Un très bon exemple de l’activisme anti-Trump et pro-démocrate de la part des médias mainstream nous venait de la revue The Atlantic, qui publiait début septembre 2020 un article basé sur des sources gardées anonymes (car inexistantes ?) rapportant que l’annulation de la visite d’un cimetière militaire français de l’Aisne-Marne en 2018 par un cortège présidentiel était due au fait que Trump ne craigne d’être « décoiffé par la pluie », et qu’il aurait ajouté que ceux qui sont morts pour leur pays pendant la guerre étaient des « perdants » (« losers »), des « branleurs » (« suckers »). Les documents officiels qu’un membre de la communauté de QAnon s’était procuré grâce au Freedom Of Information Act (loi permettant au public d’avoir accès à des données gouvernementales) prouvaient que le journaliste Jeffrey Goldberg mentait lorsqu’il assurait que la visite avait été annulée à cause d’un caprice de Trump. En revanche, les conditions météorologiques obligèrent le président à annuler son voyage en hélicoptère. Par ailleurs, il parait peu cohérent d’attaquer Trump sur son rapport à l’armée : ce président qui s’entourait de haut-gradés, disait s’être toujours « senti dans l’armée », promettait le retour de l’armée américaine au premier plan, revoyait les financements militaires à la hausse, créait la Space Force, visitait des bases, des cimetières, établissait des contacts avec les familles endeuillées, penserait que les soldats tombés lors des guerres étaient des « perdants », des « branleurs ». Suite à la parution de l’article, les personnes présentes autour de Trump le jour en question, de Sarah Huckabee Sanders (ancienne porte-parole de la Maison Blanche) à John Bolton, démentirent avoir entendu de tels propos. Goldberg lui-même avoua que son histoire était peut-être fausse.
Simultanément à la parution de l’article, une publicité pour VoteVets, comité militaire d’action politique de gauche, sollicitant les dons vers ActBlue, organisation de financement du Parti Démocrate, était diffusée sur les ondes :
« À peine 24 heures après la publication de l’histoire de The Atlantic, la société de financement démocrate ActBlue sollicite des dons via la façade du groupe de gauche VoteVets. (En fait, le tweet avec la vidéo de VoteVets a été posté à 9h04 le 4 septembre, nettement moins de 24 heures après la première archive de la parution de The Atlantic à Wayback, qui montre l’horodatage du site Web du journal à 17 h 32 le 3 septembre.) […] Cette vidéo n’a évidemment pas été simplement montée, sans émission (et du jour au lendemain !), en moins de 24 heures. Cela devait être en travaux à l’avance.
Ce qui signifie, du point de vue analytique d’un être cohérent, qu’un groupe de personnes autres que Jeffrey Goldberg savait ce qu’il allait publier le 3 septembre 2020. Pas n’importe qui non plus, mais un réseau d’activistes PAC et de collecteurs de fonds pour le Parti démocrate.
En ce qui concerne M. Goldberg et son histoire, il semble y avoir deux scénarios probables. La première est qu’il a partagé les conclusions de son journalisme diligent avec des agents démocrates avant de publier l’histoire.
L’autre est qu’il s’agissait d’une histoire emballée qui lui a été fournie par l’une des « salles de guerre » des médias de gauche qui concoctent maintenant une grande partie de la copie de plan, et tant que points de discussion, pour les hommes et les femmes visibles dans les médias traditionnels. »
Il semblerait donc qu’attaquer Trump sur une partie importante de sa base électorale, soit les anciens combattants de l’armée, faisait partie d’une stratégie du Parti Démocrate, en collaboration avec les médias mainstream. En effet, la propriétaire de The Atlantic n’était autre que la veuve de Steve Jobs (fondateur d’Apple), Laurene, qui se révélait être la plus grande donatrice individuelle à la campagne de Joe Biden, à hauteur de 500 000 dollars.
