En se basant sur l’observation de la politique américaine actuelle, on peut faire certaines projections concernant l’élection présidentielle du 3 novembre 2020. Certaines sources, comme la plateforme QAnon, se sont montrées beaucoup plus aptes à décrypter les faits et gestes de Trump et de ses opposants, que les médias mainstream, tombés dans le piège tendu par le président visant à permettre au public de se rendre compte du fait qu’ils ne sont ni plus ni moins qu’un outil de propagande.
La présidente de la Chambre des Représentants Nancy Pelosi parla ouvertement de la stratégie du Parti Démocrate afin de combattre la présidence Trump : « C’est une tactique de diversion, […] une prophétie auto-réalisatrice. Vous diabolisez—nous l’appelons « salir et emballer ».Vous salissez quelqu’un avec des mensonges et tout le reste, puis vous le vendez. Et puis vous (les journalistes) l’écrivez, puis ils diront : « Vous voyez ? Il est rapporté dans la presse que ceci, ceci, ceci et ceci », donc ils ont cette validation que la presse a rapportée […]. C’est une tactique. Et cela va de soi. ». Ces mots, en plus de décrire globalement tout ce qu’a pu inventer l’opposition à Trump pour lui nuire (du racisme à l’autoritarisme, en passant par la débilité), légitiment purement et simplement l’appellation de « Fake News Media » popularisée par Trump et valident les craintes que les médias ne soient toujours infiltrés par la CIA et le Parti Démocrate. Au passage, ils expliquent également pourquoi le public s’éloigne des médias, et pourquoi les chercheurs mettant en relation les propos d’autres sources, comme les lanceurs d’alerte, avec ceux de la presse, afin de trier le vrai du faux, arrivent à une analyse bien plus pertinente de la situation.
Ted Turner (AOL Time Warner, CNN, TNT), Michael Bloomberg (Bloomberg), Sumner Redstone (Viacom, CBS) pour les médias traditionnels, avaient affiché leur soutien à Hillary Clinton en 2016. Pour les réseaux sociaux et géants de l’internet, Susan Wojcicki (YouTube), Larry Page, Eric Schmidt (Alphabet, Google) et Tim Cooke (Apple) ont fortement soutenu Clinton, ne serait-ce qu’en termes de dons de campagnes incomparablement supérieurs à ceux concédés à Trump. Seul le magnat des médias Rupert Murdoch (News Corporation, Fox) a soutenu Trump, cependant, l’ex-président de la Chambre des Représentants, Paul Ryan, bien que Républicain, souhaite utiliser ses substantielles actions chez Fox pour barrer la route au président, ce qui explique notamment que le soutien de Fox News à Trump ne se soit quelque peu terni. Aujourd’hui, il en va de même avec la candidature de Biden, qui ne fait l’unanimité que parmi les médias.
Ce front coordonnée des médias mainstream et de l’Establishment contre un candidat leur étant ouvertement opposé montre à quel point journalisme et politique partagent le même lit depuis des décennies. Officiellement en fonction jusqu’en 1976, au moment de sa prétendue clôture par George H.W. Bush suite à l’instauration de la commission sénatoriale censée garantir la conformité des activités des services de renseignements avec la Constitution des États-Unis, le projet Mockingbird, sous la direction de Philip Graham, co-propriétaire et éditeur du Washington Post et de Newsweek, et membre du CFR (Conseil sur les Relations Internationales), visait à infiltrer les rédactions d’informations des médias mainstream américains. Au cours des années 90, l’activiste Steve Kangas, le journaliste d’investigation Angus Mackenzie (Rolling Stone, Mother Jones, Washington Post, San Francisco Examiner) et d’autres, réfutèrent la cessation de l’opération Mockingbird. En 2014, le journaliste allemand Udo Ulfkotte, du Frankfurter Allgemeine Zeitung, révélait, dans son livre (traduit en anglais Journalists for Hire: How the CIA Buys the News), que la CIA continue à commander, insérer et publier des articles de propagande dans la presse européenne.
