Note de T-E : cet article se compose d’un chapitre du livre de William Guy Carr « Des pions sur l’échiquier », un livre intéressant à lire sur le thème de la « conspiration mondiale », ce dernier s’attarde essentiellement sur les mouvements révolutionnaires qui seraient reliés entre eux dans l’agenda de l’élite.
Cet article est un peu la suite d’un autre article publié précédemment et repris du même livre : La révolution anglaise 1640 ~ 1660 sous un autre angle
Nous devons percer le secret des hommes qui ont obtenu le contrôle de la Banque d’Angleterre, de la dette nationale britannique et se sont arrogés aussi le contrôle des échanges, du commerce et du système monétaire des colonies américaines de la Grande-Bretagne.
Nous nous contenterons donc de relever les fils conducteurs de l’histoire à l’époque où Benjamin Franklin (1706-1790) arriva en Angleterre en tant que représentant des intérêts des hommes qui s’étaient associés à lui pour établir une certaine prospérité dans les colonies américaines.
Robert L. Owen, ancien président du Comité sur la Banque et la Monnaie du Sénat des États-Unis explique ce point à la page 98 du document du Sénat numéro 23.
Il y déclare que lorsque les associés des Rothschild demandèrent à Franklin comment il expliquait la prospérité dans les colonies, il répliqua : « C’est simple ; dans les colonies nous émettons notre propre argent. Nous l’appelons « émission coloniale ».
Nous l’émettons en des proportions convenables selon les exigences du commerce et de l’industrie ».
Robert L. Owen remarqua que peu de temps après, les Rothschild, qui avaient eu connaissance de cela, eurent l’occasion d’exploiter la situation, réalisant un profit considérable.
La mesure évidente qu’il fallait prendre c’était de promulguer une loi interdisant aux Officiels des Colonies d’émettre leur propre monnaie et de les obliger à passer par l’intermédiaire des Banques pour obtenir l’argent nécessaire.
Amschel Mayer Rothschild était encore en Allemagne, mais il fournissait au Gouvernement Britannique des troupes mercenaires à £ 8 de solde par homme. Son influence était telle qu’en 1764 il réussit, grâce aux Dirigeants de la Banque d’Angleterre à faire promulguer des lois selon ses conceptions.
Les autorités des colonies durent retirer leur Monnaie d’Émission et hypothéquer les actifs et les valeurs coloniales en faveur de la Banque d’Angleterre, puis emprunter l’argent dont ils avaient besoin pour faire marcher leurs affaires.
En faisant référence à ces faits, Benjamin Franklin déclara : « En une année, la situation fut renversée, l’ère de prospérité prit fin et une dépression s’installa, si considérable que les rues des colonies étaient bondées de chômeurs ».
Benjamin Franklin (1706-1790)
Franklin ajouta : « La Banque d’Angleterre refusa de donner plus de 50 % de la valeur nominale de l’ « Émission » lorsqu’on la lui envoya comme l’exigeait la loi. On réduisit donc de moitié le moyen d’échange ». (Les citations tirées du document du Sénat numéro 23 confirment ces déclarations).
M. Franklin révéla la cause originelle de la Révolution lorsqu’il déclara :
« Les colonies auraient volontiers supporté un petit impôt sur le thé ou sur d’autres produits si l’Angleterre ne leur avait pas retiré leur argent, ce qui engendra le chômage et l’insatisfaction ».
L’insatisfaction devint générale, mais bien peu de coloniaux réalisèrent que l’imposition et les autres sanctions économiques résultaient des manigances d’un petit groupe de Gangsters Internationaux qui avait réussi à obtenir le contrôle du Trésor Britannique après avoir obtenu celui de la Banque d’Angleterre.
Nous avons déjà montré comment ils firent grimper la dette nationale de la Grande-Bretagne de £ 1,250.000 en 1694, à £ 16.000.000 en 1698, et l’accrurent progressivement jusqu’à £ 885.000.000 en 1815 et £ 22.503.532.372 en 1945.
Le 19 Avril 1775 eurent lieu les premiers affrontements armés entre les Britanniques et les coloniaux à Lexington puis à Concord.
Les batailles de Lexington et Concord du 19 avril 1775 sont les premiers engagements militaires de la guerre d’indépendance des États-Unis
Le 10 Mai, le deuxième Congrès Continental se réunit à Philadelphie et George Washington fut placé à la tête des Forces Navales et Militaires. Il en prit le commandement à Cambridge et le 4 Juillet 1776, le Congrès adopta la Déclaration d’Indépendance.