L’initiative de Laurene Jobs n’était pas isolée cependant. Les communications visant à décrédibiliser l’action de retrait militaire progressif poussée par Trump au Moyen-Orient lui attirait notamment les foudres de son ex-Ministre de la Défense, le général James Mattis, pour sa gestion du conflit en Syrie, mais également en Corée du Nord. L’article de CNN tentait alors d’établir les bases d’une justification de non-respect des ordres de Trump par les hauts rangs de l’armée américaine, concernant par exemple l’usage de l’arme nucléaire. Le successeur de Mattis, Mark Esper, s’opposait lui au recours à l’Insurrection Act suggéré par Trump afin de déployer des troupes dans les rues de plusieurs villes américaines en réponse aux émeutes sur fond de violences raciales. Avec l’affirmation de Biden, à l’approche de l’élection présidentielle, selon laquelle l’armée escorterait Trump hors de la Maison Blanche sans ménagement dans le cas de son refus de reconnaître sa défaite en novembre 2020, il était clair que les Démocrates tentaient de créer une mutinerie contre Trump. L’ex-vice président Al Gore et Nancy Pelosi abondaient dans ce sens, alors qu’Hillary Clinton affirmait que Biden ne devrait en aucun cas faire de discours de concession en cas de défaite. Une option en cas de défaite des Démocrates semblait donc être de jeter publiquement le doute sur celle-ci. Ils étaient, dans leur lutte contre Trump, le non-interventionniste, susceptibles de recueillir en ceci le soutien de hauts-gradés de l’armée partis rejoindre le complexe militaro-industriel en guise de retraite dorée, comme Mattis, Mark Welsh, Joseph Dunford, enclins à préférer une machine de guerre américaine en marche qu’à l’arrêt puisqu’étant clairement partis prenants, et le programme des Démocrates consistait à leur faire des appels du pied en ce sens. En effet, la stratégie des contractuels de la Défense composant le complexe militaro-industriel de type Lockheed ou General Dynamics repose notamment sur l’enrôlement de hauts-gradés à la retraite. Or, Trump a déjà dit avoir le soutien des soldats mais pas celui des hauts rangs de l’armée qui n’appréciaient pas sa politique d’apaisement des conflits :
« Je ne dis pas que les militaires sont amoureux de moi, les soldats le sont. Les dirigeants du Pentagone ne le sont probablement pas, car ils ne veulent rien faire d’autre que mener des guerres pour que toutes ces merveilleuses entreprises – qui fabriquent les bombes, fabriquent les avions et rendent tout le reste – restent heureuses. Mais nous sortons des guerres sans fin. »
L’objectif des Démocrates était clairement de désigner Trump comme un tyran ne reconnaissant pas l’issue démocratique dictée par les urnes et s’accrochant au pouvoir contre la voix du peuple. Cependant, cette stratégie du Parti Démocrate visait en fait à préparer le public à sa propre défaite. En effet, alors que de nombreuses projections plaçaient Trump confortablement en tête à l’issue du vote, de nombreuses voix, dont celle de Mark Zuckerberg, préparaient le terrain afin de dissimuler une fraude électorale permettant aux Démocrates de s’imposer grâce au vote par la poste. Le patron de Facebook affirmait qu’il serait normal que le décompte des voix prenne plusieurs semaines du fait de la crise du coronavirus, alors que les experts de la santé ne voyaient aucun argument s’opposant à ce que les élections se tiennent normalement dans le cadre de protocoles sanitaires adaptés, et que le Ministre de la Justice Willam Barr se disait convaincu que le vote par correspondance soulève des risques de fraude. Ses propos étaient confirmés par des sources des deux camps politiques : un officiel Démocrate confiait avoir lui-même participé à une fraude au vote par courrier, tandis que Project Veritas relayait les propos d’un résident du New Hampshire qui confessait avoir fraudé lors des élections de 2018. La cible de la fraude semblait être Trump, comme ces bulletins de vote envoyés par la poste et retrouvés non comptabilisés en Pennsylvanie, tous en sa faveur, l’indiquaient. Alors qu’il tweetait qu’il avait reçu un bulletin de vote par correspondance ne lui appartenant pas, ce qui lui permettait potentiellement de frauder, avant de commenter que le vote par courrier n’était décidément pas fiable contrairement à ce que les médias grand public soutenaient, le compte Twitter de l’attaché de presse de la Maison Blanche Hogan Gidley fut bloqué par la plateforme.
Grâce au récit d’un décompte de voix prenant plusieurs jours ou semaines par Mark Zuckerberg, Twitter promettait de censurer Trump et ses supporters s’ils revendiquaient la victoire à la présidentielle de manière, selon la plateforme, hâtive, soit le soir du 3 novembre. Un soutien de Trump publiait sur Twitter un message affirmant que des résidents de Kansas City avaient reçu dans leurs boîtes aux lettres des tracts leur annonçant qu’en tant que supporters du président, ils étaient à considérer comme des provocateurs et n’auraient pas à se plaindre si leurs biens étaient détruits ou dégradés par leur « groupe » anti-Trump. Le tract, dont la photo était publiée, se terminait par ces mots : « Vous avez reçu un avertissement juste. Rappelez-vous toujours que c’est vous qui avez déclenché cette guerre civile. Soyez prêt à faire face aux graves conséquences de vos actions préventives contre la démocratie ». Il était à craindre que les supporters de Biden les plus menaçants, trompés par des sondages douteux le donnant victorieux, aient des réactions violentes, comme le site internet DonaldTrumpWatch le laissait entendre. En effet, ce site privé d’extrême-gauche livrait les noms et adresses des donateurs de Trump pour 2020, ce qui permettait aux organisations Black Lives Matter et Antifa de les assaillir au motif qu’ils étaient « des racistes », selon le « spin » mensonger des médias.
