Il est évidemment essentiel que nous comprenions pourquoi c’est la fin du pétrodollar. On sait que ce n’est pas une hypothèse mais une réalité qui s’impose aux Etats-Unis.

Sachant le chaos infernal que la fin du pétrodollar va très bientôt déclencher en Amérique, la fin du pétrodollar va être l’élément majeur mondial de tous les temps et va remodeler intégralement la planète en mettant hors course l’empire du chaos.

Qui l’a voulu, qui l’a déclenché. Cette interrogation m’a littéralement minée pendant longtemps, en fait depuis Novembre 2014.

J’ai la conviction d’avoir trouvé l’essentiel des réponses en fin de compte et je partage ici mes analyses à ce sujet. Pour ce faire, des centaines de patientes analyses, la recherche et la lecture d’experts de spécialités différentes : Pétrole, financiers, économistes, géopolitiques, et des auteurs du monde alternatif anglo-saxons. Sans a priori, sans préjugés, sans naïveté, mais selon un principe éternel et qui marche : Cherchez l’argent ! Et comme dans une affaire criminelle, à qui profite le crime ?

Pour nous aider, il faut rappeler certains faits épars qui semblent complètement étonnants, totalement illogiques, et il faut voir s’ils sont étroitement interconnectés. Il faut voir si les conclusions qui s’en détachent alimentent quelques pistes précieuses pour la compréhension des changements majeurs du monde.

Allons-y !

L’entrée des DTS

2009 : Le gouverneur de la banque centrale de Chine écrit au FMI pour suggérer que les DTS seraient la bonne solution au système financier mondial, miné par le dollar, compte-tenu des excès de déficits budgétaires pantagruelliques et les aventures militaires destructrices des US suscitées par les néoconservateurs.

2010 : Réunion du FMI et l’ensemble des pays de la planète, 186 au total, votent pour les DTS qui doivent remplacer le dollar. Pourquoi le monde entier vote t’il pour les DTS et contre le dollar ? : Le monde entier en a marre des Américains. Marre qu’ils débasent leur dollar avec leur QI, car ils en ont, eux, des dollars. Marre que les Américains vivent sur le dos des pays consommateurs de pétrole et des pays producteurs de pétrole.

En 1966, il fallait 2.74 grammes d’or pour payer un baril, en 2014 il n’en fallait plus qu’un. Les pays producteurs toucheraient quasiment 3 fois plus en paiement pour leur pétrole qu’avec des dollars.

En 1966 il fallait payer le baril 3.75 dollars et en 2015 plus de 40 dollars. Plus de 10 fois plus. Tout ça parce que l’arrangement du pétrodollar rendait les US riches au détriment de tous les pays de la planète.

Même les Américains semblent d’accord pour cette réunion du FMI de 2010 et ils donnent aussi leur accord, mais conditionnel, le Congrès va devoir entériner.

Les années passent, le Congrès ne signe pas en dépit de relaances incessantes, et fin 2015 le FMI, exaspéré, va mettre en œuvre leur fameux plan B, qui va forcer les US sans leur accord à accepter la solution DTS. Avec ce plan B, une perte d’influence considérable pour les US. Voici un article du Figaro du 24 Mars 2015 :

  • « Des discussions sont en cours au FMI autour d’un “plan B” qui permettrait, selon son promoteur brésilien, de rééquilibrer l’institution au profit des pays émergents en dépit du blocage des Etats-Unis, a appris l’AFP mardi. »
  • « En 2010, le Fonds monétaire international a adopté une vaste réforme doublant son capital et donnant plus de voix à la Chine ou à l’Inde. Mais son entrée en vigueur est, depuis, suspendue à une ratification parlementaire aux Etats-Unis, qui disposent d’un droit de veto au sein de l’institution. Face à cette impasse, le représentant brésilien au FMI, Paulo Nogueira Batista, a élaboré un plan qui “découplerait” les deux grands volets de la réforme de 2010 afin d’aller de l’avant sans attendre le feu vert du Congrès américain et en diluant le poids des Etats-Unis au sein de l’institution. “Le découplage (…) pourrait dégager la voie pour poursuivre le processus de réforme du FMI”, indique sa proposition qui circule actuellement au Fonds et que l’AFP a consultée. A l’heure actuelle, la réforme de 2010 ne peut entrer en vigueur que si ses deux volets –ressources et gouvernance– sont adoptés par un certain nombre de pays, dont les Etats-Unis. La proposition brésilienne consiste à faire avancer le volet ressources et droits de vote, qui ne requiert pas une ratification parlementaire américaine, en laissant en suspens celui très technique consacré la gouvernance de l’institution. »
  • • Selon les document du FMI et de la presse américaine : “That could challenge Washington’s dominant role in the Fund since it was established in 1945. Because contributions to IMF resources determine a country’s voting quota, if Congress still does not give its support, its quota could fall from 17.7 percent to 9.8 percent, according to Batista’s plan. That drop is significant because major IMF board decisions require 85 percent of quotas in support, giving the United States unique veto power.”

En Janvier 2016, battu par le risque de perdre la voix dominante des US au FMI, le Congrès s’exécute et le réforme est votée. La Chine rentre dans les DTS le 1er Octobre 2016. C’est la fin du dollar comme réserve de change et comme moyen de paiement principal des ressources, dont le pétrole, et un sérieux coup au pétrodollar.

Dès 1987, dans le journal The Economist sous le contrôle de la famille Rothschild, un long article « The Phoenix » expliquait dans ses moindres détail que le dollar serait remplacé par une monnaie unique mondiale en 2018.