Au cours des sept années qui suivirent, les prêteurs d’argent Internationaux préconisèrent et financèrent la Guerre Coloniale.
Les Rothschild amassèrent un argent considérable en fournissant aux Britanniques des soldats allemands de Hesse pour combattre les colons. Le Britannique n’avait aucune animosité envers ses « cousins » américains. Il sympathisa secrètement avec eux [79].
Le 19 Octobre 1781 le Commandant-en-chef Britannique, le Général Cornwallis, capitulait avec son année, y compris ce qui restait des mercenaires de Hesse. Le 3 Septembre 1783, le Traité de paix de Paris reconnaissait l’Indépendance des États-Unis. Le seul vrai perdant, c’était le peuple britannique.
On avait terriblement accru sa dette nationale et les banquiers internationaux (qui étaient en réalité le Pouvoir Occulte derrière le Mouvement Révolutionnaire Mondial) avaient réussi la première étape du plan à longue échéance qui nécessitait la liquidation de l’Empire Britanniques [80].
Les agents des Banquiers Internationaux travaillèrent avec application pour empêcher l’unité de se faire. En maintenant les différents États de l’Amérique dans la désunion, il était beaucoup plus facile de les exploiter.
Afin de prouver l’immixtion continuelle des prêteurs d’argent étrangers dans les affaires de n’importe quelle nation, nous citerons simplement le fait suivant : Les Pères fondateurs des États-Unis réunis à Philadelphie en 1787 parlèrent de l’importance d’instituer une législation qui les protégerait de l’exploitation des Banquiers Internationaux.
79 — Le Comte de Chatham et son fils William Pitt (1759-1806) dénoncèrent tous les deux la politique des Banquiers Internationaux vis-à-vis des colonies avant 1783. Le Roi George III choisit le jeune William Pitt et en fit son Premier ministre parce qu’il l’avait convaincu en lui expliquant que les prêteurs d’argent entraînaient les pays Européens dans des guerres afin de servir leurs propres intérêts (n. d. a.).
80 — Depuis cette époque, les progrès qu’ils ont fait pour accomplir cette partie-de leurs plans ont été gigantesques. Jefferson et John Adams (parent de Roosevelt) étaient devenus tous deux de fervents Illuministes. Ce qui expliquerait la politique de Roosevelt. (n. d. a.).
Ceux-ci organisèrent par le biais de leurs agents un « lobby » actif et firent même usage de l’intimidation. Mais en dépit de tous leurs efforts, le paragraphe 5 de la Section 8 de l’Article Premier de la Nouvelle Constitution Américaine stipula :
« Le Congrès aura le pouvoir de frapper la Monnaie et d’en fixer la valeur ».
La grande majorité des citoyens des États-Unis considère la Constitution comme un document honorifique et presque sacré.
Toutes les lois promulguées depuis lors sont supposées conformes aux clauses de la Constitution. Le fait qu’une législation postérieure [81] traitant de la finance et de la monnaie ait violé les clauses formulées dans l’article 1, Section 8, paragraphe 5 suffit à prouver la puissance des Banquiers dans le domaine politique.
Les banquiers internationaux obtinrent ensuite le contrôle économique des États-Unis ainsi que leur plan le prévoyait, d’une façon particulièrement efficace.
En utilisant le bon vieux système — sur lequel ils pouvaient compter — de la Société Anonyme, les Directeurs de la Banque d’Angleterre confièrent à un de leurs hommes de paille, Alexander Hamilton, le soin de représenter leurs intérêts aux États-Unis. En 1780, cet homme que l’on supposait patriote, proposa la constitution d’une Banque Fédérale, bien entendu aux mains d’intérêts privés. C’était la solution de rechange que préconisaient certaines personnes.
Et elles insistaient pour que l’émission et le contrôle de l’argent restât aux mains du Gouvernement élu par le peuple. Alexander Hamilton suggéra de constituer un capital de $ 12.000.000 pour son projet de Banque Fédérale. La Banque d’Angleterre fournirait $ 10.000.000 et les $ 2.000.000 restant, de riches personnalités d’Amérique s’en chargeraient.
En 1783, Alexander Hamilton et son associé en affaires, Robert Morris, créèrent la Bank of America. En tant que Directeur Financier du Congrès Continental, Morris réduisit le Trésor des États-Unis à l’indigence, au terme de sept années de guerre.