Au cours de l’opération Mockingbird,
Les voix de certains des journalistes nouvellement recrutés portent très loin, comme celle de Joseph Alsop dont les articles sont repris dans 300 supports de presse différents, ou encore celles de membres d’organes aussi importants que le New York Herald Tribune, Time et le New York Daily Mirror. Sont aussi comprises dans l’opération des publications locales comme le Chicago Daily News, le Miami News, le Chattanooga Times, le Washington Star, etc. En tout, plus de 400 journalistes opèrent pour le compte de la CIA et rédigent des articles commandés par Frank Wisner, qui leur fournit parfois des documents classifiés pour aider à leur avancement—le fameux « scoop » qui forge la réputation professionnelle dont rêvent tous les journalistes…
Sous la direction d’Allen Dulles dès 1953, l’opération Mockingbird de la CIA couvrira plus de vingt-cinq agences et organes de presse dont Life etle New York Post. Le magnat de la presse Henry Luce (Fortune, Time) devint un pilier du programme, toujours dédié à renforcer la logique de blocs de l’est et de l’ouest dans l’omniprésente rhétorique de guerre froide.
En outre, aujourd’hui, les journalistes en personne se définissent comme des outils de contrôle : le présentateur vedette de CNN, Chris Cuomo (frère du gouverneur de l’état de New York), n’affirmait-il pas, en octobre 2016, qu’il était illégal de posséder les documents mis en ligne par WikiLeaks à la suite de la diffusion par le site de Julian Assange des emails d’Hillary Clinton, tandis que s’informer sur les révélations contenues dans ces emails par le biais des médias était autorisé, suggérant que ceux-ci pouvaient ainsi exercer un contrôle sur ce qui était diffusé auprès du public : « Souvenez-vous qu’il est illégal de posséder ces documents volés. C’est différent si cela vient des médias. Donc, tout ce que vous apprenez là-dessus, vous l’apprenez à travers nous. » ?
La présentatrice vedette de MSNBC, Mika Brzezinski (fille de Zbigniew Brzezinski, conseiller du président Lyndon Johnson, conseiller à la sécurité de Jimmy Carter et opérateur de premier rang de la Commission Trilatérale), laissait spontanément échapper que le métier de journaliste était de contrôler ce que les gens pensent : « […] [Trump] pourrait avoir tant sapé le message qu’il peut vraiment contrôler ce que pensent les gens, et ça, c’est notre travail ! ».
L’infiltration de la CIA au sein des organes de presse est notamment symbolisée par le célèbre Anderson Cooper de CNN, qui a fait plusieurs stages auprès de l’agence.
La Freedom of the Press Foundation, initialement fondée en 2010 afin de faciliter les contributions destinées à soutenir Julian Assange et son site WikiLeaks malgré le ban bancaire du gouvernement américain le concernant, subit des changements lorsqu’Assange fut retiré du comité directeur en 2018. Assange et le reporter Glen Greenwald, qui reçut les révélations d’Edward Snowden sur la compilation de données de la NSA mettant en péril la vie privée des citoyens, prirent tous deux beaucoup de risques afin de permettre à ce même Snowden de trouver l’asile en Russie. Ce dernier devint en 2014 membre du comité directeur de la FPF, comme ses deux acolytes. Cependant il semblerait qu’Assange, Greenwald et Barlow, aient été dupés par Snowden. QAnon postait le 27 janvier 2018, soit quelques jours après qu’Assange n’ait été évincé du comité directeur de la FPF :
@Snowden.
L’horloge tourne.
Comment va la Russie ?
[M. Sous Contrat]
Liberté de la presse.
[…].
https://freedom.press
SecureDrop [dénonciateurs] ?
SecureDrop> CIA.