Il est clair que les financiers internationaux de la City de Londres, qui détiennent le pouvoir mondial, avaient condamnés les US depuis 1987. Ils avaient fait en sorte d’exporter les emplois et les industries américaines en Chine et d’attendre patiemment que la Chine prenne la première place au niveau des PIB et au niveau de ses réserves de change.

Les 186 pays du monde ont condamné les US et le dollar US, et les élites mondialistes de la City de Londres ont fait de même.

Arrive Novembre 2014, le prix du pétrole s’écroule de 100$ le baril à moins de 40$.

Les explications vaseuses ont fusé. Mais la raison c’est que les producteurs, Arabie Saoudite en tête et OPEP, continuent de produire les mêmes montants, entêtés.

Entêtés certes mais apparemment suicidaires. L’explication : Affaiblir la Russie. La réalité : Les Saoudiens veulent éliminer le pétrodollar et tuer les États-Unis. Menacés depuis 1973 par les US s’ils ne se pliaient pas à leurs exigences, les Saoudiens veulent se faire payer avec autre chose que de la monnaie de singe et le Yuan clame partout que cette devise sera accolée à l’or.

La baisse du prix du pétrole, selon un calcul de ZéroHedge, fait perdre des rentrées de 1,000 milliards de dollars à l’Amérique, portant un coup au dollar.

Je n’aime pas la corrida mais on affaiblit un taureau avant de le combattre avec le picador et les banderilleros pour qu’il perde un maximum de sang. Pareil ici !

L’Arabie Saoudite, qui n’avait aucune alternative avant 2014 contre la force brute des US, a maintenant la Russie qui met la pilée aux US en Syrie, et la Chine. Le couple offre protection militaire et paiement en yuan basé sur l’or de la Chine. La Chine a pris grand soin d’acheter de l’or en pagaille pour bien montrer que le Yuan n’était pas une simple monnaie fiduciaire comme le dollar est devenu depuis Août 1971 quand Nixon a coupé le lien avec l’or.

Au passage les prix bas maintenus par les Saoudiens portent un coup mortel à l’industrie naissante américaine du pétrole et du gaz de schiste. Après le picador les banderilles.

Suicide apparent d’un côté suicide réel de l’autre, les US se rapprochent de l’ennemi juré saoudien, l’Iran et autorisent les familles du 11 Septembre à poursuivre en justice les Saoudiens. Les Saoudiens vont dépéguer le riyal du dollar dans les mois qui viennent.

Les pays de la couronne asiatique attendaient le 1er Octobre 2016 et l’entrée de la Chine dans les DTS pour couper les liens de leurs monnaies avec le dollar et les rattacher au Yuan.

Les anciens marchés émergents, les Brics, l’Asean, la SCO, donc la Chine, la Russie et l’Inde, règlent leur compte aux US, assistés par les élites mondialistes de la City de Londres.

Quand on regarde la liste des pays qui se font payer avec autre chose que les dollars US pour leurs exportations de pétrole, on pourrait écrire un livre.

Les montants astronomiques de dollars, créés depuis 1973 grâce à la stratégie du pétrodollar, se retrouvent inutiles. Ils vont revenir aux US, générer une hyperinflation monstre, du 10% et plus, déclencher des hausses très importantes de taux d’intérêt, effondre le prix des actifs, ruiner entreprises et citoyens. Tous ceux qui ont déliré sur les valeurs démesurées attribuées au prix des actifs. Votre maison, votre appartement va voir son prix divisé par deux.

Le chaos vient, non pas à cause de la dette excédentaire que des imbéciles comme Jovanovic qui n’y comprend rien clame à tue-tête, mais il n’est pas le seul. Pauvre Jovanovic, qui dit à l’occasion des choses justes mais qui surfe sur les peurs et n’a strictement rien compris. Un piètre analyste dans des habits de résistant, un type qui a compris l’argent qui gravite en se produisant en vidéo et qui peut se gagner avec la crédulité des gens. Il n’a pas inventé le fil à couper le beurre Jovanovic mais il sait où l’argent se trouve. Faut-il être obtus pour clamer le « reset » et déverser sa bile sur Blythe Masters alors que le pétrodollar est la cause première. En définitive et contrairement à ce que j’ai pu dire auparavant, Jovanovic et beaucoup d’autres sont aussi utiles à la dissidence qu’un furoncle mal placé dans nos parties basses.

Le chaos vient à cause de la mort inéluctable et actée du pétrodollar.

L’empire du chaos est fini !

L’argent a joué le rôle principal. Mais aussi 186 pays de la planète ont remis les US à leur place, excédés des excès de l’oncle Sam et qu’il pille le monde parce qu’il a son pétrodollar. Alors on attaque au talon d’Achille.

Le monde est multipolaire et le Nouvel Ordre Mondial se fait sans les États-Unis. Les élites de la City ne vont pas diriger un monde contre 186 pays qui haïssent les US. L’arrogance, le sentiment d’exception et la cruauté des Américains leur coûtent leur position dominante. Une nouvelle ère commence où tout, bien sûr ne sera pas rose.

Les élites de Londres sont d’une autre trempe que l’Establishment américain, balourd et qui se comporte comme un goujat qui pense que tout lui est dû.

C’est une victoire sur les dominants américains. Remis à leur place, avec la victoire de Trump ils vont apprendre à vivre.

Et si Clinton arrivait, l’Amérique recevrait une leçon militaire cinglante. Les élites de Londres n’ont pas oeuvre depuis 30 ans pour que des ploucs Américains raflent une fois de plus la mise.

Algarath


Ma playlist de méditation que vous pouvez entendre aussi en cérémonie :
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