Alexander Hamilton (1757-1804), considéré comme un des “Pères fondateurs” des Etats-Unis
Voilà comment le « Pouvoir Occulte » utilise les guerres pour favoriser son plan de M. R. M. Afin de bien s’assurer que les Réserves Financières des États-Unis avaient « fondu », Hamilton transféra les derniers $ 250.000 du ministère du Trésor et les investit dans le capital de la Banque. Les Directeurs de la Bank of America étaient des agents de la Banque d’Angleterre.
Les Illuminati les contrôlaient toutes deux. Ils avaient vendu leurs âmes à Satan afin de s’accaparer le monde : voilà la vérité qu’ils souhaitaient dissimuler.
Les Pères de l’Indépendance Américaine réalisèrent que si les Directeurs de la Banque d’Angleterre obtenaient un contrôle monopolisateur du système monétaire de l’Amérique, ils récupéreraient tout l’argent qu’ils avaient perdu par le simple jeu des hypothèques et des saisies.
Le résultat de ce combat pour le contrôle économique d’une nation fut que le Congrès refusa d’accorder un privilège à la Banque d’Amérique.
Benjamin Franklin mourut en 1790 et les agents des Banquiers Juifs Internationaux firent immédiatement une autre tentative pour obtenir le contrôle des finances de l’Amérique. Ils réussirent à faire nommer Alexander Hamilton Secrétaire du Trésor.
Hamilton fit alors accorder par le Gouvernement une charte à la Banque, charte qui avait été réclamée à cor et à cri. Ce fut ensuite très simple d’usurper les droits de frapper la Monnaie fondée sur les dettes publiques et privées.
81 — Notamment par la création de la « Réserve Fédérale » en 1913, Banque Centrale à capitaux privés (voir le chapitre qui traite de cette question) (n. d. t.).
Les arguments les plus consistants que les agents des Banquiers avaient invoqués pour démonter l’opposition étaient que l’argent émis par le Congrès sur le crédit de la Nation serait sans valeur pour le commerce avec l’étranger alors que l’argent emprunté aux Banquiers, avec intérêt, serait accepté comme garantie légale dans toutes les transactions.
Ainsi, le public se retrouva exploité par des hommes qui se prétendaient ses amis. Alexander Hamilton et Morris étaient plus que jamais des mercenaires des banquiers internationaux.
On porta le capital de la nouvelle Banque à $ 35.000.000 dont $ 28.000.000 souscrits par des Banquiers Européens que les Rothschild contrôlaient.
Quelques malintentionnés suspectèrent les Banquiers Internationaux d’avoir conclu que Hamilton en savait beaucoup trop et qu’on ne pouvait lui faire confiance plus longtemps. Aaron Burr, un expert en duel, l’entraîna dans un combat et procéda à son exécution.
Pendant que les Banquiers Internationaux utilisaient les américains comme « vitrine », ils décidaient leur politique en Europe. Les intérêts des Rothschild exigeaient des Banquiers Américains d’étendre leurs crédits jusqu’à la limite nécessaire pour une sécurité optimale et de mettre en circulation une grande masse d’argent.
Les moyens de propagande firent campagne pour un optimisme béat et la prospérité s’instaura. Les Américains allaient devenir le plus grand peuple de la terre ; on les engagea à investir rapidement pour le futur de leur grande nation.
Lorsque les personnes possédant quelques valeurs eurent hypothéqué leurs biens plus qu’il ne fallait, des ordres furent donnés pour réduire les crédits, annuler les emprunts à recouvrer et diminuer la masse d’argent en circulation. On créa donc une dépression artificielle.
Les citoyens ne purent rembourser leurs obligations financières et les Rois de l’Argent s’adjugèrent des millions de dollars de biens et de garanties pour un montant largement inférieur à leur valeur normale.
Si tout cela avait été suivi d’un procès en bonne et due forme, Al Capone et ses gangsters auraient été considérés comme des « gentlemen » en comparaison des Banquiers Internationaux.
Des Américains compétents ont commenté cette phase de l’Histone des États-Unis, mais leurs opinions sur la question ne semblent pas avoir empêché leurs successeurs de tomber dans les mêmes pièges.
John Adams (1735~1826) écrivit à Thomas Jefferson en 1787 et lui dit :
« Toutes les perplexités, les confusions et les afflictions ne viennent pas des défauts de la Constitution, ni du mauvais accueil ou du manque de mérite, mais aussi de l’ignorance quant à la nature de l’argent, de sa circulation et du crédit. »
Thomas Jefferson déclara : « Je crois que les institutions bancaires sont plus dangereuses pour nos libertés que des armées régulières. Elles ont déjà constitué une aristocratie de l’argent qui défie les gouvernements. Le pouvoir d’émettre l’argent devrait être retiré aux banques et redonné au peuple à qui il appartient de droit ».