PERSONNE N’EST À L’ABRI
Q
Après avoir sous-entendu que l’heure tournait pour Snowden, « l’homme sous contrat », et qu’il ne resterait pas éternellement à l’abri en Russie, Q mentionnait la plateforme SecureDrop, lancée par la FPF à destination des sources du renseignement afin de leur permettre de soumettre des documents aux journalistes tout en restant anonymes.
Le 13 février 2018, Snowden retweetait un message révélant que les journalistes utilisaient notamment SecureDrop, et que les lanceurs d’alerte devraient l’utiliser aussi afin de faire leurs dénonciations. Q réagit le jour-même : « @Snowden. Merci d’avoir montré au monde comment la CIA passe son récit aux journalistes à 4 heures du matin. Relisez les publications concernant SecureDrop.[…]. Q »
D’après QAnon, SecureDrop a donc été détourné de son objectif original (soutenir les lanceurs d’alerte et maintenir leur anonymat face aux risques représentés par leurs dénonciations) afin d’être utilisé par la CIA pour briefer les journalistes des médias mainstream, après que « leur » agent, Edward Snowden (« l’homme sous contrat » de la CIA), ait infiltré la Freedom of the Press Foundation, puis se soit débarrassé de Julian Assange, après en être devenu le directeur en 2016.
Q rajoutait qu’il était prévu que Snowden soit rapatrié aux États-Unis : « @Snowden #RETOURÀLAMAISON2020 Q ». Or, Trump laissait dernièrement planer le doute quant au pardon qu’il pourrait accorder à Snowden, ce qui permettrait à l’agent d’effectivement revenir aux États-Unis en 2020. Ne vous y méprenez pas cependant, il s’agit là d’une tactique souvent utilisée par Trump, consistant à dire le contraire de ce qu’il pense afin que la presse mainstream le contredise (puisque lui étant systématiquement opposée), arguant que Snowden ne mérite pas le pardon. D’ici peu, lorsque l’opinion y sera prête, Trump portera ses négociations avec la Russie à terme et fera extrader Snowden afin de le juger aux États-Unis. C’est la même stratégie que pour Assange, sur lequel Trump laisse dire qu’il sera poursuivi en justice, alors qu’il le graciera suite à ses témoignages dans l’affaire du Russiagate, et peut-être plus encore.
Les médias mainstream ne savent pas comment analyser les faits et gestes de Trump, car ils sont instinctivement anti-Trump, tout comme le public, qui se laisse berner par leur militantisme. L’Establishment de Washington DC, lui aussi, ignore quelle attitude adopter avec Trump. D’après Newt Gingrich, ancien président Républicain de la Chambre des représentants des États-Unis, si Donald Trump faisait si peur lors de la campagne de 2016, à son propre camp Républicain dans un premier temps, puis à l’ensemble de l’Establishment jusqu’à finalement s’attirer les foudres de l’État Profond, c’est tout simplement car il ne faisait pas partie des sociétés secrètes, comme les Skulls & Bones, qui avaient pignon sur rue durant les décennies où la famille Bush était au pouvoir, comptant George H.W., puis son fils George W., parmi leurs membres.
Faisant référence à la nomination de Trump comme candidat du parti à la présidentielle, Gingrich, qui le soutenait, disait à Fox News :
« Maintenant ils font face à la perspective que Donald Trump devienne le leader du parti et cela les rend absolument fous. Parce que c’est un outsider, il ne fait pas partie du club, il est incontrôlable, il n’a pas passé les rites d’initiation, il n’appartient pas aux sociétés secrètes, et je crois qu’ils n’ont aucune idée des rapports qu’ils doivent entretenir avec lui. »
D’après Gingrich donc, Trump ferait peur parce qu’il n’a pas été compromis au sein de sociétés secrètes. Il échapperait ainsi au contrôle des dirigeants républicains des générations Bush, qui, depuis pratiquement quatre décennies, dominent le Grand Old Party Républicain.
