La nature de l’évolution

Si on observe un minéral, on voit déjà un corps éthérique en formation; il y a une évolution du plan physique, c’est à dire que le corps physique a évolué sur des milliers, des millions voir des dizaines et des dizaines de millions d’années qui fait que si on compare un caillou, du gravier avec une améthyste, un diamant, une émeraude ou un saphir, et bien on se rend compte que la qualité du rayonnement n’est pas tout à fait la même, il y a une évolution qui s’est faite. On va avoir un très léger corps éthérique qui va commencer à être crée, ce qui veut dire que au fur et à mesure de l’évolution même le minéral a évolué.

Si on regarde une plante c’est la même chose, on va voir un corps éthérique qui soutient et qui a permit la création du corps physique de la plante et on va voir un léger corps astral, c’est à dire un corps émotionnel. On a déjà quelque chose au niveau physique qui est plus évolué, plus souple, vivant, dynamique et on a un corps éthérique qui est beaucoup plus complexe. Ce qui est intéressant c’est que si on regarde un arbuste, un arbre centenaire par rapport à une graminée on voit que même le corps émotionnel de l’arbre est beaucoup plus complexe, on se rend même compte que l’arbre commence à accueillir des esprits de la nature, à devenir un nid pour certaines forces qui viennent vivre en lui que ne peut pas encore accueillir la petite graminée.

Si on regarde maintenant le règne d’au-dessus, les choses ont poussées, des millions d’années sont passées et là on a quelque chose qui devient plus mobile, on a une évolution qui s’est faite au niveau des plans dans le sens où on a cette fois-ci dans le plan physique un insecte, quelque chose qui bouge, quelque chose qui commence à se développer, un corps physique qui est encore une fois beaucoup plus adaptable, souple et dynamique, qui se déplace même, on a de nouveau un corps éthérique (vital) et un corps émotionnel (astral) qui sont beaucoup plus complexes parce que l’émotionnel d’un chien, l’émotionnel d’un chat ou d’un animal en général est beaucoup plus sensible que celui d’un végétal et on commence à voir au niveau de l’animal un léger corps mental. Maintenant quand on se penche sur le comportement d’un chien d’aveugle on a vraiment là l’évolution d’un corps mental qui est tellement développé que l’animal a commencé à avoir une altitude, à mettre suffisamment de concentration dans cette conscience du corps mental pour commencer à avoir une action consciente sur le corps émotionnel, dans le sens où il va réussir à contrôler ses pulsions, par exemple l’aveugle se balade en rue avec son chien et il y a une femelle en chaleur un peu plus loin; le chien conduit l’aveugle qui traverse la rue et ne va pas aller voir la femelle en chaleur parce qu’il va justement contrôler le corps mental qui est suffisamment développé. Quand on est arrivé à ce stade en tant qu’animal c’est déjà qu’on est relativement prêt au niveau de la conscience de l’âme à passer à autre chose.

Vous voyez il y a vraiment une évolution qui se fait à tous les plans autant au niveau des corps qu’au niveau de l’âme, la maturité de l’âme qui grandit aussi au fur et à mesure des expériences. Et si on regarde maintenant le règne qui est au-dessus, qui va être le règne humain, on a un corps physique qui est encore plus complexe, son émotionnel est beaucoup plus composé, sensible, et on a un corps mental qui commence à être relativement plus développé que celui de l’animal. Et si on regarde bien on se rend compte qu’à chaque fois qu’il y a eu un développement l’être est obligé de repasser par tous les états, c’est pour ça que quand on nait -on le voit dans le corps de la mère- toutes les colonnes, tous les cerveaux se créent petit à petit comme si on repassait à travers tous les règnes. Ce qui veut dire que dans tous les corps et dans tous les plans de conscience, on a autant les plans bas que les plans les plus élevés. On a un corps astral qui est très animal et au fur et à mesure des expériences le corps astral monte un peu plus haut jusqu’à ce qu’il soit même spirituel. Et c’est pareil au niveau de notre corps mental, on a un corps mental qui est relativement inférieur, qui est même quelque chose de robotique, qui se répète en boucle, un mental inférieur qui est conditionné à quelque chose qui n’est pas très intelligent qui prend plein de croyances, de conditionnements, qui se sclérose lui même, qui s’auto-sabote et au fur et à mesure de l’évolution le corps mental a prit de plus en plus d’altitude et s’est spiritualisé quelque part. Et c’est là où on voit un certain niveau dans le développement de l’être humain, la création -ce qu’on ne voit pas au niveau des végétaux et des animaux- des corps divins et un corps qui commence à se créer qui et le corps causal qui va être le premier corps divin, le corps qui va permettre à l’être de prendre conscience de sa divinité. C’est aussi dans le corps mental, au moment de la naissance des octaves supérieurs du corps mental, que l’être va prendre conscience de lui même, c’est à dire que le corps va avoir suffisamment d’altitude dans l’essence du corps mental que ce corps va être capable de pouvoir prendre conscience de la forme, du monde et de prendre conscience du Je, du Moi, il va se créer un égo qui est un processus naturel de la croissance de l’être et de la création du moins de l’incarnation et c’est à partir de là que ce Je va permettre à l’être de pouvoir s’individualiser, à s’identifier au phénomène de la souffrance consciente.

