Les Grecs vont maintenant pouvoir constater que Syriza est un parti-leurre, promu par l’oligarchie pour maintenir la domination euro-atlantiste sur la Grèce.
Comme prévu, annoncé, promu et organisé par l’oligarchie, le parti « Syriza » est arrivé en tête des élections législatives qui se sont tenues en Grèce le 25 janvier 2015. L’affaire a été rondement menée puisque, moins de 20 heures après la fin du scrutin, le dirigeant de Syriza, Alexis Tsipras, a déjà prêté serment comme nouveau Premier ministre grec.
Cette victoire ne peut surprendre que ceux qui n’avaient pas remarqué l’écrasante promotion médiatique – en Grèce et à l’étranger – que tous les grands médias euro-atlantistes ont généreusement accordée, depuis des mois, à cette gauche prétendument « radicale » et « anti-austérité ».
La nomination de M. Tsipras à la tête du gouvernement d’Athènes a de quoi faire pleurer de rire les organisateurs de cette manipulation, qui sont encore parvenus, par le matraquage médiatique, à faire prendre aux électeurs grecs des vessies pour des lanternes.
L’UPR rappelle en effet que le dirigeant de Syriza ne propose absolument pas aux Grecs, ni de sortir de l’UE ni de sortir de l’euro, et ne propose donc aucune issue crédible à la mise en coupe réglée de la Grèce qui découlent des contraintes des traités européens et des exigences de la BCE.
M. Tsipras a bien au contraire donné tous les gages nécessaires à l’oligarchie euro-atlantiste pour l’assurer d caractère totalement inoffensif de ses slogans :
- il a par exemple assuré, dans un entretien avec la télévision américaine CNBC du 8 mai 2012 : « Nous ne voulons pas de l’austérité, mais nous voulons de l’Euro et de l’Union Européenne » ; http://www.solidarite-internationale-pcf.fr/article-le-responsable-de-syriza-alexis-tsipras-rassure-investisseurs-et-marches-financiers-a-la-television-105579552.html
- il a enfoncé le clou en déclarant au journal allemand Die Zeit, en octobre 2012, que « la fin de l’euro, ce serait la fin de l’idée européenne : nous devons les défendre, peu importe le prix » http://www.solidarite-internationale-pcf.fr/article-alexis-tsipras-rassure-le-journal-allemand-bourgeois-die-zeit-la-fin-de-l-euro-ce-serait-la-fin-113370252.html
- il s’est rendu aux États-Unis en janvier 2013 pour y être reçu avec tous les honneurs, le 22 janvier, par la Brookings Institution, dont les principaux financiers sont les Fondations Ford, Mac Arthur et Bill Gates, Bank of America, ExxonMobil, ainsi que les gouvernements des États-Unis, du Royaume-Uni, du Japon, du Qatar.Devant le public ainsi réuni à Washington, le chef de Syriza a conclu sa présentation en lançant « J’espère vous avoir convaincu que je ne suis pas aussi dangereux que certains le pensent ». http://www.wsws.org/en/articles/2013/01/26/tsip-j26.html. Selon certaines sources, ce voyage aurait été entièrement pris en charge par le milliardaire George Soros (http://hellasfrappe.blogspot.fr/2013/02/busted-soros-funded-tsipras-trip-to-us.html )
- il a profité de ce séjour outre-Atlantique pour aller subir les interrogatoires du FMI et du Département d’État américain, auxquels il a montré patte blanche.
- il a « muselé les anti-euro de Syriza (environ 30 % du parti) et a imposé une ligne officielle pro-euro » : http://www.lemonde.fr/europe/article/2015/01/25/alexis-tsipras-le-meteore_4563108_3214.html
- etc.
L’UPR constate donc, sans surprise mais avec tristesse, que les Grecs viennent d’être victimes des habituelles manipulations médiatiques que les forces euro-atlantistes imposent à chaque élection, afin de déjouer toute remise en cause réelle de leur dictature.
Dans chaque pays d’Europe, des politiciens combinards et retors sont présentés aux électeurs, par les médias les plus importants tous à l’unisson, comme étant des opposants « radicaux » aux politiques imposées par l’Union européenne, alors qu’il ne s’agit que de banals leurres « alter-européistes », champions du double-discours, chargés de neutraliser la colère des peuples en leur faisant miroiter de fausses solutions.
De nombreux électeurs grecs viennent ainsi de croire que M. Tsipras allait leur permettre de rester dans l’euro tout en échappant à l’austérité, au chômage et à la pauvreté de masse.