Il apparaît toutefois que la Chine soit l’entité en pleine possession du contrôle sur les politiciens corrompus de Washington DC, que ce soit dans les rangs républicains ou démocrates. En effet, QAnon demandait, dans le post 4630 du 2 septembre 2020, « Comment le chantage est-il utilisé ? ». Un ensemble de quatre messages en tout, listait les noms de plus de cent responsables politiques, activistes ou donateurs démocrates et républicains accusés de crimes sexuels sur des mineurs :
« Comment le chantage est-il utilisé?
Le représentant démocrate de l’État de l’Illinois, Keith Farnham, a démissionné et a été accusé de possession de pornographie juvénile et a été accusé de se vanter sur un site en ligne d’avoir agressé sexuellement une fille de 6 ans.
Le porte-parole démocrate du Parti démocrate de l’Arkansas, Harold Moody, Jr, a été accusé de distribution et de possession de pornographie juvénile. Philip Ahr, membre démocrate du conseil des commissaires du canton de Radnor, a démissionné de ses fonctions après avoir été accusé de possession de pornographie juvénile et d’abus d’enfants entre 2 et 6 ans. Le militant démocrate et organisateur du BLM, Charles Wade, a été arrêté et accusé de trafic d’êtres humains et de prostitution de mineurs. […] »
Avec le dernier message de cette série, qui demandait : « Pourquoi a-t-il fallu attendre un outsider à l’Establishment politique de DC pour se lever contre la Chine ? », il était clair que Q attribuait à la Chine la responsabilité de ce chantage exercé sur les responsables politiques américains, auquel Trump, en tant qu’outsider au monde politique, échappait.
Q avait déjà averti ses lecteurs que le Parti Communiste Chinois avait pris le contrôle des élus américains :
[infiltration]
Seuls ceux qui pouvaient [peuvent] être contrôlés [via le chantage ou des croyances similaires] ont été installés à des postes de direction critiques dans toutes les positions de contrôle et de commandement politiques et non politiques [PCC].
PCC [nécessaire] pour assurer une couverture de protection [assurance].
Des traîtres partout. […]
Chine [PCC] ?
La Russie est l’ennemi.
La Chine est notre amie.
[Programmation des MSDNC [médias sociaux]]
Tous les atouts déployés.
Tout ce qui a été vu hier, aujourd’hui et demain = mouvements / événements politiques calculés conçus et lancés par le parti [Démocrate] en coordination avec d’autres entités nationales et étrangères dans une tentative de reprendre le pouvoir sur vous.
Empêcher toute responsabilité.
Ce contrôle, rendu possible par une infiltration chinoise aux États-Unis, vise à ne laisser aucun leader politique américain libre de diriger son pays. Le récit des médias mainstream vise également à détourner l’attention du public de la Chine vers la Russie, comme lors de la campagne de 2016.
Ce chantage n’est plus possible depuis l’arrivée au pouvoir de Trump, sur lequel la Chine n’a aucune emprise : « Que se passe-t-il lorsque ceux qui occupaient des postes de POUVOIR (& D’INFLUENCE) ne tirent plus les ficelles ? Que se passe-t-il lorsque le « CHANTAGE » ne fonctionne plus ? Devenez-vous vraiment RESPONSABLE ? ».
Trump est, comme nous l’avons déjà vu dans mon article #Obamagate, en passe de démontrer que toute cette histoire de collusion avec la Russie était fantasmée. Il a affirmé le 28 mai 2020 que, lorsque les documents seront déclassés en toute transparence, ce que son nouveau Directeur du renseignement national John Ratcliffe s’engagea à faire lors de sa confirmation, les juges et le peuple constateraient qu’Obama avait connaissance de tous les éléments frauduleux du scandale, ce qui l’impliquerait au plus haut point. Cependant, Q a déjà établi que si Barack Obama était mis en accusation, Hillary Clinton le serait tout autant. Dans l’affaire de l’espionnage de la campagne Trump, c’est bien Hillary Clinton qui paya pour obtenir le dossier Steele salissant Trump de manière mensongère, comme elle le confirma elle-même. Également, si Obama fait l’objet de poursuites dans le cadre de l’espionnage de la campagne de Trump en 2016, le financier George Soros devrait lui aussi être mis en accusation comme l’affirme Q suite aux déclarations du professeur de Droit d’Harvard, Alan Dershowitz, qui affirma en février 2020 avoir des preuves qu’Obama lança l’espionnage de l’équipe de campagne de Trump à la demande de Soros.