Dans des moments de crise comme la présidence Trump en a connus beaucoup, l’objectif de QAnon était certainement de « ré-informer » le public, soit de revenir sur les mensonges des médias afin de rétablir la vérité, profitant au passage du crédit gagné auprès de ses adeptes pour les éduquer et leur fournir les pistes leur permettant de s’éduquer eux-mêmes à travers leurs recherches, puis d’éduquer leurs lecteurs lorsque celles-ci étaient ensuite mises en commun sur les réseaux sociaux et les forums sur lesquels Q publie ses messages.
C’est ce que durent faire QAnon et les membres de sa communauté, assistés des médias conservateurs dans le cas de l’affaire Hunter Biden révélant au grand jour la corruption émanant de l’Ukraine dont sa famille était coupable. Le New York Post publia le 14 octobre 2020 un article exposant les liens de Hunter et Joe Biden avec l’Ukraine. Trahissant corruption et trafic d’influence, les emails furent récupérés sur l’ordinateur de Hunter Biden déposé chez un réparateur et jamais récupéré, ce qui amena le réparateur à joindre le FBI car les dossiers recelaient également des images et textes de Hunter Biden fumant du crack, notamment durant l’acte sexuel avec une mineure de 14 ans et d’autres fichiers exposant des pratiques sexuellement explicites et criminelles impliquant des enfants. Il remit donc l’ordinateur au Fédéraux ainsi qu’à l’avocat de Rudy Giuliani, Robert Costello. Giuliani fit ensuite parvenir les fichiers au New York Post, qui les publia dans la foulée. Le FBI enquêtait par l’intermédiaire de Joshua Wilson, spécialiste de la pornographie de mineurs. Joe Biden était impliqué car des emails le mettant au courant de la consommation de drogue et de la pédophilie de Hunter lui étaient adressés, et il ne fit rien pour assister la mineure en danger. Encore une fois, QAnon commentait que la pédophilie était l’élément qui allait unir le peuple contre les élites contrôlées par l’État Profond : « Parfois, vous ne pouvez pas dire la vérité au public. VOUS DEVEZ LEUR MONTRER. SEULEMENT ALORS, LES GENS TROUVERONT LA VOLONTÉ DE CHANGER. Les crimes contre les enfants unissent toute l’humanité [lignes transcendant les partis] ? Des vérités difficiles. Q ».
Twitter et Facebook censurèrent alors les comptes d’utilisateurs qui renvoyaient à cet article, dont celui de l’attachée de presse de la Maison Blanche Kayleigh McEnany, prétextant la désinformation. Sohrab Ahmari, rédacteur en chef du NY Post, utilisait les termes de « guerre numérique » pour dénoncer la censure de Big Tech : « Il s’agit d’un coup d’État informationnel de Big Tech. C’est la guerre civile numérique. Moi, rédacteur en chef du New York Post, l’un des plus grands journaux du pays en termes de tirage, je ne peux pas publier l’un de nos propres articles qui détaille la corruption d’un candidat à la présidence d’un grand parti, Biden. »
Le sénateur républicain Josh Hawley se fit le porte-parole de son parti et dénonça l’absence totale de neutralité des plateformes : « Alors @Facebook va censurer activement un article d’enquête du @nypost sur le candidat démocrate à la présidence. Mais rassurez-vous, Facebook est une plateforme neutre sans point de vue politique ! ». Il demanda également à Facebook si la campagne Biden lui avait demandé de censurer l’article et appela les deux plateformes à venir témoigner devant le sénat. La campagne Trump, elle, accusa Facebook d’interférer dans l’élection présidentielle : « C’est un employé de Facebook. Facebook interfère activement dans l’élection. Facebook truque l’élection de Joe Biden. ».
