Les cellules humaines ont pris le rôle d’organisatrices sur celles des poulets et ont créé une colonne vertébrale secondaire et un système nerveux.

Ceci n’est pas un article parodique. Un groupe de scientifiques a créé un embryon hybride mi-humain et… mi-poulet. Comme le raconte Ulyces, ces chercheurs pourraient bien être à l’origine d’une découverte médicale aussi majeure que controversée.

Dans une étude publiée dans la revue scientifique “Nature” le 23 mai, Ali Brivanlou, biologiste à l’université Rockefeller de New York, et ses collègues expliquent comment ils ont réussi à mélanger des cellules humaines artificielles à des embryons de poulets. Le but de cette expérience scientifique ? Comprendre la façon dont les cellules s’organisent au sein de l’embryon humain pour donner naissance à ses membres.

“Des structures merveilleusement organisées”

Comme l’explique Ulyces, “les cellules souches embryonnaires humaines sont pluripotentes, elles peuvent se différencier en n’importe quel type de cellules spécialisées de l’organisme – qui vont ensuite créer les os, le cerveau, les poumons, le foie, etc.” Certaines cellules sont appelées “cellules organisatrices” : ce sont elles qui “commandent à d’autres cellules de se développer d’une façon ou d’une autre” via des signaux moléculaires.

Ce sont ces “cellules organisatrices” que l’équipe d’Ali Brivanlou traquait. Avec cette grande question : existent-elles chez les êtres humains ? Pour en avoir le cœur net, les chercheurs devaient pouvoir étudier et expérimenter des “cellules souches”, mais aux Etats-Unis, par exemple, il est interdit d’utiliser des embryons vieux de plus de 14 jours. D’où des embryons hybrides, mi-poulet, mi-hommes. Les fameuses chimères, en référence à la créature hybride de la mythologie grecque.

L’équipe d’Ali Brivanlou a donc cultivé en laboratoire des embryons humains artificiels dérivés de cellules embryonnaires humaines. Au quatorzième jour, les scientifiques ont greffé ces cellules humaines sur des embryons de poulet âgés de 12 heures (un stade de développement équivalent aux 14 jours de développement humain), explique le quotidien britannique “The Sun”. Ali Brivanlou explique :

“A mon grand étonnement, la greffe n’a pas seulement survécu, mais elle a donné naissance à des structures merveilleusement organisées.

Les cellules humaines ont pris le rôle d’organisatrices sur celles des poulets et ont créé une colonne vertébrale secondaire et un système nerveux. Les embryons hybrides n’ont pas été conservés. Vous ne verrez pas encore d’être mi-poulet, mi-humain.

Sourcehttps://www.nouvelobs.com


Ma playlist de méditation que vous pouvez entendre aussi en cérémonie :
S’abonner
Notification pour

Optionally add an image (JPEG only)

3 Commentaires
Commentaires en ligne
Afficher tous les commentaires
Membre
Hardy
Juin 1, 2018 5:56 am

Pauvre poulet !

la mère deni
Juin 1, 2018 3:25 am

ça fait des décennies au moins depuis le 3e railleche que les docteurs chouette z’airs s’amusent à traficotter la génétique humaine des z’africains témoignent fréquemment qu’existe au Congo un territoire immense comme plusieurs département de franconie bouclé par des forces z’armées ce lieu truffés de hangars sert de laboratoire secret… Lire la suite »

Membre
joule
Juin 1, 2018 9:01 am
Répondre à  la mère deni

Entre Jurassic park, Mad max et Matrix,
belle perspective en effet