Naturellement, les premières personnes visées par des mises en accusation seront probablement les directeurs et les agents des différentes agences de renseignement lançant les procédures menant à l’espionnage de la campagne Trump : John Brennan, alors directeur de la CIA, James Comey, du FBI et son adjoint Andrew McCabe, ainsi que Clapper du Renseignement national, tout comme certains de leur subordonnés à commencer par l’avocate du FBI Lisa Page et son amant Peter Strzok, qui tentèrent de mettre en place des garanties contre l’élection de Trump. N’oublions pas Joe Biden qui participa le 5 janvier 2020 avec Sally Yates, adjointe au Ministre de la Justice, Susan Rice, conseillère à la sécurité nationale, Comey et Obama à une réunion mettant en place une sorte de « présidence de l’ombre » qui permettait à ce dernier d’être mis au courant des dessous de la présidence Trump et de s’assurer que celle-ci ne serait pas avisée d’initiatives déclenchées par le président en partance.
Le 29 mai 2020, John Ratcliffe déclassa les transcriptions de la conversation téléphonique du 29 décembre 2016 entre Michael Flynn, conseiller à la sécurité nationale de Trump, et Sergey Kislyak, ambassadeur ukrainien et il n’y était pas fait mention d’éléments l’accablant, contrairement à ce qui était allégué par le FBI, qui fit donc reposer cette enquête sur des éléments inexistants. Cela ressemble fortement à de la persécution dans le but de maintenir Flynn, ancien directeur du renseignement national très critique d’Obama, sous enquête et donc astreint au silence.
Mi-août 2020, lorsque l’avocat du FBI, Kevin Clinesmith, plaida coupable d’avoir criminellement modifié un email de Carter Page afin de le faire passer pour un espion russe alors qu’il travaillait pour la CIA et en avertit le FBI, le fil d’Ariane permettant de dérouler petit à petit l’intégralité du contre-argumentaire au récit de la collusion de la campagne Trump avec la Russie valida les annonces faites par QAnon à sa communauté, qui, durant plus de deux ans, savait comment se terminerait cette séquence, alors que les médias mainstream maintiennent encore aujourd’hui chez leur public la croyance que Trump est un agent russe.
Afin d’éviter la prison, les ex-officiels d’Obama suscités, qui n’échappent pas au contrôle d’un État Profond exercé à travers la pédocriminalité décrit plus haut, ont mis en place des stratégies leur permettant de gagner en 2020. Celle-ci repose sur la fraude électorale à travers le vote par la poste, justifié à leurs yeux par l’épidémie de coronavirus. Ils ont déjà préparé le public à un décompte des voix très long. En effet, alors que de nombreuses projections placent Trump confortablement en tête à l’issue du vote, de nombreuses voix, dont celles de Mark Zuckerberg, préparent le terrain en affirmant qu’il serait normal que le décompte des voix prenne plusieurs semaines, alors que les experts de la santé ne voient aucun argument s’opposant à ce que les élections se tiennent normalement dans le cadre de protocoles sanitaires adaptés, et que le Ministre de la Justice Willam Barr s’est dit convaincu que le vote par la poste soulève des risques de fraude. Ses propos sont en effet confirmés par des sources des deux camps politiques : un officiel Démocrate confiait avoir lui-même participé à une fraude au vote par la poste, tandis que Project Veritas relayait les propos d’un résident du New Hampshire qui confessait avoir fraudé lors des élections de 2018. La Géorgie, avec plus de mille votes doubles lors des primaires 2020, confirme les doutes sur cette pratique, dont Trump dit, logiquement, ne pas vouloir. Le gouverneur démocrate de Virginie, Ralph Northam, retira, en avril 2020, l’obligation de présenter