Afin de présenter de façon concise et en préambule le thème de la fin du système du pétrodollar, sujet de cet e-book, il est utile de citer un grand nombre d’articles parus dans la presse responsable et non dans la presse déférente et aux ordres des pseudo-élites.

Citons pour exemple l’article de Sputniknews.com, publié le 4 février 2016 qui présente bien ce qui se passe depuis Novembre 2014 et qui va affecter négativement les Etats-Unis au premier chef et le reste du monde positivement en le débarrassant d’une sangsue. Une sangsue qui non seulement s’est nourrie de la richesse des peuples mais aussi qui a terrorisé la planète et fait des millions de morts pour alimenter ses rêves d’hégémonie.

« Les experts condamnent le dollar à terme. La chute des cours du pétrole a accéléré la fin du dollar portant un coup fatal à un système qui a longtemps facilité le statut de monnaie de réserve du dollar. »

Les économies émergentes sont en train d’abandonner le dollar en tant que moyen de paiement du pétrole dont les factures sont désormais réglées en monnaie nationale.

Le 5 janvier 2016, l’Indian Express a écrit : « Abandonnant le dollar, l’Iran et l’Inde se sont mis d’accord sur le règlement en roupies des factures de brut en souffrance en guise de préparation aux futurs échanges bilatéraux en devises nationales. L’ardoise en dollars : 6,5 milliards soit 50 % du total de la facture sera déposée sur le compte de la National Iranian Oil Co d’une banque indienne. »

Six mois plus tôt, la société publique russe Gazprom Neft avait annoncé la facturation en Yuan de pétrole à la Chine. La stratégie s’est révélée efficace : la Russie est devenue l’exportateur numéro un de pétrole en Chine après avoir supplanté l’Arabie Saoudite.

« Il est intéressant de noter que l’un des facteurs du succès de la Russie en Chine est attribué à son acceptation du Yuan en tant que mode de règlement pour son pétrole (et pas, contrairement à ce que certains ont affirmé, en tant que signe d’allégeance à l’amitié sino-russe) » a écrit Elena Holodny dans l’un de ses derniers articles du Business Insider.

Aussi incroyable que cela puisse paraître, les experts recommandent à l’Arabie Saoudite de suivre l’exemple de la Russie en remplaçant le dollar par le Yuan : « Si l’Arabie Saoudite veut récupérer sa place de numéro un, elle devra accepter le renmimbi à la place du dollar » a déclaré Gordon Kwan, responsable régional à Hong Kong de la recherche pétrole et gaz de Nomura Holdings Inc. à l’occasion d’une interview de juin 2015 accordée à Bloomberg.

Quelles sont les implications pour le pétrodollar ?

« Il y a deux ans, d’abord dans le feutré puis de façon plus audible, le monde financier s’est mis à discuter d’un sujet qu’il était préférable de ne pas évoquer en bonne compagnie. Soit la fin du système qui, pour beaucoup, a encadré et facilité le statut de monnaie de réserve du dollar américain : le pétrodollar… » écrivait déjà en 2014 ZeroHedge. Il semble que ce pronostic est en train de se réaliser.

En janvier 2007, le même site financier d’avant-garde rapportait que la chute du pétrodollar est évidente et qu’elle est appuyée par la chute des cours du pétrole. Citant Goldman Sachs, ZeroHedge notait que la nouvelle donne des prix du pétrole pourrait drainer 24 milliards de dollars du système pétrodollar pour atteindre près de 900 milliards d’ici 2018. La fin de la chaîne du recyclage des pétrodollars affectera grandement le monde des affaires.

« Simultanément, la Chine poursuit ses plans de Fonds de la Route de la Soie et de la banque asiatique d’investissements. Manifestement, il est temps de dire au revoir à l’ordre mondial actuel reposant sur le pétrodollar. »

This is the end, my only friend, the end…

Certes, il ne faut pas vendre la peau de l’aigle avant de l’avoir plumé, mais ce n’est pas vraiment un futur radieux qui se profile à l’horizon pour l’empire.

Le système financier issu de la Seconde guerre mondiale – notamment les prêts en dollars du FMI ou de la Banque mondiale – assurait l’hégémonie de la monnaie américaine, permettant aux Etats-Unis de vivre au-dessus de leurs moyens en faisant financer leur dette par des pays étrangers tenus d’accumuler des réserves de titres libellés en dollars pour commercer. Ce “privilège exorbitant” (dixit Giscard) fut encore renforcé en 1973 lorsque Nixon se mit d’accord avec les Saoudiens pour que ceux-ci vendent leur pétrole uniquement en billets verts, créant de facto le pétrodollar. L’OPEP suivra deux ans après. Pour les Etats-Unis, des décennies d’argent facile et de guerres financées par des pays tiers… Jusqu’à ce que ces pays tiers disent stop. Certains d’entre eux du moins.

La fronde a commencé vers la fin des années 2000. En Amérique latine, Argentine et Brésil décident de commercer dans leurs monnaies respectives, puis c’est au tour de la Chine et du Brésil, tandis que les pays émergents se rebellent au sein même des instances du FMI et de la Banque mondiale.