Et c’est par la suite dans le développement et la maturité de l’être humain par de multiples expériences que l’âme se rapprochera de plus en plus, étant capable d’infuser de plus en plus ses qualités dans l’être, à élargir et à faire que l’être va commencer à toucher des parties divines et prendre conscience de sa profondeur, de son espace divin, de son âme, de la nature de sa conscience de manière à ne plus s’identifier au Moi Je, comme si quelque part il allait comprendre que cette identification compulsive au phénomène de l’égo était juste le processus d’un corps, d’une loi mécanique d’un corps en évolution et que avec son évolution il commence à toucher quelque chose d’autre. Plus l’être grandit, plus naturellement il rentre en contact avec les êtres et les consciences qui vivent dans les plans qui sont reliés au corps qu’il est en train de faire grandir. Ce qui veut dire que si je suis attentif à mon corps astral je suis attentif et réceptif au monde émotionnel qui me traverse, à cette sensibilité intérieure, je vais pouvoir être en contact avec le monde émotionnel, le monde éthérique et astral dans lequel mon corps baigne en permanence, et là vivent des êtres et des consciences avec qui on peut parler. Et si je monte plus haut en vibration dans le plan mental, je vais pouvoir être en conscience avec des archétypes du plan mental avec lesquels il y a des consciences qui vont pouvoir à travers moi faire naître des pensées, faire naître des intuitions, structurer quelque part des formes pensées, stimuler ma créativité ou lui permettre de prendre forme pour que je puisse faire des choses. Et si je monte encore plus haut sur le plan spirituel j’ai des corps spirituels qui commencent à se créer, sachant que les corps spirituels ne sont pas forcément crées pour chacun; tous les corps spirituels existent à un état lattant, les centres énergétiques existent, mais les corps doivent se créer. Il y a des corps spirituels qui sont des fois tellement haut que des personnes ne peuvent pas ressentir certains rayonnements ou certains plans parce qu’ils n’ont pas les corps adaptés à ce contact.

Ce qui est en train de se passer aujourd’hui c’est qu’on est en train de préparer la naissance d’un nouveau règne. Comme quand on regardait le minéral et qu’on imaginait que le végétal allait naître, qu’on regardait l’animal et ensuite l’humain qui allait avoir ces possibilités que n’avait pas l’animal, et bien aujourd’hui par cette montée en vibration -cette évolution- les énergies qui sont en place, les intelligences qui sont en train de descendre et de s’incarner sont en train de mettre en place la création d’un autre organisme, d’une nouvelle incarnation “physique” qui ne sera pas l’humain mais qui sera l’humain avec quelque chose de plus, quelque chose qu’on a du mal imaginer mais il ne faut pas croire que l’évolution s’arrête là c’est pour ça que je dis très souvent que la spiritualité n’est pas quelque chose qui est figé. Même le monde où les finalités, où les réalisations que nous avions imaginés, que nous retrouvons dans les différentes traditions, ne sont que des étapes à quelque chose d’infini, d’encore plus amoureux, de plus haut et de plus divin.

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Note de Lucian: Vous comprenez maintenant pourquoi ceux qui proclament naïvement aux végans que “les plantes souffrent aussi” ne savent pas du tout de quoi ils parlent. Les animaux ont une conscience de la souffrance beaucoup plus développée par la création d’un corps mental qui permet une conscientisation plus profonde de la douleur, ce que les végétaux n’ont pas. Si vous regardez bien, à chaque règne un nouveau corps est formé, pour le minéral c’est le corps éthérique, pour le végétal c’est le corps astral, pour l’animal c’est le corps mental et pour l’humain c’est le corps spirituel.

Ma playlist de méditation que vous pouvez entendre aussi en cérémonie :