Andrew Jackson déclara : « Si le Congrès a le droit par la Constitution d’émettre le papier-monnaie, il leur a été donné de l’utiliser et non de le déléguer à des individus ou à les sociétés ».
Ces commentaires explicites signifièrent aux Banquiers Internationaux qu’ils devaient s’attendre à une sérieuse opposition lorsque leur Charte pour la Banque des États-Unis sortirait en 1811.
Afin de se préparer à cette éventualité, Amschel Mayer Rothschild exerça une mainmise absolue sur la Banque d’Angleterre pour renforcer son contrôle de l’économie mondiale.
Son fils Nathan avait été particulièrement exercé pour entreprendre ce terrible ouvrage, comme nous l’avons signalé auparavant. Nathan révéla ses capacités et son talent exceptionnels dans les affaires financières.
Il s’entraîna pour ne penser qu’en terme de profit tout comme un politicien professionnel ne pense qu’en terme de votes. En 1798, dès l’âge de 21 ans, il quitta l’Allemagne afin de s’assurer le contrôle de la Banque d’Angleterre. On lui avait confié la modeste somme de £ 20.000.
Démontrant son génie financier, il spécula et en un temps relativement court, tripla son capital. En 1811, lorsque la question du renouvellement de la Charte concernant la Bank of America fut examinée, Nathan Rothschild contrôlait les Banquiers Internationaux.
Il présenta son ultimatum :
« Ou la demande de renouvellement de la Charte était accordée ou bien les États-Unis seraient impliqué dans la guerre la plus désastreuse ».
Beaucoup de patriotes américains ne purent croire que les Banquiers Internationaux fomenteraient une guerre et décidèrent de révéler leur « bluff. C’était l’intention d’Andrew Jackson qui les avertit par la suite :
« Vous êtes une caverne de voleurs, un nid de vipères. J’ai l’intention de vous mettre en déroute et par le Dieu Eternel je vous mettrai en déroute ! »
Or les nations sont tenues par les guerres et Nathan Rothschild donna des ordres :
« Donnez une leçon à ces Américains impudents. Ramenez-les au Statut Colonial ».
Le gouvernement britannique, toujours subordonné à la Banque d’Angleterre se lança dans la guerre de 1812. On avait calculé cette guerre de façon à appauvrir les États-Unis jusqu’à un tel point que les législateurs en viendraient à demander la paix et à rechercher une aide financière.
La guerre anglo-américaine de 1812 a opposé les États-Unis à l’Empire britannique, entre juin 1812 et février 1815. Cette guerre est aussi connue sous les noms de guerre de 1812, de seconde guerre d’indépendance, voire plus rarement de guerre américano-britannique
Nathan Rothschild avertit qu’on n’accorderait aucune aide financière s’il n’y avait pas de renouvellement de la charte pour la Bank of America.
Le plan de Nathan Rothschild marcha à la perfection. Peu lui importait que beaucoup d’hommes fussent tués et blessés, que beaucoup de femmes deviennent veuves, beaucoup d’enfants orphelins, et un grand nombre de personnes ruinées.
Il se réjouissait avec les autres conspirateurs de ce qu’ils avaient atteint leur objectif et avaient ainsi créé de plus en plus d’insatisfaction parmi le peuple qui blâmait les politiques incohérentes de leurs propres gouvernements pendant que « Le Pouvoir Occulte », dans les coulisses, restait à l’abri de toute suspicion. Seul un petit nombre de personnes connaissait la vérité.
En 1816, le Congrès des États-Unis accorda le renouvellement de la Charte pour la Banque des États-Unis comme on le lui demandait. Des autorités en la matière ont affirmé carrément qu’on avait corrompu ou menacé les membres du Congrès pour le vote de la législation qui, de nouveau, allait enserrer le peuple américain dans des liens financiers.
Franklin, Adams et Jefferson étaient devenus tous trois membres des Illuminati. Voilà pourquoi le Grand Sceau d’Amérique est en fait l’insigne des Illuminati, et voilà la preuve de la puissance de la Synagogue de Satan.
Le Grand sceau des États-Unis est utilisé pour prouver l’authenticité de certains documents au sein du gouvernement américain. C’est en 1782 qu’il a été utilisé publiquement pour la première fois.