Curieusement, Poutine est d’abord en retrait dans ce mouvement jusqu’à ce que la nouvelle Guerre froide subséquente à la crise ukrainienne fasse de lui le chevalier blanc de la dé-dollarisation de la planète. C’est, depuis 2014, une avalanche de défections auxquelles fait face le billet vert, contrairement à la fable médiatique hollywoodienne qui voudrait nous faire croire à une “communauté internationale” réunie autour de l’Occident. Russie, Chine, Brésil, Argentine, Afrique du Sud, Inde, Turquie, Uruguay, Iran, Equateur, Egypte, Venezuela, Vietnam, Paraguay, Kazakhstan… tous ces pays ont renoncé au dollar ou sont en voie de le faire dans leurs échanges commerciaux bilatéraux au profit de leur monnaie ou de l’or. Pire ! Les propres alliés de Washington (Canada, Corée du sud, Qatar) quittent le navire et s’en vont sifflotant passer des accords SWAP (échanges de devises) avec la Chine.

Comme si cela ne suffisait pas, les BRICS ont décidé au sommet de Fortaleza la création d’un système financier parallèle concurrençant le FMI et la Banque Mondiale d’obédience américaine tandis que la Chine y allait de sa propre banque personnelle vers laquelle se sont précipités les alliés intimes de l’oncle Sam (Angleterre, Australie) comme des enfants turbulents désobéissant au majordome. Il paraît qu’Obama en a interrompu sa partie de golf.

Une chose demeurait, stoïque et inébranlable : le pétrodollar. Saddam avait bien tenté de monter une bourse pétrolière en euros mais il fut immédiatement tué. Kadhafi avait lancé l’idée mais les bombes libératrices de l’OTAN tombaient déjà sur Tripoli avant qu’il ait eu le temps de passer un coup de fil. Les stratèges américains pouvaient dormir du sommeil du juste, leurs charmants alliés pétro monarchiques du Golfe resteraient le doigt sur la couture du pantalon.

Sauf que… Une info extrêmement importante, donc passée inaperçue dans la presse française, est sortie. La Russie et l’Angola ont dépassé l’Arabie saoudite comme premiers fournisseurs de pétrole à la Chine. Chose intéressante d’après les observateurs, c’est le fait que la Russie (encore ce diable de Poutine !) accepte désormais les paiements en yuans chinois qui a motivé ce changement tectonique. D’après un analyste, si l’Arabie veut reprendre sa part de marché, il faudrait qu’elle commence à songer sérieusement à accepter des paiements en yuans… c’est-à-dire mettre fin au pétrodollar.

Et là, cela risque de poser un sérieux dilemme aux Saoudiens : faire une croix sur leur prééminence pétrolière mondiale ou faire une croix sur le pétrodollar au risque de voir les Américains le prendre très mal et éventuellement fomenter un changement de régime.

Y a-t-il un lien avec la visite de haut niveau des Saoudiens à St Petersbourg, quelque chose du genre “Cher Vladimir, vous nous protégerez le cas échéant si on change de devise” ? A suivre…

Cet e-book va traiter en profondeur l’histoire du pétrodollar et ses prolongements actuels, puisque la partie est jouée.

L’Amérique a perdu.

 

Une réunion en Chine a signé la fin du Pétrodollar imposé par les USA pour la vente du Pétrole. Après les problèmes des obligations US que les investisseurs ne veulent plus, voici la fin des Pétrodollars qui va annoncer aussi l’écroulement du dollar dans les mois qui viennent.

La dé-dollarisation bat son plein en Russie depuis plus de 2 ans

La Russie a tenu en urgence une Réunion de « dé-dollarisation ». Poutine va en chine mettre personnellement à mort le Pétrodollar. Cet accord énergétique avec la Chine a donc été signé, et c’est la première fois qu’un pays ne devra pas aller d’abord acheter du dollar sur les marchés pour acheter son énergie, depuis plus de 40 ans et la mise en place du pétrodollar par Kissinger.

Les tensions sont au comble, mais les étasuniens ne peuvent pas faire avec la Russie et la Chine ce qu’ils ont fait à Saddam, Kadhafi ou Chavez, à moins de déclencher une troisième guerre mondiale, et c’est officiellement le début de la fin du système Pétrodollar !

La Russie a fait pression pour que les accords commerciaux minimisent l’influence du dollar américain depuis le début de la crise en Ukraine. Mais jusqu’à présent, une grande partie de cela fut dans le domaine de la pensée magique et du ouï-dire et général.

Après tout, il est certainement « ridicule » qu’un pays puisse sérieusement envisager d’exister en dehors des limites idéologiques et religieuses du pétrodollar… parce que si on peut le faire, tout le monde peut le faire, et la prochaine chose que vous savez est que les États-Unis iront vers l’hyperinflation, l’effondrement social, la guerre civile et tous les autres résultats mis en avant dans les autres républiques bananières socialistes comme le Venezuela qui hélas n’ont pas une monnaie de réserve mondiale a malmener.