un titre d’identité afin de pouvoir voter, ouvrant la porte à tous les abus. L’avocat du Parti Démocrate qui représenta Hillary Clinton lors de la campagne de 2016, Marc Elias, menaça l’état du Nevada d’entamer des poursuites judiciaires si celui-ci n’autorisait pas la pratique du « ballot harvesting », qui consiste à déposer son bulletin de vote auprès de représentants politiques ou autres responsables de campagne afin que ceux-ci les portent groupés aux bureaux de vote. Cette pratique, autorisée dans vingt-quatre états américains, a, dernièrement, permis des fraudes en Caroline du Nord, en Californie. En avril 2020, l’organisation de surveillance des activités gouvernementales Judicial Watch a obtenu de la Cour Fédérale qu’elle ordonne à l’état du Maryland de publier ses listes d’électeurs dans les poursuites, remontant à 2017, visant l’état pour suspicion de fraude. Ces éléments suggèrent donc que les initiatives des Démocrates visant à libéraliser davantage le vote exposent le pays à un surcroît de fraudes.
Ce bluff vise également à faire passer Trump pour un tyran tout en préparant le public à une issue controversée au vote du 3 novembre : l’affirmation de Biden selon laquelle l’armée escorterait Trump hors de la Maison Blanche sans ménagement dans le cas de son refus de reconnaître sa défaite en novembre 2020 suggérait clairement que les Démocrates tentaient de créer une mutinerie. L’ex-vice président Al Gore et Nancy Pelosi abondaient dans ce sens, alors qu’Hillary Clinton affirmait que Biden ne devrait en aucun cas faire de discours de concession en cas de défaite.
Cette image de tyran est bien sûr alimentée par les promesses de faire régner l’ordre que doit faire Trump en réponse aux émeutes sur fond racial nées de la mort médiatisée de George Floyd. En réalité due à une overdose aux opioïdes (ce qui n’excuse pas le geste inadmissible de l’agent Derek Chauvin), la mort de Floyd a été récupérée par les Démocrates et leur grand donateur George Soros, dont les organisations Antifa et Black Lives Matter ont pour but de soulever une insurrection dans les rues tout en rapportant beaucoup d’argent au Parti Démocrate. Bénéficiant du soutien de repris de justice libérés pour la cause, à l’image de Jacob Blake, le mouvement est téléguidé par l’opposition à Trump qui contrôle les médias.
Mais mettre le feu à la rue et aux élections n’étant pas suffisant pour sauver l’État Profond de la perte, son bras armé s’adonne maintenant à mettre le feu au pays au sens propre, ce qui permet au passage aux élus Démocrates de rafler de juteuses subventions dans l’hypothèse du décret d’état d’urgence. C’est ce qu’on appelle une arnaque financée par le contribuable. Tous les articles archivés dans le lien ci-dessus sont en rapport avec les incendies, que les médias ne traitent que sous le seul angle du réchauffement climatique (qui est probablement réel pour autant), ignorant les récentesarrestations référencées par les services de police.
En conséquence, les élections présidentielles, qui n’opposeront pas Trump à Biden, qui se retirera pour causes de santé, mais plus probablement à Michelle Obama qu’à la moins populaire Kamala Harris, seront le théâtre de la Tempête dont parle QAnon, faite d’arrestations, du déploiement de forces militaires plongeant le pays dans le chaos, allant peut-être jusqu’à un acharnement médiatique et technologique se terminant vraisemblablement par un effondrement. Car Trump, aussi tyrannique que l’on veuille le présenter, a vu clair depuis longtemps dans le jeu des vrais fascistes, et a le souci de faire régner l’état de droit.
Maxime Serri est enseignant et doctorant en civilisation américaine.
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