des élèves après que plusieurs centaines d’entre-eux aient signé une pétition, et refusé de retourner aux WC.
En novembre 2009, la direction d’un lycée irlandais avait de même abdiqué, après deux jours de protestation des élèves et de leurs parents.
Début mars 2010, les élèves d’un lycée de Birmingham ont eux aussi découvert que des caméras avaient été installées dans les toilettes des filles et des garçons, “pour des raisons d’hygiène et de sécurité“.
Depuis, le nombre d’établissements scolaires équipés de systèmes de vidéosurveillance a explosé, et l’on estime que 3500 (un sur sept) utiliseraient également des détecteurs de métaux, cartes d’identité électroniques, ou systèmes biométriques (empreintes digitales, reconnaissances faciales ou de l’iris) afin de “faciliter” certaines opérations administratives telles que le prêt de livres à la bibliothèque ou bien l’accès à la cantine.
En novembre 2009, la police avait ainsi confisqué des bandes de vidéosurveillance d’une école primaire qui avait filmé des enfants en train de se changer avant un cours d’éducation physique. Faute de vestiaire, ils se changaient dans leurs salles de classe, où sont installées des caméras qui ne sont jamais débranchées.
L’Information Commissioner, l’équivalent britannique de la CNIL, avait alors tenu à rappeler que la vidéosurveillance ne devrait être utilisée qu’en cas d’impérieuse nécessité, qu’elle devait respecter la loi, et qu’elles devaient bien évidemment être débranchées si d’aventure des enfants étaient amené à se déshabiller devant les caméras.
En août 2008, l’association des professeurs et maîtres de conférences (ATL), troisième syndicat enseignant britannique, rapportait que 85% des enseignants interrogés déclaraient que leurs établissements scolaires étaient équipés de systèmes de vidéosurveillance.
Plus de la moitié surveillaient, non seulement les abords de leurs établissements, mais également le comportement des élèves à l’intérieur des écoles, et près d’un quart des enseignants craignaient la présence de caméras cachées, d’autant que 10% précisaient qu’on en trouvait également dans les toilettes de leurs établissements.
Personne ne sait exactement à quoi sert la vidéosurveillance dans les écoles“, estime la secrétaire générale de l’ATL, et plus de la moitié des enseignants interrogés notent que cela n’avait guère modifié le comportement des élèves.
Si 61% estiment cela dit que cela pourrait avoir des conséquences positives, le sentiment général est qu’installer des caméras de vidéosurveillance dans les salles de classe releve d’une atteinte à la vie privée, et va à l’encontre de ce qu’est l’éducation : la vidéosurveillance “ne devrait pas être autorisée en classe, où l’on aurait dès lors constamment le sentiment d’être surveillé et jugé“.
Des caméras… et des micros, qui violent la loi
Chercheuse à l’université de Salford, au Royaume-Uni, Emmeline Taylor s’est intéressée à la surveillance dont font l’objet les élèves de 24 établissements scolaires du nord ouest du Royaume-Uni.
23 des établissement étudiés disposent de plus de 20 caméras de vidéosurveillance. Et 2 des 3 établissements ayant fait l’objet d’une étude approfondie en ont installé dans leurs toilettes.
Un autre en a également installé dans les salles de classe, et les couloirs, le système étant doté de micros. L’équipe éducative est quant à elle équipée d’oreillettes, afin de surveiller, à leur insu, ce dont se parlent les élèves.
Mais, déplore Emmeline Taylor dans le Daily Mail, “rien ou presque n’a été fait pour informer le public, à commencer par les parents, sur la façon qu’ont les écoles d’utiliser ces technologies de surveillance, y compris biométriques“.
Le Guardian souligne ainsi que “la plupart des écoles britanniques violent probablement la loi dans la mesure où elles ne préviennent par leurs élèves que des caméras de vidéosurveillance enregistrent leurs déplacements et conversations“.
“Les jeunes sont certainement la population non criminelle la plus surveillée” « Ces technologies ne protègent aucunement les jeunes; a contrario, elles les dépouillent de leur vie privée, minent leur confiance envers les autres en créant une atmosphère de suspicion, ce qui n’est pas tout à fait propice à ce que l’on escompte d’un environnement éducatif. »
Dans le Daily Telegraph, un jeune explique qu’”avec la vidéosurveillance, on a l’impression qu’on ne peut pas nous faire confiance. Dans mon école, il y en a partout, c’est comme une prison.”
