Floyd Sweet
dit “Sparky”
L’homme qui faisait trembler les aimants
Floyd Sweet est né en 1912 dans le Connecticut, décédé le 5 juillet 1995, F. Sweet était un spécialiste du magnétisme. Il a accompli une carrière remarquable dans l’industrie où ses affirmations techniques n’ont pas pu être rejetées facilement par les critiques. Très jeune, à l’époque des postes à galène, il construisait et démontait des postes et d’autres appareils électriques par exemple une bobine Tesla à étincelles Model T.
Grâce à un ami de la famille, à 18 ans, il a travaillé dans une installation de General Electric tout en poursuivant ses études. Il doit son surnom de ” Sparky ” à l’explosion d’un appareil aux fils mal raccordés, explosion qui avait produit une gerbe d’étincelles spectaculaires. Ses employeurs l’ont gardé malgré tout car ils étaient satisfaits de son travail et surtout car il avait un don pour résoudre certains problèmes électriques.
F. Sweet est resté six ans chez General Electric après avoir terminé ses études. De 1957 à 1962, il a travaillé au centre de R&D de Schenectady à Londres : période rêvée où il disposa d’un laboratoire bien équipé pour travailler sur des projets fascinants concernant des curiosités magnétiques. L’idée que tout l’univers était imprégné par un champ magnétique le passionnait. En 1969, il obtint un diplôme du MIT.
Au milieu des années 1970, en mi – retraite, il partit avec sa femme Rose pour Los Angeles. Il était consultant pour General Electric et il concevait aussi des équipements électriques pour d’autres clients.
L’idée de Floyd Sweet était de forcer le champ magnétique des aimants eux-mêmes à fluctuer, contrairement aux générateurs en mouvement, et les faire entrer ainsi en auto-oscillation, demanière à produire une induction dans une bobine fixe elle aussi. En excitant les aimants avec une faible énergie, il parvenait à obtenir de leur champ magnétique mis en vibration une production d’électricité largement surunitaire. Il réussit, avec une excitation de 0,33mW, à générer 500W ! Ceci avec un générateur statique, donc sans contraintes mécaniques. De quoi défier le temps !
De plus, trois phénomènes surprenants apparaissaient lorsqu’il chargeait son générateur : Celui-ci perdait progressivement son poids et, plus le courant débité était intense, plus le fil de cuivre refroidissait, jusqu’à givrer… Apparaissait aussi parfois un bruyant tourbillon d’air.
Tous ces phénomènes sont évidemment en complète contradiction avec les lois de la physique. Une masse ne “doit” pas perdre son poids et, plus l’intensité est importante dans un fil de cuivre et plus celui-ci s’échauffe. Ces singularités semblent indiquer que le Vacuum Triode Amplifier (VTA) de Floyd Sweet puisait bien dans l’énergie du point zéro…
Comme Nikola Tesla, Floyd Sweet matérialisait ses idées après les avoir bien souvent obtenues par le canal des rêves.
Parvenu à une retraite complète en 1980, la construction de son appareil fut compromise par les sept dernières et coûteuses années d’invalidité de sa femme. Lui-même devint presque aveugle pendant un certain temps.
F. Sweet a eu deux bons amis Al Margolin et Bill Lawry qui l’ont beaucoup aidé. Mais il eut à faire avec deux Australiens se disant désireux de l’aider. Ces derniers lui ont volé son carnet de notes et l’ont transmis à John Bedini pour obtenir son aide dans la construction d’un VTA. J. Bedini ayant reconnu immédiatement l’écriture de F. Sweet les a chassés illico, mais le carnet est resté définitivement perdu.
F. Sweet a été exposé aux tracasseries tout comme d’autres inventeurs : coups de fil assortis de menaces à n’importe quelle heure (480 appels en 6 mois, non identifiés par le FBI qui, prévenu par l’inventeur, surveillait sa ligne), vols avec effraction de ses notes (par la suite F. Sweet les a codées) et menaces directes par un homme extrêmement élégant disant s’appeler Cecil Brown. Ce dernier lui a montré une photo très nette manifestement prise de dehors et montrant Floyd Sweet dans sa salle à manger au troisième étage…de quoi être troublé. L’homme l’avait menacé et lui avait dit appartenir à une société qui, ne voulant pas voir arriver le VTA sur le marché, était tout à fait capable d’éliminer l’inventeur.
F. Sweet arrêta ses travaux et les harcèlements s’arrêtèrent.
Deux semaines avant son décès, F. Sweet avait annoncé (information non confirmée) qu’il était en relation d’affaires avec General Motors qui avait fait tourner pendant 5000 heures un VTA adapté à l’automobile.
Après son décès, Walter Rosenthal servit de médiateur dans les litiges qui se sont produits entre la seconde épouse de F. Sweet et plusieurs mécènes qui réclamaient des droits sur l’invention, dont deux personnes qui voulaient un musée Sweet dans lequel les notes techniques et inventions pourraient profiter à d’autres chercheurs..