Les hommes qui conspirent et projettent de s’assurer le contrôle économique et politique du inonde n’hésitent pas à prostituer « l’amour » pour arriver à leurs fins, comme ils n’hésitent pas à ordonner des assassinats pour se débarrasser des hommes qui constituent un obstacle sur leur chemin.
En 1857, le mariage de Lénora, fille de Lionel Rothschild, avec son cousin Alphonse de Paris (ils pensent que l’on doit tout garder en famille) amena de nombreux personnages internationaux à Londres où l’on célébra la cérémonie.
Benjamin Disraeli, homme d’État anglais connu, qui fut nommé Premier ministre en 1868 et de nouveau en 1874 y fut invité.
On rapporte que Disraeli aurait dit pendant son discours, lors de cette mémorable occasion :
« Sous ce toit nous trouvons les chefs’ de la famille des Rothschild, un nom célèbre dans toutes les capitales d’Europe et en tout endroit du globe.
Si vous voulez, nous diviserons les États-Unis en deux zones ; une pour vous, James ; et une pour vous, Lionel. Napoléon fera de même ; il fera tout ce que je lui conseillerai. Quant à Bismarck, nous l’intoxiquerons de telle façon que nous en ferons notre esclave abject ».
Benjamin Disraeli (1804-1881), il fut nommé deux fois premier ministre du Royaume-Uni
L’Histoire nous apprend que Judah P. Benjamin, parent des Rothschild, fut leur stratège attitré en Amérique. La guerre civile américaine qui divisa l’Union en deux camps adverses devint un fait accompli.
Les Banquiers persuadèrent Napoléon III d’étendre son Empire français jusqu’à Mexico.
On assura également le gouvernement britannique qu’il était possible de faire à nouveau une colonie des États du Nord. La guerre civile américaine fut une guerre économique provoquée par les Banquiers Internationaux.
En appliquant une pression économique, il était très simple d’aggraver les difficultés que les États du Nord avaient expérimentées après que l’on eût accordé la liberté aux esclaves. Abraham Lincoln lui-même le reconnut :
« Aucune nation ne peut supporter longtemps d’être à moitié libre et à moitié esclave » [82].
Les Banquiers Internationaux accordèrent un crédit illimité à toutes les forces que le Sud avait engagées pour combattre celles du Nord et prêtèrent à Napoléon III 201.500.000 francs pour sa campagne mexicaine.
Lorsque la Confédération eut besoin d’aide en 1863, les Véritables Puissances offrirent à Napoléon le Texas et la Louisiane en échange d’une intervention française contre les États Nordistes.
Le Tsar de Russie eut vent de ces offres absurdes et déclara aux gouvernements d’Angleterre et de France que s’ils intervenaient activement et accordaient une aide militaire aux États du Sud, la Russie interpréterait une telle action comme une déclaration de guerre contre l’Empire de Russie.
Pour appuyer son ultimatum, il envoya des navires de guerre Russes à New-York et à San Francisco, et les mit à la disposition de Lincoln [83].
82 — De même qu’il est impossible à une société qui emploie des salariés et jouit d’un haut niveau de vie, d’entrer en compétition avec une autre société qui utilise des esclaves ; exemple : la dictature (n. d. a.).
83 — A la suite de cette intervention, les Banquiers Internationaux décidèrent de renverser le gouvernement russe.
Lorsque les autorités Nordistes se retrouvèrent dans les difficultés financières, les Banquiers Internationaux ne refusèrent pas de prêter de l’argent. Ils stipulèrent simplement que le taux d’intérêt pour les États Nordistes serait de 28 %. Après tout, ils faisaient des affaires en tant que prêteurs d’argent.
Selon toute probabilité la guerre civile américaine aurait pu être conclue en quelques mois si les prêteurs d’argent internationaux n’avaient pas accordé de nouveaux prêts. Ces prêts n’étaient que de l’usure.
Ils étaient fixés à des conditions et à des taux d’intérêts calculés de telle façon qu’ils donnaient aux Banquiers Internationaux le contrôle de l’économie du pays. Lorsqu’ils jugèrent le moment opportun, ils mirent un terme à la guerre.
Lincoln essaya de briser les liens financiers qui enserraient les États Nordistes.
A son avis, l’article 1, Section 8, paragraphe 5 de la Constitution était suffisante. Il méprisa les avances des Banquiers, fit imprimer $ 450.000.000 d’argent « honnête » et plaça cet argent sous la garantie de l’Actif la Nation.