Shami Chakrabarti, directrice de l’ONG britannique Liberty, se demande pour sa part comment les jeunes pourraient apprendre la notion de respect dès lors qu’ils doivent dans le même temps abandonner toute notion de vie privée, et de dignité, au nom de certaines convenances administratives :
Comment peut-on espérer pouvoir leur apprendre à bien se comporter si la base de cet enseignement repose sur la peur d’être pris ? Faire grandir nos enfants dans un régime de surveillance quasi-carcéral est quelque chose de consternant.
En surveillant les jeunes plus que de raison, avec ces caméras et ces ordinateurs, nous risquons fort de passer à côté de notre devoir, qui doit d’abord être de respecter, et protéger, nos enfants.
Pour Alex Deane, porte-parole de l’ONG britannique Big Brother Watch, “les écoles sont en train d’immuniser les élèves contre la surveillance” :
Au début, ils disent que les caméras ne sont pas activées, puis qu’elles se contentent de filmer les lavabos. Les élèves t leurs parents commencent alors à se faire à cette idée, et quand les caméras enregistreront des moments plus intimes, il n’y aura plus personne pour se plaindre.
Pour mémoire, le Gixel, groupement des industriels de l’électronique, avait ainsi expliqué, en 2004, dans un Livre non pas blanc mais bleu qui lui servait de “grand programme stratégique” que “la sécurité (étant) très souvent vécue dans nos sociétés démocratiques comme une atteinte aux libertés individuelles, il faut donc faire accepter par la population les technologies utilisées et parmi celles-ci la biométrie, la vidéosurveillance et les contrôles” :
Plusieurs méthodes devront être développées par les pouvoirs publics et les industriels pour faire accepter la biométrie. Elles devront être accompagnées d’un effort de convivialité par une reconnaissance de la personne et par l’apport de fonctionnalités attrayantes :
– Éducation dès l’école maternelle, les enfants utilisent cette technologie pour rentrer dans l’école, en sortir, déjeuner à la cantine, et les parents ou leurs représentants s’identifieront pour aller chercher les enfants.
– Introduction dans des biens de consommation, de confort ou des jeux : téléphone portable, ordinateur, voiture, domotique, jeux vidéo
– Développer les services « cardless » à la banque, au supermarché, dans les transports, pour l’accès Internet, …
Alex Türk, président de la Commission nationale de l’informatique et des libertés, se plaît à rappeler que “si vous croyez que le monde ressemblera un jour à celui de Big Brother, détrompez-vous… Vous êtes en plein dedans !” :
Lorsqu’on ne s’étonne plus du traçage, de la vidéosurveillance ou de la conservation des données, c’est justement le signal qu’on est entré dans un monde orwellien.
http://owni.fr/2010/04/02/grande-bretagne-10-des-lycees-videosurveillent-leurs-toilettes/
Vous y trouverez une carte de France répertoriant tous les lycées, et nous vous proposons de l’”augmenter” de vos témoignages et informations. Vous êtes donc cordialement invités à venir y indiquer si votre lycée est vidéosurveillé, et si oui par combien de caméras, à quel prix, mais également d’y publier des photos des caméras, des bornes biométriques, à nous faire part du nombre de surveillants non remplacés, ou en manque, des problèmes d’insalubrité, d’effectifs, d’encadrements, d’insécurité…
Saisissez-vous de cet outil, faites tourner l’info, envoyez-nous vos photos, contribuez au débat : les Etats généraux de vos lycées ont déjà commencé.
A la manière des cahiers de doléances qui permettaient au peuple de faire connaître ce qui n’allait pas, ainsi que leurs propositions d’amélioration de la situation, nous aimerions modestement pouvoir ainsi contribuer au débat public. Pour contribuer, c’est par là : Lycees.eu.
http://owni.fr/lycees/
Tout comme en France, il est interdit, au Royaume-Uni, d’installer des caméras sans le préciser à ceux qui sont ainsi surveillés (le fameux “Souriez, vous êtes filmés !“). Mais il est tout à fait légal de vidéosurveiller ou de ficher les empreintes digitales des enfants sans demander le consentement de leurs parents.
Ainsi, les établissements scolaires étudiés se contentent d’avertir la CNIL britannique qui, de son côté, se contente d’exiger que la surveillance se doit d’être “proportionnée au regard des finalités“.
Depuis avril 2006 la CNIL n’étudie plus les demandes au cas par cas. Le Chef d’établissement télécharge l’autorisation sur internet et s’engage a respecter les conditions imposer par la Commission.
