WikiLeaks a publié une lettre révélant comment un des fils d’Oussama Ben Laden avait demandé à Washington un acte de décès après que les US Navy SEALs ont dit qu’ils l’avaient éliminé.
Le document est l’un des 70 000 documents, collectivement appelés «les câbles saoudiens.” La trouvaille, à son tour, fait partie d’une collection encore plus grande totalisant plus d’un demi-million de documents retraçant le ministère des Affaires étrangères saoudien et d’autres institutions dans le pays. Ceux-là seront publiés dans les prochaines semaines, WikiLeaks a dit.
Selon le câble, le fils de Ben Laden, le cerveau présumé du 11 septembre et chef d’Al-Qaïda, a écrit à l’ambassade américaine en Arabie Saoudite demandant l’acte le 9 Septembre 2011.

Mais la réponse de Glen Keiser, le consul général américain à l’ambassade de Riyad, a refusé la demande de Abdullah Ben Laden. Keiser a dit qu’un tel document n’existe pas et que ceci est “conforme à la pratique régulière pour les personnes tuées au cours des opérations militaires.“
Le membre du personnel a alors cherché à rassurer l’homme en lui disant qu’il y a un autre “mécanisme pour certifier la mort d’Oussama Ben Laden.“ Ce mécanisme est appelé le non-lieu, qui signifie en latin “nous ne poursuivrons pas.” Cela signifie que l’affaire a été classé, et que ça agit comme preuve. Le document correspondant a été contenue dans les dossiers des tribunaux américains.
Oussama Ben Laden aurait été tué par une équipe de SEAL lors d’une opération à Abbottabad, au Pakistan. Du moins c’était le discours officiel, jusqu’à un rapport d’un célèbre journaliste Seymour Hersh qui a enquêté de son côté et a constaté que les États-Unis ont menti sur un certain nombre de détails entourant la mort de Ben Laden et que que le compte rendu de l’administration Obama “d’un raid” était en réalité une performance mise en scène mise pour le public international.
Entre-temps, vendredi marqué le troisième anniversaire de l’emprisonnement auto-imposé du fondateur de WikiLeaks Julian Assange à l’Ambassade équatorienne à Londres, où il revendique l’asile pour éviter d’être capturé par les Anglais et une extradition possible aux Etats-Unis.
L’Arabie Saoudite, quant à lui, a riposté à cette information de WikiLeaks samedi en exhortant ses citoyens de ne pas distribuer “les documents qui pourraient être truqués.” Son ministère des Affaires étrangères a répondu sur Twitter avec une déclaration, mais n’a pas nié explicitement l’authenticité de ce que Wikileaks a dit .
Wikileaks publiera d’autres documents prochainement.
traduction: stopmensonges
Source: http://www.globalresearch.ca/bin-ladens-son-asked-us-for-fathers-death-certificate-wikileaks/5457352