De plus, seuls Fox News et les médias conservateurs rapportèrent cette affaire. ABC et CBSrestèrent silencieux, NBC prit le parti de faire croire à ses lecteurs que Trump tentait de porter un coup à Biden avec des fausses nouvelles. Le membre de Congrès démocrate Adam Schiff prétendait, relayé par d’anciens officiels comme lui affiliés à l’Etat Profond incluant Brennan ou Clapper, que le contenu de cet article participait d’une opération de désinformation russe, alors que les officiels en poste, à commencer par le directeur du renseignement national John Ratcliffe, affirmaient qu’il n’en était rien. Des récipiendaires des messages de Biden validaient même la source du mail. Les registres de vol d’Air Force 2 également. La stratégie de l’État Profond d’incriminer la Russie ne semblait pas avoir changé depuis la campagne de 2016. Alors qu’une étude montrait que l’article du Post avait presque deux fois plus attiré l’attention du public du fait de sa censure, Trump tweetait :
Si terrible que Facebook et Twitter aient censuré l’histoire des courriels « Smoking Gun » liés à Sleepy Joe Biden et à son fils Hunter publiée par le @NYPost. Ce n’est que le début pour eux. Il n’y a rien de pire qu’un politicien corrompu. ABROGATION DE LA SECTION 230 !!!
La section 230 du Communications Decency Act, une loi de 1996 fixant le cadre des responsabilités des réseaux sociaux, est l’objet d’efforts de réforme de Trump afin de permettre aux réseaux sociaux de redevenir des espaces démocratiques cessant toute censure de contenus conservateurs. Naturellement, avant d’agir, Trump souhaite démontrer au public que cette réforme est nécessaire, et il est probable que la censure de l’article du Post, basé sur des contenus indiscutables, l’aide en ce sens, comme d’autres censures illégitimes. Twitter annonçait quoiqu’il en soit que le compte du New York Post ne serait pas débloqué tant que le journal ne supprimait pas ses tweets concernant son article censuré.
Jouant sur les synchronicités comme bien souvent, QAnon republiait le 21 octobre 2020 un message de septembre 2018 qui cadrait parfaitement avec la situation :
« TWITTER a eu le feu vert pour couvrir censurer tous les contenus censés menacer leur SURVIE [élection].
GOOGLE – FACEBOOK suivront.
ATTENDEZ-VOUS À UNE TENTATIVE D’ARRÊT DE COMMUNICATIONS (TWITTER DU PRÉSIDENT)
[EMPLOYE_SCELERAT_EXCUSE]
Bienvenue dans l’état policier.
ILS SAVENT QUE S’ILS PERDENT C’EST FINI.
LE TEMPS DE COMBATTRE !!!!!!!! EST MAINTENANT.
BIEN CONTRE MAL
L’HUMANITÉ EST EN JEU
Déchaînez les mèmes
MAJORITÉ PLUS JAMAIS SILENCIEUSE
SOYEZ FORT – VOUS AVEZ UNE VOIX
ÊTES-VOUS INSCRITS SUR LES LISTES ?
VOTEZ TOUS
PRÉPAREZ-VOUS
OCTOBRE ROUGE
NOUS LUTTONS TOUS ENSEMBLE.
Q.
Il importait donc pour les patriotes de faire s’abattre une tempête de mèmes aux contenus relayant cette affaire Biden et de voter massivement afin de réformer cet état policier prêt à tout pour faire taire ses opposants, peut-être même le président des États-Unis en fermant son compte Twitter.
QAnon dirigeait également ses lecteurs vers un article du conservateur Washington Times rapportant, toujours grâce aux emails trouvés dans l’ordinateur d’Hunter Biden, qu’il recevait annuellement 10 millions de dollars d’un milliardaire chinois avec lequel il entendait s’associer, pour simplement faire le lien avec le « big guy », comme les mails le notifiaient, son père Joe Biden, soit un trafic d’influence manifeste. Déjà par le passé, la firme d’Hunter Biden, Rosemont Seneca, avait éveillé les soupçons en recevant 1,5 milliards de dollars de faveurs de la part de la Chine.
Un membre de sa communauté le félicitait pour avoir permis de révéler au grand jour la censure de Twitter, ce à quoi Q répondait que c’était la communauté des Anons toute entière qui méritait le crédit. Parmi les objectifs de l’opération de communication QAnon, permettre à l’information de circuler librement malgré la censure de Big Tech et des médias mainstream était donc une fonction essentielle. Il était d’ailleurs ironique, et révélateur de l’évolution des réseaux sociaux, de voir que ceux-là même qui avaient été créés dans le but de faire circuler librement l’information et la communication la censuraient maintenant, et qu’un lanceur d’alerte qu’ils tentaient de dépeindre comme une théorie du complot fascisante se donnait pour mission de sauvegarder la liberté d’expression.