Malgré la multiplication de ces procédés, il n’existe aucun recensement national du nombre et des types des dispositifs, pas plus que leur coût global.Car les choses se décident localement. Chaque région finance ses lycées, les départements se chargent de l’équipement des collèges, les municipalités, des écoles et des crèches. Seules les bornes biométriques, utilisées pour contrôler les accès des restaurants scolaires sont soumises à autorisation de la Cnil (Commission nationale informatique et libertés) (voire encadré). En 2008, 248 établissements avaient obtenu cet aval.
Le nombre de caméras à l’intérieur des écoles étant laissé à la discrétion du chef d’établissement et de la collectivité qui finance, il n’existe aucun chiffre national, ni autorité de contrôle. Une lacune que la CNIL a souligné cette année à Michèle Alliot-Marie, Ministre de l’Intérieur. « Il résulte du système actuel, une totale incertitude quant au régime juridique applicable, ainsi qu’une incompréhension croissante tant des citoyens que des responsables de systèmes », constate la Commission qui demande la mise en place d’une instance de contrôle.
Pour Pierre Benguigui, PDG d’Alise, distributeur de bornes biométriques pour les cantines, « ce marché bénéficie d’une croissance exponentielle ». Au cours de l’année scolaire 2007-2008, son entreprise a équipé 60 établissements scolaires soit un chiffre d’affaires de 300 000€. Pour l’année qui débute, il compte en vendre une centaine
Face à l’explosion du marché, le seul véritable obstacle semble être une partie de la communauté éducative elle-même. Des enseignants, des parents, des chefs d’établissements refusent toujours l’outil technologique et jurent pouvoir assurer la sécurité grâce à la pédagogie. «Les chefs d’établissements confrontés à des problèmes de sécurité ne cessent de s’interroger sur l’opportunité d’installer ces systèmes», analyse le chercheur Dominique Pécaud. Ils sont perdus entre « la nécessité de faire face aux problèmes de violences et d’intrusion et leurs convictions ». Selon l’enseignant « face à la pression des entreprises, les chefs d’établissements se défendent souvent avec des arguments idéologiques». Une exception française ? Oui, selon Emmanuel Reynaud de l’entreprise Cisdec : « La vidéosurveillance est présentée comme un avantage pour un établissement scolaire anglais, ici cela est vécu comme un facteur de risque ou de plainte, voire de retrait de subvention ». Même constat pour Patrick Has : « En France il y a une véritable défiance vis-à-vis de la sécurité privée, car nous sommes très attentifs à la protection des libertés ». L’étude de Tanguy le Goff sur les lycées d’Ile-de-France conclut également que: « C’est parmi eux [les enseignants, NDLR] que l’on peut rencontrer les oppositions les plus fortes à l’installation de cet outil au motif qu’il irait à l’encontre de leur travail pédagogique ». Ces réticences poussent souvent le chef d’établissement à réfléchir à deux fois avant de se lancer dans les installations.
En 2005, la mise en place des bornes « a inquiété les parents et les enseignants », raconte-t-elle. Inquiétude est un faible mot : un mois après l’installation un « commando » fait irruption dans le lycée et détruits les précieux boitiers. Trois bornes et un logiciel dont le coût s’élève à 14 000 euros, financés par les fonds propres de l’établissement. Les départements et régions, censés financer les dispositifs de sécurité des collèges et lycées refusent pour le moment de payer pour la biométrie. Ce qui n’empêche pas les chefs d’établissements, sans contrôle de l’Education nationale, d’être de plus en plus nombreux à se doter des fameux boitiers. Il y a un an 182 autorisations avaient été délivrées, soit une augmentation de 36% en un an.
En septembre 2008, 248 établissements scolaires avaient obtenu l’autorisation d’installer des dispositifs biométrique à l’entrée de la cantine. Loin des machines ultra sophistiquées que l’on peut imaginer, les petits cubes en plastique noir assortis de claviers numériques, se font discrets à l’entrée des selfs. A l’heure du repas, les élèves placent leur main sur une plaque en métal et composent leurs codes confidentiels. Bip. La machine acquiesce, le plateau tombe, le lycéen peut manger.
Source http://youpress.fr/2008/10/le-business-de-la-securite-dans-les-etablissements-scolaires/
Nous ne voulons pas être filmés en permanence dans l’espace public. Nous n’avons pas envie que l’on sache à tout moment où nous allons, avec qui nous . discutons dans la rue, quelles sont les personnes qui nous rendent visite. La vie privée est un droit, y compris sur la voie publique. Vous pensez n’avoir « rien à vous reprocher » ? Mais si vous acceptez d’être filmés, c’est que vous acceptez déjà d’être coupable de quelque chose.
