Seuls ceux qui s'accusent eux-mêmes condamnent. Alors que tu te prépares à faire un choix qui aura des résultats différents, il y a d'abord une chose qui doit être sur-apprise. Cela doit devenir une réponse habituelle si typique de tout ce que tu fais que ce sera
ta première réponse à toute tentation et à toute situation qui survient.

Apprends ceci, et apprends-le bien, car c'est ici que le retard du bonheur est réduit d'un laps de temps dont tu ne peux pas te rendre compte. Tu ne hais jamais ton frère pour ses péchés, mais seulement pour les tiens.

Quelque forme que ses péchés paraissent prendre, elle ne fait qu'obscurcir le fait que tu crois qu'ils sont les tiens, et qu'ils méritent donc une «juste» attaque.

Pourquoi ses péchés devraient-ils être des péchés, si tu ne croyais pas qu'ils ne pourraient pas être pardonnés en toi? Pourquoi seraient-ils réels en lui, si tu ne croyais pas qu'ils sont ta réalité ? Et pourquoi les attaques-tu partout, si ce n'est que tu te hais toi-même ? Es-tu, toi, un péché ?

Tu réponds «oui» chaque fois que tu attaques, car en attaquant tu affirmes que tu es coupable et dois donner ce que tu mérites. Et que peux-tu mériter, sinon ce que tu es ? Si tu ne croyais pas que tu mérites l'attaque, jamais il ne te viendrait à l'esprit de donner l'attaque à qui que ce soit. Pourquoi le ferais-tu ? Qu'y gagnerais-tu ? Que pourrait-il en résulter que tu voudrais? Et comment le meurtre pourrait-il t'apporter un bénéfice?

Les péchés sont dans les corps. Ils ne sont pas perçus dans les esprits. Ils ne sont pas vus comme des buts, mais comme des actes.

Les corps agissent, les esprits non. Par conséquent, le corps doit être en faute pour ce qu'il fait. Il n'est pas vu comme une chose passive, qui obéit à tes commandements et ne fait rien du tout de lui-même. Si tu es péché, tu es un corps, car l'esprit n'agit point.

Et le but doit être dans le corps, et non dans l'esprit. Le corps doit agir par lui-même, et se motiver lui-même. Si tu es péché, tu enfermes l'esprit au-dedans du corps, et tu donnes son but à sa prison, qui agit à sa place . Un geôlier ne suit pas les ordres, mais il les fait respecter par le prisonnier.

Or c'est le corps qui est prisonnier, et non l'esprit. Le corps n'a pas de pensées. Il n'a pas le pouvoir d'apprendre, ni de pardonner, ni d'asservir. Il ne donne pas d'ordres auxquels l'esprit ait besoin de se plier, ni ne fixe de conditions auxquelles il doive obéir. Il ne garde en prison qu'un esprit désireux d'y demeurer.

Il tombe malade sur l'ordre de l'esprit qui voudrait devenir son prisonnier. Puis il vieillit et meurt, parce que cet esprit est malade en lui-même. Apprendre est la seule chose qui cause un changement. Ainsi le corps, où nul apprentissage ne peut se produire, ne pourrait jamais changer, à moins que l'esprit préfère que le corps change son apparence, pour  convenir au but donné par l'esprit. Car l'esprit peut apprendre, et là se fait tout changement.

L'esprit qui pense être un péché n'a qu'un but : que le corps soit la source du péché, pour le détenir dans la prison qu'il a choisie, qu'il garde et qui le tient aux abois, prisonnier endormi des chiens féroces de la haine et du mal, de la maladie et de l'attaque; de la douleur et de l'âge, du chagrin et de la souffrance. Ici sont préservées les pensées de sacrifice, car ici règne la culpabilité, qui ordonne que le monde soit comme elle-même; un lieu où rien ne peut trouver miséricorde ni survivre aux ravages de la peur, sauf dans le meurtre et dans la mort. Car ici tu es fait péché, et le péché ne peut pas supporter les joyeux et les libres, car ce sont des ennemis que le péché doit tuer. Dans la mort le péché est préservé, et ceux qui pensent être eux-mêmes péché doivent mourir pour ce qu'ils pensent être.

Réjouissons-nous de ce que tu verras ce que tu crois, et qu'il t'ait été donné de changer ce que tu crois. Le corps ne fera que suivre. Il ne peut jamais te mener là où tu ne voudrais pas être.

Il ne garde pas ton sommeil, et il n'interfère pas avec ton réveil.

Délivre ton corps de l'emprisonnement, et tu ne verras personne comme prisonnier de ce dont tu t'es échappé. Tu ne voudras pas garder dans la culpabilité tes ennemis choisis, ni garder enchaînés à l'illusion d'un amour changeant ceux que tu penses amis.

Les innocents délivrent en reconnaissance de leur délivrance.

Et ce qu'ils voient soutient leur délivrance de l'emprisonnement et de la mort. Ouvre ton esprit au changement, et ni ton frère ni toi n'aurez d'anciennes peines à purger. Car Dieu a dit qu'il n'y a pas de sacrifice qui se puisse demander; il n'y a pas de sacrifice qui se puisse faire.

Source : https://acim.org/acim/chapter-31/the-self-accused/en/s/345?wid=toc


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2 Commentaires
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Robert
Robert
Mar 18, 2023 1:32 am

Donc les clown qui contamine et brisent les champs energetiques des gens avec leurs soins empoisoné au reiki jesuite c’est ok avec toi? Faisons semblant que ca n’existe pas. Jouons a l’autruche. Faisons de l’escapism. C’est tellement plus facile de se cacher des les strates de perditions astrales! Ca serait… Lire la suite »