Cependant, autant que ça puisse troubler les étatistes, la Russie pousse activement sur des plans pour mettre le dollar américain dans le rétroviseur et le remplacer par un système de libre-dollar. Ou, comme on l’appelle en Russie, une « dé-dollarisation » du monde.

La Voix de la Russie rapporte que le ministère des Finances du pays est prêt à donner le feu vert à un plan visant à augmenter radicalement le rôle du rouble russe dans les opérations d’exportation, tout en réduisant la part des transactions libellées en dollars.

Les sources gouvernementales estiment que le secteur bancaire russe est « prêt à traiter le nombre accru des transactions libellées en roubles ».

Selon l’agence prime news le gouvernement a organisé une réunion spéciale consacrée à la recherche d’une solution pour se débarrasser du dollar américain dans les opérations d’exportation russes. Les meilleurs experts au niveau du secteur de l’énergie, les banques et les agences gouvernementales ont été convoquées et un certain nombre des mesures ont été proposées en réponse à des sanctions américaines contre la Russie.

Eh bien, si l’ouest voulait la réponse de la Russie sur l’escalade des sanctions contre le pays, elle est sur le point de l’obtenir.

La « réunion de dé-dollarisation » a été présidée par le premier vice-Premier ministre de la Fédération de Russie Igor Chouvalov, qui prouve que Moscou est très sérieuse et grave dans son intention de cesser d’utiliser le dollar. Une réunion ultérieure a été présidée par le vice-ministre des Finances Alexeï Moiseev qui a dit plus tard au canal TV Rossia 24 que « le montant des contrats en roubles sera augmenté », ajoutant qu’aucun des experts interrogés et des représentants des banques n’ont trouvé des problèmes avec le plan du gouvernement visant à accroître la part des paiements en roubles.

Il est intéressant de noter que dans son interview, Moiseev a mentionné un mécanisme juridique qui peut être décrit comme ordre exécutif (loi) « commutateur de monnaie », disant que le gouvernement a le pouvoir légal d’obliger les entreprises russes à négocier un pourcentage de certaines marchandises en roubles. Se référant au cas où ce problème pouvait être réglé à 100%, le responsable russe a déclaré que « c’est une option extrême et il est difficile de dire dès maintenant comment le gouvernement va utiliser ces pouvoirs ».

Mais plus important encore, rien de ce que projette la Russie n’aurait concrètement une chance de mise en œuvre si il n’y avait pas d’autres pays prêts à se désengager des relations bilatérales de libre-échange en USD.

La volonté de ces pays cependant existe ce ne sera une surprise pour personne que les deux pays qui ont déjà répondu d’une manière positive et significative ne sont autres que la Chine et l’Iran.

Bien sûr, le succès de la démarche de Moscou pour basculer sur des roubles commerciaux ou d’autres monnaies de la région dépendra de la volonté de ses partenaires commerciaux à se débarrasser du dollar.

Vladimir Poutine s’étant rendu en Chine, les contrats de gaz et de pétrole sont signés entre la Russie et la Chine, libellés en roubles et yuans, mais pas en dollars.

En d’autres termes, ont été annoncés non seulement l’accord gazier du “Saint-Graal ” décrit précédemment entre la Russie et la Chine, mais également ses termes financiers, ce qui semble maintenant pratiquement certain d’être réglé exclusivement en roubles russes RUB et en yuans chinois CNY, et non en dollars US.

Et comme je l’ai expliqué à plusieurs reprises dans le passé, plus l’antagonisme de l’ouest contre la Russie sera élevé, avec des sanctions économiques accrues, plus la Russie sera contrainte de quitter un système commercial libellé en dollar américain vers un système qui fait face à la Chine et l’Inde.

C’est pourquoi l’annonce de la fin du pétrodollar est révolutionnaire mais ne n’est que le début.

Alors que Washington a usé et abusé des sanctions économiques contre ceux qui ne lui faisaient pas allégeance, maintenant cette arme se retourne contre le tigre de papier qu’est devenu Washington !

La Fédération de Russie devrait annoncer des sanctions économiques contre Washington.

Selon le vice-Premier ministre Dmitry Rogozin, Moscou pourrait interrompre sa collaboration en matière de navette spatiale et cesser de livrer des moteurs de fusées. Actuellement, les astronautes états-uniens qui se rendent ou retournent de la station orbitale internationale le font par des Soyouz. Les satellites militaires états-uniens sont lancés par des fusées Atlas-5 livrées par United Launch Alliance (ULA), une société conjointe de Lockheed Martin et de Boeing. Ces fusées utilisent des moteurs russes.

http://www.algarathselect.com/geopolitique/voici-fin-petrodollar-regne-de-lempire-mal-chaos/


Ma playlist de méditation que vous pouvez entendre aussi en cérémonie :
S’abonner
Notification pour

Optionally add an image (JPEG only)

0 Commentaires
Commentaires en ligne
Afficher tous les commentaires