LA VIDEO-SURVEILLANCE, C ‘ EST L ‘ INSTITUTION DE LA PEUR.
Les caméras laissent penser qu’il faudrait se méfier de tout le monde. Plus personne ne serait en sécurité. En installant des caméras, on crée une peur en faisant mine d’y répondre. C’est la même chose quand les hélicos de la’police survollent la Villeneuve toute la nuit : nous sommes tous surveillés car tous considérés comme des délinquants, des criminels, voire des terroristes potentiels. Tous suspects à leurs yeux : la présomption de culpabilité remplace la présomption d’innocence.
Depuis 1995, des caméras de surveillance sont installées sur la voie publique discrètement et petit à petit pour éviter les protestations. A présent, et après une première vague au centre-ville, la mairie installe des dizaines de nouvelles caméras dans les quartiers Capuche, Jardin de Ville et Village-Olympique. Ces caméras sont une étape de plus dans la confiscation de nos libertés : lois LSQ, LSI, Perben, Lopsi, Loppsi 2, plan vigipirate, fichier Base-élève, fichage biométrique et Adn, procédures antiterroristes… Jusqu’à quand accepterons-nous l’avalanche sécuritaire sans réagir ?
Les caméras et les autres technologies de contrôle rendent nos actions et nos déplacements transparents aux yeux des mouchards qui les gèrent. A l’inverse, il n’a jamais été question d’installer des caméras dans le bureau du préfet ou celui du maire, et encore moins dans les salles du Commissariat à l’Énergie Atomique et de Minatec. Gageons qu’aucun élu ne serait d’accord avec cette proposition. Et pourtant, c’est là que des décisions qui nous concernent tous sont prises chaque jour. Mais quel contrôle avons nous sur ces institutions ? L’exemple des camé-ras est éloquent : ce n’est pas la mairie qui a annoncé les installations en janvier, et qui a rendu public le schéma directeur en juin, mais les opposants.
Nous payons par nos impôts les industriels de la « sécurité », pour faire de nos quartiers des espaces dans lesquels nous ne sommes plus les bienvenus. Les camé-ras envoient alors un message au passant : « ici, il faut être riche, bien habillé. consommer et circuler ; les autres. passez votre chemin ».
Plus les politiques sentent leur légitimité s’écrouler, plus ils installent de caméras. La violence est la conséquence de la misère. Et on ne lutte pas contre la violence sans lutter contre la misère.
A chaque nouveau projet délirant (comme le stade), de nouvelles caméras apparaissent.
L’espace public appartient à tous, alors que la gestion policière nous dépossède de la rue, confiant toute responsabilité aux «autorités». Dans les espaces surveillés, il ne nous reste plus qu’à circuler et consommer. A nous de choisir : voulons nous des rues contrôlées par dés machines, rationnalisées et impersonnelles, ou des rues vivantes, populaires et accueillantes ?
http://www.victime-ripou.com/annexe/videosurveillance2.htm
Loi du renseignement, l’architecte des Lois Antiterroristes actuelles, lex-ministre de la Justice, PS Urvoas, le remplaçant de Toubira, qui en profite généreusement.
L’ex-ministre PS Urvoas visé par une plainte pour « détournement de bien public »
http://www.lelibrepenseur.org/lex-ministre-ps-urvoas-vise-par-une-plainte-pour-detournement-de-bien-public/
Les boites noires par les services de renseignements sont actives depuis octobre 2017! En fonctionnement dans la plus grande discrétion. Loi Renseignement : les boîtes noires sont désormais actives http://www.numerama.com/politique/305959-les-boites-noires-de-la-loi-renseignement-sont-desormais-actives.html Cela fait bien longtemps que nous sommes surveillé, espionné. Loi de renseignement ou pas. Comme le confirme le PDF d’Alex… Lire la suite »
Mounir Mahjoubi, secrétaire d’état chargé du Numérique, interrogé par Thinkerview
https://www.youtube.com/watch?v=TxHqU0ICDr4
???
Ils surveilles tout au nom de la sécurité , ils pistes ceux qui pose un futur problème et la dgse prend le relais pour les créations d’attentat avec les personnes qui correspondes aux critères pour les équipés de ceintures explosives avec gps , micro et tout est miniaturiser un haut… Lire la suite »