Les Banquiers Internationaux rendirent coup pour coup en faisant passer un projet de loi au Congrès qui stipula que l’on n’accepterait pas « les Dollars en papier de Lincoln » (« Greenbacks ») en paiement des intérêts sur les obligations du gouvernement et des taxes d’importation.
Les Banquiers dévalorisèrent presque l’argent de Lincoln en refusant d’accepter les « Dollars en papier » sauf à un escompte élevé. Ayant ramené la valeur des Dollars en papier à 30 cents, ils les achetèrent en totalité. Puis ils se retournèrent et achetèrent les titres du gouvernement en exigeant un dollar pour un dollar. De cette façon, ils surmontèrent une menace sérieuse et gagnèrent 70 cents par dollar.
Un article inspiré par les Banquiers Internationaux parut dans le London Times. Il concernait l’émission des « Dollars en papier » d’Abraham Lincoln :
« Si cette méchante politique financière qui a son origine en Amérique du Nord devait être soutenue inconditionnellement, alors ce gouvernement produirait son propre argent sans coût. Il paierait ses dettes et serait sans dettes.
Il aurait tout l’argent nécessaire pour commercer et deviendrait prospère. Ce serait sans précédant dans l’Histoire du monde. Les cerveaux et la richesse de tous les pays iraient en Amérique du Nord. Ce pays doit être détruit ou il détruira toute monarchie sur ce globe » [84].
Le nom de greenback se réfère à la monnaie papier imprimée par les États-Unis pendant la guerre civile américaine. L’Union a utilisé cette monnaie pour que l’économie reste stable et permettre de payer la guerre. Ces billets “Greenbacks” étaient rendus légales par la loi mais n’étaient pas soutenus par l’or ou l’argent, seulement par la crédibilité du gouvernement U.S
On adressa la « Hazard Circular » à tous les intérêts bancaires d’outre-mer. On y lisait :
« Il est probable que l’on doit abolir l’esclavage par la force armée. Mes amis européens et moi sont tout à fait pour, car l’esclavage n’est que la possession de la main-d’oeuvre et comporte la protection des travailleurs tandis qu’avec le système européen instauré par l’Angleterre, le capital contrôlera la main-d’oeuvre tout en contrôlant les salaires. Les capitalistes sauront reconnaître l’immense dette que nous réaliserons sans guerre et que nous utiliserons pour contrôler la valeur de l’argent.
Pour hâter sa réalisation, nous devons utiliser les titres du gouvernement comme base bancaire. Nous attendons maintenant le ministre du Trésor des États-Unis pour lui faire cette recommandation. Nous n’autoriserons pas la circulation des « Dollars en papier » — comme on les appelle — aussi longtemps que nous ne pourrons les contrôler. Mais nous pouvons contrôler les emprunts et par la-même, les émissions bancaires ».
84 — Voici un exemple typique du langage à double sens des Illuminati. « Monarchie » signifie en vérité « Prêteur d’Argent » (n. d. a.).
Les Banquiers financèrent les campagnes électorales de suffisamment de Sénateurs et d’hommes du Congrès, pour que le Projet de Banque Nationale se transformât en Loi. ; ce qui arriva en 1863 en dépit des vigoureuses protestations du Président Lincoln. Ainsi, les Banquiers Internationaux remportèrent un autre « round » et la population mondiale se retrouva encore plus près de l’esclavage religieux, politique et économique.
Le passage suivant fut écrit sur une lettre à en-tête des Rothschild Brothers, Banquiers à Londres, le 25 Juin 1863, à Messieurs Ikelheimer, Norton et Vandergould, numéro 3 à Wall Street (New-York) :
Chers Messieurs,
Un certain M. John Sherman nous a écrit d’une ville de l’Ohio (États-Unis) pour nous indiquer les profits qui pourraient être réalisés dans les affaires bancaires’ nationales, selon une décision récente de votre Congrès ; un exemplaire de cette loi figurant en annexe.
Apparemment, on a élaboré cette loi d’après un plan formulé par l’Association des Banquiers Britanniques — et par cette Association recommandée à nos Banquiers Britanniques — et par cette Association recommandée à nos amis Américains — elle s’avérerait, si elle était promulguée, hautement rentable pour la fraternité bancaire dans le monde entier.
M. Sherman nous déclare que les capitalistes n’ont jamais eu une telle occasion d’accumuler de l’argent comme le fait entendre cette loi. Elle accorde à la Banque Nationale un contrôle presque absolu sur les Finances Nationales.
