Anita, atteinte d’un cancer de classe 4B tombe dans le coma et les médecins ne lui donnent plus que 36 heures de vie. Alors que sa famille se réunit à ses côtés pour l’accompagner dans ses derniers instants, elle vit l’Au-Delà.

Anita nous raconte son expérience dans son livre « Diagnostic incurable mais revenue guérie à la suite d’une NDE ».

(NDE = near death experience = expérience de mort imminente)

Elle nous raconte la vision claire qu’elle a eu de qui Elle Est vraiment et explique que c’est ce qui l’a guérie de son cancer.

« Je sais que je suis – comme n’importe qui d’autre – une force aimante, puissante, magnifique et inconditionnellement aimée. »
« J’ai compris que la vraie joie et le vraie bonheur ne peuvent se trouver qu’en s’aimant soi-même, en entrant en soi, en suivant son coeur et en faisant ce qui nous apporte la joie. »

Je mourais à cause de mes peurs

Anita explique comment toutes ses peurs l’avaient coupée d’elle-même et l’avait rendue malade.

« Dans cet état de clarté de l’autre monde, je compris instinctivement que je mourais à cause de mes peurs. Je n’exprimais pas mon moi authentique car mes angoisses m’empêchaient de le faire. Je compris que le cancer n’était pas une punition ni quoi que ce soit de ce genre. Ce n’était que ma propre énergie se manifestant sous forme de cancer parce que mes peurs ne me permettaient pas de m’exprimer comme la force magnifique que j’étais censée être. »

« Auparavant, sans même en avoir conscience, tout ce que je faisais était d’éviter la souffrance et de faire plaisir aux autres. J’étais prise dans l’action, la quête, la recherche et la réussite. Et j’étais la dernière personne que je prenais en considération. Ma vie était dirigée par la peur – celle de déplaire aux autres, d’échouer, d’être égoîste, de ne pas être assez bien. Dans ma tête, je n’étais jamais à la hauteur. »

« Je compris que je ne m’étais jamais aimée, ne m’étais jamais donné de la valeur et n’avais jamais vu la beauté de ma propre âme. Bien que la magnificence inconditionnelle ait toujours été là pour moi, je sus que, d’une manière ou d’une autre, la vie physique l’avait affaiblie, voire dégradée. Beaucoup m’ont demandé si quelque chose – par exemple la pensée positive – avait déterminé ma guérison, et la réponse est non. L’état dans lequel j’étais durant ma NDE va bien au-delà du mental et ma guérison est due au fait que mes pensées destructrices avaient simplement été écartées et laissaient le champ libre. Je n’étais pas dans un état de penser, mais dans un état d’Etre, une pure conscience – ce que j’appelle   magnificence ! (…) Ce n’était certainement pas une question d’esprit l’emportant sur la matière. (…) Je tiens à préciser que ma guérison n’est pas le produit d’un changement dans mon état d’esprit ou dans mes croyances, mais le fait d’avoir finalement permis à mon véritable esprit de rayonner à travers moi. »

anita moorjani« J’ai découvert que je suis dans ma puissance quand je suis capable de lâcher prise, quand je suspends mes croyances tout autant que mes doutes et que je m’ouvre à toutes les possibilités. Il semble que ce soit aussi le moment où je suis capable d’expérimenter le plus de clarté intérieure et de synchronicités. Je pense que le simple fait d’avoir besoin de certitudes est un obstacle qui empêche d’expérimenter des  niveaux supérieurs de conscience. A l’inverse, le processus de lâcher-prise et d’abandon de tous les attachements à une croyance ou à un résultat quel qu’il soit, est cathartique et curatif. La dichotomie pour que la véritable guérison se manifeste, consiste à lâcher prise sur le besoin d’être guéri, et de simplement prendre plaisir et faire confiance au voyage qu’est la vie.(..) »

« Je ne me soucie plus de vouloir faire les choses dans les règles de l’art ou de me conformer à des préceptes ou des doctrines. Je ne fais que suivre mon coeur et je sais que je ne peux pas m’égarer en agissant ainsi.»

L’amour pour soi

« C’est facile pour moi de vous parler de la guérison après l’avoir expérimentée, ou de vous dire de simplement faire confiance et de lâcher prise, de laisser le flux de la vie prendre le dessus; mais quand vous traversez une période vraiment pénible, c’est difficile à faire – ou même de savoir par où commencer. Cependant, je pense que la réponse est plus facile qu’elle n’en a l’air, et que c’est l’un des secrets les mieux gardés de notre époque : l’importance de l’amour pour soi. Sans doute allez-vous grimacer ou avoir un mouvement de recul, mais je ne pourrais jamais assez insister sur l’importance de cultiver une relation d’amour profond avec soi-même. (..) Ma NDE m’a toutefois permis de réaliser que c’était la clé de ma guérison. »

Anita enseigne qu’il est important de nourrir son âme, de prendre soin de ses besoins, de ne pas toujours se faire passer après tout le monde et de se traiter avec gentillesse et d’avoir un respect tota pour soi. Il faut voir nos imperfections ou erreurs sans les juger et n’y voir que des opportunités d’expérimenter et d’apprendre avec un amour inconditionnel.

« Les sentiments que nous cultivons envers nous-mêmes sont en fait le baromètre le plus important pour déterminer l’état de notre vie ! »

« La prise de conscience que je suis amour a été la leçon la plus importante que j’ai apprise; elle m’a permis de libérer toutes les peurs, et c’est la clé qui m’a sauvé la vie. »

« Je sais que mon seul travail est d’être. Ma tâche est d’être moi-même – une expression de l’amour que je suis – et de voir la perfection en moi, dans les autres et dans le monde qui m’entoure, tant que je continuerai à vivre sur ce plan physique. C’est tout ce que nous avons besoin d’être.»

Anita est née à Singapore, de parents indiens. Éduquée en anglais, elle vit à Hong Kong depuis l’âge de 2 ans.

Voici une de ses interviews avec Lilou Macé :

https://www.youtube.com/watch?v=qmns8vAVgEY

Travail sur soi

Anita dans une de ses formations sur le site Hay House (Loving Myself for who I am, not who the World wants me to be – http://www.hayhouse.com) nous rappelle que nous n’avons besoin de la permission de qui que ce soit pour nous aimer nous-même.

Elle nous amène à regarder notre quotidien et à nous poser les questions suivantes :

Qu’est ce que je ferais (régulièrement) si je m’aimais moi-même ?

Qu’est ce qu’une persone qui s’aime à envie de faire aujourd’hui ?

Comment puis-je m’aimer davantage ?

Comment je réagirais dans cette situation si je m’aimais moi-même ?

Bonne réflexion !

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