Dans le même temps, YouTube fermait les comptes des médias alternatifs qui rapportèrent le récit de l’article du New York Post sur les révélations livrées par les emails d’Hunter Biden. Tyler Durden de Zero Hedge rapportait la purge de plus de vingt médias alternatifs très actifs sur YouTube censurés le 16 octobre 2020 :
« Cette censure flagrante dit une chose : les médias grand public et ceux qui les contrôlent et tirent les ficelles ont peur. S’ils n’étaient pas terrifiés par nous, ils n’essaieraient pas si dur de nous faire taire. La vérité prévaudra malgré tout.Voici la liste des chaînes que nous connaissons et qui ont été supprimées aujourd’hui : Destroying the Illusion
- Redpill78
- PrayingMedic
- Joe M
- IPOT
- X22 Report
- Edge of Wonder
- SGT Report
- Spaceshot76
- WokeSocieties
- Amazing Polly
- Truth & Art TV
- PatriotsSoapbox
- Dustin Nemos
- InTheMatrixxx
- AndWeKnow
- Stroppy Me
- JustInformed Talk
- MouthyBuddha
- Know_More_News
- The Last American Vagabond
- Titus Frost
- Dollar Vigilante
- World Alternative Media
[…] Veuillez essayer de prendre quelques minutes pour trouver l’un de ces créateurs et le soutenir sur d’autres sites. C’est du terrorisme économique. Les moyens de subsistance de ces personnes ont été supprimés parce qu’ils ne sont pas d’accord avec le récit officiel. »
Parmi les comptes supprimés, uniquement des médias alternatifs inscrits dans le mouvement patriotique de soutien au président Trump et une majorité de membres de la communauté de QAnon. Comme l’affirmait Durden, il n’existait aucune autre raison que la diffusion de l’article du Post et le soutien à Trump de ces plateformes pour expliquer la censure groupée de YouTube. Durden parlait de fascisme et le terme n’était en effet pas usurpé : « Il est temps de se lever contre cette censure et ce système fasciste.».
Pour sa part, QAnon rappelait à ses lecteurs comment YouTube s’y prenait pour faire fermer ces comptes : la technologie qui permettait de détecter les supporters de Trump n’était autre qu’un outil d’intelligence artificielle développé par le DARPA (Defense Advanced Research Projects Agency), du Pentagone, afin de lutter contre DAECH :
« Le Washington Post a d’abord signalé que l’initiative, appelée Defeat Disinfo, utilisera “l’intelligence artificielle et l’analyse de réseau pour cartographier la discussion des affirmations du président sur les médias sociaux”, puis tentera “d’intervenir” en “identifiant les contre-récits les plus populaires et en les renforçant grâce à un réseau de plus de 3,4 millions d’influenceurs à travers le pays—dans certains cas, en payant des utilisateurs très suivis pour prendre parti contre le président.”
Autrement dit, il s’agit d’utiliser un réseau d’influences afin de corriger les affirmations du président sorties de leur contexte afin d’être présentées comme porteuse de danger :
« Hougland a expliqué dans une interview avec le Post qu’il était mécontent que les principaux comptes de médias sociaux soutiennent souvent Trump et aient efficacement défendu le président ces derniers jours en affirmant qu’il avait suggéré aux Américains de s’injecter un désinfectant. »
Les géants du web et les médias mainstream usèrent en effet souvent d’une stratégie visant à ridiculiser les propos de Trump, comme dans cette référence au désinfectant et à la lumière du soleil afin de lutter contre le coronavirus, alors que les faits lui donnèrent ensuite raison comme le prouva la recherche. Cette posture leur permet aux responsables des règles d’intégrité des réseaux sociaux de se placer en ré-informateurs auprès du public en faisant figurer sur les messages du président des avertissements contre une prétendue désinformation.
Nous avons donc pu voir que les Démocrates et les médias u’ils contrôlent (presque tous) attaquent Trump sur des fake news visant à salir sa personne (racisme, vulgarités…) sur toutes les manchettes de journaux alors que les patriotes derrière Trump sont censurés lorsqu’ils dénoncent des faits avérés de corruption, trafic d’influence et de complicité de pédophilie de Biden. Les soutiens de Trump, et bientôt le président lui-même, sont muselés par les géants du web. D’autres scandales sortiront cependant grâce aux plateformes prônant vraiment la liberté d’expression comme CloutHub, Bitchute ou Gab, et quelques médias conservateurs dont le New York Post. Mon petit doigt me dit qu’elles ramèneront Oussama Ben Laden sur les devants de la scène tandis que Biden fera ses adieux.
Je prépare actuellement ma thèse sur QAnon.
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Mon roman : https://www.edilivre.com/un-nouveau-cycle-2a2b3d6c97.html/