Les seules personnes qui comprennent le système, dit-il, seront tellement intéressés par ces profits — ou bien en dépendront d’une façon ou d’une autre — qu’il n’y aura aucune opposition de cette classe tandis que de l’autre côté, la masse populaire, incapable de saisir les avantages terribles que le capital tire du système supportera ce fardeau sans se plaindre et peut-être sans même suspecter que le système est hostile envers ses intérêts.
Vos respectueux serviteurs, Rothschild frères
En réponse à la lettre publiée ci-dessus, les Messieurs Ikelheimer, Norton et Vandergould répondirent par la lettre suivante :
Chers Messieurs,
Nous accusons réception de votre lettre du 25 Juin dans laquelle vous faites référence à une communication que vous avez reçue de l’Honorable John Sherman de l’Ohio, en citant les avantages et les bénéfices que l’on pourrait espérer d’un investissement américain, selon les articles de la loi sur les activités bancaires nationales.
M. Sherman possède au plus haut degré les caractéristiques types du financier prospère. Son tempérament est tel que quels que soient ses sentiments, ils ne lui font jamais perdre de vue le point essentiel. Il est jeune, rusé et ambitieux.
Il a fixé ses yeux sur la présidence des États-Unis et est déjà membre du Congrès (il a également des ambitions financières). Il pense avec raison qu’il a tout à gagner en étant amical
s financières qui parfois ne sont pas négligeables pour obtenir une aide gouvernementale ou bien pour se protéger d’une législation hostile.
Quant à l’organisation de la Banque Nationale, à la nature et qi0C* bénéfices de tels investissements, nous vous prions de consulter rias circulaires imprimées envoyées dans notre pli. C’est-à-dire :
Tout groupe de cinq personnes au minimum a la possibilité d’organiser une Société Bancaire Nationale.
– Une banque nationale ne peut pas avoir moins de $ 1.000.000 de capital sauf dans les villes de moins de 6.000 habitants.
– Ce sont des sociétés privées organisées en vue d’un profit privé et qui sélectionnent elles-mêmes leurs cadres et leurs employés.
– Elles ne sont pas soumises au contrôle des Lois de l’État sauf à celles que le Congrès peut promulguer de temps à autre.
– Elles peuvent recevoir des dépôts et prêter de même pour leur propre bénéfice. Elles peuvent acheter et vendre des titres, escompter du papier et réaliser toutes sortes d’affaires bancaires.
– Pour constituer une Banque Nationale de l’ordre de $ 1.000.000, il set-a nécessaire d’acheter ce montant (de même valeur) en Titres (Obligations) du gouvernement des États-Unis.
On peut acheter en ce moment les Titres des États-Unis à 50 % d’escompte si bien qu’il est possible de constituer une Banque au capital de $ 1.000.000 pour seulement $ 500.000. On doit déposer ces Titres au Trésor des États-Unis à Washington en tant que garantie pour la monnaie de la Banque Nationale que le gouvernement fournira à la Banque.
– Le gouvernement des États-Unis paiera 6 % d’intérêts sur tous les titres-or, les intérêts étant payés tous les six mois. Constatons qu’au prix actuel des titres, les intérêts payés par le gouvernement seront de 12 % en or sur tout l’argent investi.
– Le gouvernement des États-Unis ayant déposé les titres susdits au Trésor Public, fournira en monnaie nationale, à la Banque ayant déposé ces avoirs, un intérêt annuel de 1 %, en rémunération de la forte garantie réelle prise.
– La monnaie sera imprimée par le gouvernement des États-Unis et aura exactement l’aspect des dollars-papier si bien que le peuple ne verra aucune différence, bien que la monnaie ne soit qu’un engagement de payer de la banque.
– La demande d’argent est si importante qu’on peut immédiatement prêter cet argent au peuple au guichet des banques à un taux d’escompte de 10 %, à 30 ou 60 jours, réalisant dans les 12 % d’intérêt sur la monnaie.
– L’intérêt sur les titres, plus l’intérêt sur la monnaie que le titre garantit, plus les accessoires en affaires, devraient donner à la Banque des gains énormes de l’ordre de 28 % à 33 1/3 %.
– Les Banques Nationales ont le privilège d’accroître et de réduire leur monnaie à volonté, et bien sûr peuvent autoriser ou refluer des prêts si elles le jugent opportun. Comme les Banques ont une Organisation nationale et peuvent facilement agir de concert en refusant des prêts ou en les autorisant, il en résulte qu’elles peuvent, en combinant leur action et en refusant d’accorder des prêts, provoquer un resserrement :du marché de l’argent et une baisse de tous les produits du pays en une semaine ou même en un seul jour.