De nombreux électeurs français avaient été dupés de la même façon lorsqu’ils avaient porté au pouvoir :
- Lionel Jospin en 1997 parce qu’il leur avait promis qu’il renégocierait les critères du traité de Maastricht…
- Nicolas Sarkozy en 2007 parce qu’il leur avait promis qu’il allait faire baisser le chômage et la dette publique…
- François Hollande en 2012 parce qu’il leur avait promis de renégocier le TSCG signé par Nicolas Sarkozy et leur avait assuré que « Mon ennemi, c’est la finance »….
C’est pourquoi il ne faut pas s’étonner que les médias et les partis politiques français ont accueilli avec déférence et empressement la victoire de M. Tsipras, décrit comme la nouvelle terreur qui va faire trembler l’Union européenne.
L’UPR note que le Front de Gauche et le FN ont tout spécialement manifesté leur soutien à Syriza (en gardant délibérément le silence sur les partis politiques grecs – qui existent pourtant bel et bien – demandant la sortie unilatérale de la Grèce de l’Union européenne et de l’euro). Entre leurres français et grecs, on se comprend et on se soutient.
Quoi qu’il en soit, les mois qui viennent seront l’occasion, pour le peuple grec, de découvrir l’ampleur de l’escroquerie politique dont ils viennent de nouveau d’être les victimes.
Lorsque les flonflons du cirque médiatique se seront éteints, ils se rendront compte que l’élection de M. Tsipras :
- ne modifie pas le moindre article des traités TUE et TFUE,
- n’infléchit pas la moindre décision de la Commission européenne et de la BCE,
- ne change pas d’un iota la politique économique et monétaire voulue par les gouvernements de l’Allemagne, de la Finlande, des Pays-Bas et du Luxembourg,
- ne remédie en rien à la totale inadéquation de l’économie, du tissu industriel, et du corps social grecs à l’euro,
- n’arrête en rien la diplomatie guerrière que Washington impose à l’UE vis-à-vis de la Russie et du reste du monde.
Publié par : http://www.upr.fr vu sur http://alalumieredunouveaumonde.blogspot.com
——Note de Laurent de www.stopmensonges.com———————
Il faut espérer que cela servira de leçon aux Français et qu’ils n’iront pas voter FN aux prochaines élections en croyant que ça les sortira de la merde.
Le vote ne sert a rien tant que cette fausse démocratie ne sera pas démantelée.
Avant de voter quoi que ce soit il faut changer entièrement la constitution et adopter un nouveau modèle de démocratie complétement différent.
Namaste
Laurent
voicides nouvelle de la Grece http://reseauinternational.net/trop-cest-trop-jaccuse/
Le nouveau modèle de démocratie ne pourra venir qu’après une bonne guerre mondiale et ses centaines de millions de morts ; ça ne sera qu’à travers cette funeste destinée que l’on verra plus clair, et que l’on pourra redémarrer à zéro sur des champs de poussières radioactives ! L’abcès est… Lire la suite »
D’ailleurs il me semble qu’il vient du PS comme Mélanchon et le jour de sa victoire les marchés financiers mondiaux n’ont pas bronché
Et oui, on a beau le rabacher que la politique est controlée par les criminels, il y aura toujours des gens pour croire que de changer l’étiquette d’un produit rend le produit différent.
Mouai en tout qu’à il est avec la Russie , se qui discrédite un peu le partie pro-EU
Pas forcément l’ami! Il ne faut pas oublier que l’europe en a marre de suivre la politique des ricains. Donc du coups ils peuvent échapper au dictat ricain en disant c’est la faute aux grecs. Ce parti est un faux parti communiste, pas de doute. Il est completement absurde de… Lire la suite »
http://civilwarineurope.com/2015/01/29/le-coup-detat-en-suede-prefigure-celui-en-france-video/
Mon cochon d’Inde s’appelle Charlie, JE SUIS DONC UN COCHON D’INDE
Ouf j’aurais pu être un mouton à manger lol
Il y a quand même la possibilité que le peuple Grec oblige très rapidemment ce parti a sortir de l’UE, car c’est la seule possibilité de tenir ses engagements! 😉 Mais bon, si même les Grecs ne se souviennent pas que donner son pouvoir à quelqu’un est clairement une renonciation… Lire la suite »
C’était assez prévisible , attendons de voir même si peu probable si au dernier moment Tsipras n’a pas trompé l’oligarchie et se décidait de sortir la Grèce de la zone Euro . En gros il ferait un double jeu . Si il fait rien comme prévu et si j’étais lui… Lire la suite »
Ils sont vraiment très forts : en creusant un peu, quel peut être la raison de cet intérêt soudain porté à la Grèce ? Non, surement pas le point d’accès du terminal gazier turco-russe (Turkish Stream), non non. Si vraiment ces élections avaient présenté un quelconque danger, la première chose… Lire la suite »
oui tout à fait ou alors ils auraient truqué les résultats!…
Haha l’UPR, le seul parti qui mérite selon moi de vivre dans le monde de la politique 😉