– Les Banques Nationales ne paient pas d’impôts sur leurs titres, sur leur capital et sur leurs dépôts.
En vous priant de considérer cela comme strictement confidentiel, Vos Très Respectueux,
Ikelheimer, Norton et Vandergould
Suite à l’échange de ces lettres, les Banquiers Américains se lancèrent une fois de plus dans les manipulations dont nous venons de parler.
Ils firent une riche moisson en exerçant des saisies sur les biens et les garanties qu’on leur avait laissés pour les prêts accordés et que leurs clients ne pouvaient rembourser car les Banquiers, agissant de concert, avaient retiré la monnaie et restreint les crédits dans des proportions telles qu’il était impossible à la grande majorité des emprunteurs d’honorer leurs obligations financières.
Abraham Lincoln sentit qu’après cette cruelle et coûteuse expérience le peuple américain serait prêt à l’écouter et de nouveau il attaqua publiquement les Banquiers. Dans un discours il déclara :
« Je vois dans un proche avenir une crise approcher qui me consterne et me fait trembler pour la sécurité de mon pays. Les sociétés sont quasiment « sur un piédestal » et une vague de corruption dans les hautes sphères va déferler et la puissance monétaire de ce pays s’efforcera de prolonger son règne en causant un préjudice au peuple jusqu’à ce que la richesse soit accaparée par quelques mains et la République détruite ».
Peu après avoir prononcé cet important discours, Abraham Lincoln fut réélu Président, mais avant qu’il eût pu promulguer une législation qui aurait mis un frein aux pratiques usuraires des Banquiers, John Wilkes Booth l’exécuta alors qu’il assistait à une représentation théâtrale dans la nuit du 14 Avril 1865. Peu d’Américains connaissent la raison pour, laquelle on assassina le Président Lincoln.
La véritable raison fut connue lorsque les enquêteurs repérèrent un message codé dans les effets de Booth Judah P. Benjamin possédait la clé de ce message codé car il était l’agent des Rothschild en Amérique.
Le message codé n’avait aucune relation avec le meurtre, mais il établissait formellement les liens de Booth avec les Banquiers Internationaux.
Une fois de plus, ils restèrent tapis dans les coulisses pendant que le Juif Booth était accusé de la mort d’un grand homme. Si Abraham Lincoln avait vécu, il aurait très probablement « rogné et émondé les ailes » des prêteurs d’argent internationaux.
Avant que Lincoln ne fût assassiné, Salmon P. Chase, qui était le ministre du Trésor des États-Unis (il le fut de 1861 à 1864) déclara publiquement :
« Mon action destinée à promouvoir l’acceptation du Projet de Banque Nationale fia la plus grande erreur financière de ma vie. Elle a amené la constitution d’un monopole qui touche à tous les intérêts du pays.
On devrait l’abroger, niais avant qu’il en soit ainsi, nous disposerons le peuple d’un côté et les Banquiers de l’autre ; la compétition sera terrible et on n’aura jamais vu une telle bagarre dans ce pays » [85].
En 1866, il y avait $ 1.906.637.770 en circulation aux États-Unis, représentant $ 50,46 par habitant (per capita). A la fin de l’année 1876, il y avait seulement dans les $ 605.250.000 en circulation, représentant une somme par habitant de $ 14,60.
Les retraits bancaires avaient réduit la masse monétaire de la nation de plus de $ 1.300.000.000. L’importance de ces chiffres, nous la saisirons mieux lorsque nous saurons que le résultat de la politique des Banquiers fut d’avoir provoqué 56.446 faillites financières représentant une perte de plus de $ 2.245.105.000 d’investissements en espèces. La plus grande partie de ces pertes était couverte par des hypothèques.
85 — Pour davantage de précisions quant à cet aspect du Mouvement Révolutionnaire Mondial, lire « Lightning over the Treasury Building » (Lumière sur la fondation du Trésor), de John R. Elsom ; et « The Federal Reserve Conspiracy » (La Conspiration de la Réserve Fédérale), de Eustace Mullins.
En d’autres mots, en réduisant la masse monétaire et en limitant les crédits, les Banquiers s’étaient enrichis de plus de $ 2.000.000.000 en un peu plus de 10 ans.
On peut prouver par quantité de faits que les Banquiers Américains et les Banquiers Européens ont toujours été de mèche et que les périodes de dépression furent créées par des manipulations financières semblables.
Source : Extraits de « Des pions sur l’échiquier » de William Guy Carr.
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